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Les commentaires de abolab



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    abolab 11 octobre 2019 22:57

    @sls0 Nous parlons de Wood, l’un des pionniers de l’optique infrarouge, entre autres, pas d’un physicien du dimanche. Son expérience est sans appel. J’ai plutôt envie de vous demander une seule publication scientifique démontrant expérimentalement que le rayonnement infrarouge soit capable d’augmenter la température d’un complexe gazeux en intéragissant avec l’un de ses gaz traces. Bonne chance pour trouver une telle publication...



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    abolab 11 octobre 2019 22:48

    @sls0 20 prélèvements locaux de suie par lingette n’ont aucun sens, car la majeure partie de la pollution s’est déplacée sur des centaines voire des milliers de kilomètres avec les vents de sud-ouest qui soufflaient le 26 septembre.



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    abolab 11 octobre 2019 22:45

    @sls0 Vous ne comprenez pas le danger des dioxines. Ce n’est pas la dose létale (en mg) qui fait le danger de ces produits, bien au contraire, c’est leur persistance dans l’environnement sur de très grandes périodes et le fait qu’elles soient toxiques à des doses infinitésimales, de seulement quelques picogrammes par jour. Mais surtout qu’elles soient bioassimilables et que leurs effets de toxicité sont cumulatifs. Si tous les jours, vous consommez des produits contaminés de manière marginale à la dioxine, vous vous intoxiquez de manière quotidienne de manière cumulative. Vous n’atteindez peut-être jamais la dosé létale de la dioxine, mais vous pourrez mourir bien avant des conséquences secondaires de leur toxicité qui favorise l’apparition de maladies et la faiblesse du système immunitaire, sans parler des effets hautement toxiques sur les foetus et la reproduction... Pensez un peu aux générations futures...



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    abolab 11 octobre 2019 19:21

    @sls0 Avant de commenter, il est intéressant de lire l’article. Encore une fois, les données d’AtmoNormandie indiquent qu’il y a bien eu des quantités importantes de dioxines produites par l’incendie. Retrouver des dioxines dans l’eau de pluie n’est pas anodin, car les dioxines sont insolubles dans l’eau et ne devraient donc pas s’y retrouver... Donc si en temps habituel, hors catastrophe, l’on a des valeurs aussi importantes dans l’eau de pluie par litre... 33 fois ce que l’on ingère par l’alimentation et inhale en une journée en Amérique du Nord, c’est qu’il y a clairement un grave problème de pollution à ce toxique extrêmement dangereux.



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    abolab 9 octobre 2019 21:59

    @sls0 L’expérience est parfaitement bien décrite, tout-à-fait reproductible et remarquablement ingénieuse dans sa conception. Elle a déjà d’ailleurs été reproduite, de manière anecdotique car sa simplicité et ses conclusions sont sans appel et qu’on se le dise, tout-à-fait évidentes.

    Comment en effet des rayonnements infrarouges en provenance du sol pourraient-ils, en interagissant avec des gaz traces dont ils augmenteraient l’énergie cinétique, augmenter la température de l’atmosphère ? Cela relève vraiment de la science-fiction, car :

    • Le rayonnement infrarouge absorbée par la molécule ne modifie pas l’énergie cinétique de la molécule
    • En conséquence, le rayonnement infrarouge ne peut augmenter la température de l’air
    • Même si une légère variation, anecdotique, de l’énergie cinétique de la molécule avait lieu, cette variation serait proportionnelle à la quantité du gaz trace dans le volume total, c’est-à-dire, une variation insignifiante de quelques centièmes de pourcent en ce qui concerne le CO2 anthropique.

    Le GIEC, en modélisant la Terre comme un corps noir théorique, dont le modèle expérimental le plus proche est un four thermiquement isolé percé d’un petit trou pour en observer la température, considère la Terre de la même manière qu’Abbot considérait les boîtes de Wood comme un four solaire.

    Il s’agit d’une erreur de raisonnement scientifique et d’une incompréhension des faits observés. Pas étonnant que le GIEC trouve un réchauffement de la planète s’il modélise la Terre à la manière d’un four, car sa théorie est tout simplement auto-prédictrice.



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    abolab 9 octobre 2019 18:07

    Il suffit de lire le sous-titre sur BFMTV pour voir comment Agnès Buzin manipule les chiffres : "La PMA pour toutes les femmes a été adoptée par une large majorité", alors que lors du vote à l’assemblée, il n’y avait qu’une poignée de députés... 55 députés ont voté pour, 17 contre et 3 abstentions. Si 40 députés pour plus de 600 en temps normal dans l’Assemblée est une large majorité... alors, c’est que la Ministre de la Santé a clairement des lunettes ou des lentilles déformantes.

    Faire de la politique sur des questions de santé environnementale et celle des français pose un grave problème éthique.



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    abolab 9 octobre 2019 17:56

    @sls0 Oui, mais l’INERIS, c’est quand même l’"Institut National de l’Environnement et des Risques Industriels", donc les voir ne pas du tout s’occuper d’une catastrophe industrielle comme celle d’Achères, un site SEVESO seuil haut, me semble pour le moins très inquiétant.



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    abolab 9 octobre 2019 17:47

    @sls0 Votre traduction de l’expérience de Wood est incomplète et je sais d’où elle provient et qui l’a faite. Il s’agit d’un chercheur universitaire très admiratif des travaux du GIEC et qui a volontairement censuré les conclusions de Wood présentes à la fin de l’article.

    Le traducteur omet en effet volontairement de traduire les propos suivants de Wood dans le contexte de l’atmosphère terrestre : "[Je] publie cette note simplement pour attirer l’attention sur le fait que les radiations piégées n’apparaissent avoir qu’un très faible rôle dans les cas actuels avec lesquels nous sommes familiers", ou encore, avec preuve expérimentale à l’appui : "L’idée que l’atmosphère soit réchauffée de manière significative en absorbant les radiations en provenance du sol me semble très douteuse, même dans les conditions les plus favorables".



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    abolab 9 octobre 2019 17:44

    @sls0 Vous avez bien raison, la spectrométrie n’a rien à voir avec la chaleur, alors pourquoi le GIEC fait-il l’amalgame entre rayonnements infrarouges "piégés" dans l’atmosphère et température de l’atmosphère (mesure de la chaleur) ?

    L’expérience de Wood, très simple, montre juste cela : les rayonnements infrarouges piégés n’augmentent pas la température d’un volume d’air. Certes, l’on peut objecter qu’une partie de l’infrarouge est absorbée par le verre, mais dans les deux boîtes c’est pareil, et il devrait y avoir une différence de température si le rayonnement infrarouge était capable de créer un effet cinétique dans l’air, ce qui n’est pas le cas.

    Pas d’effet cinétique causé par le rayonnement infrarouge en provenance du sol implique pas d’augmentation de température en conséquence, et ce n’est pas l’augmentation de quelques centièmes de pourcent en un gaz trace qui est capable de créer une augmentation de la température du fait des rayonnements infrarouges... car tout au plus cet effet cinétique, déjà réfuté expérimentalement, devrait en plus en tout logique être proportionnel à la quantité de gaz traces dans l’air, soit tout au plus une variation équivalente de quelques centièmes de pourcent de la température.

    Je ne suis pas climatosceptique, je suis sceptique de la théorie purement conceptuelle et non expérimentalement démontré, établie par le GIEC, et à juste raison, pour les faits évoqués ci-dessus.

    En matière d’écologie, la molécule à bannir n’est pas le dioxyde (de carbone) anthropique, qui, à l’état de traces, est totalement inoffensive pour l’homme, mais bien plutôt la dioxine et autres POPs, qui eux, à l’état de traces, sont très toxiques et dangereux au long terme pour l’environnement, les animaux et les êtres humains. L’état s’occupe donc à faire une chasse irrationnelle au CO2, et dans le même temps, ne répond pas à ses obligations concernant la convention de Stockholm sur les polluants persistants organiques, qu’il a pourtant signé et ratifié.



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    abolab 9 octobre 2019 10:36

    @sls0 L’INERIS semble aujourd’hui occupé par l’incendie de Lubrizol, autre enfumage majeur des autorités sur la dioxine, et leur site ne fait absolument pas mention dans leur fil d’actualités, en juillet, de l’incendie d’Achères.

    Ce qui laisse présager la totale occultation de cette affaire et l’absence d’enquête de la part de l’INERIS. Aucune communication, plus de trois mois après, sur des mesures de dioxines n’ont été publiées...

    Il semble que le traitement de cette catastrophe industrielle majeure d’un site SEVESO seuil haut soit passée à la trappe, au détriment de l’environnement et de la santé de la population.

    Nous parlons ici en effet de matériaux chimiques particulièrement connus pour leur synthèse de novo de dioxines, et présents en grande quantité, pas de simple câbles électriques ou des plastiques.

    Par vos remarques hors-sujet, vous semblez participer de l’enfumage généralisé et de la minimisation des catastrophes industrielles SEVESO, sans doute devriez-vous postuler pour un poste à la préfecture.



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    abolab 9 octobre 2019 10:22

    @sls0 A l’époque toutes les publications scientifiques étaient publiées dans une revue dite "philosophique", c’était le cas de celles de Newton, d’Herschel, de Wood, etc. Il ne s’agit pas d’auteurs de science-fiction comme Jules Verne... La science moderne repose en grande partie sur les publications parues dans ces revues philosophiques de l’époque.

    En ce qui concerne la température, la spectrométrie peut être trompeuse, car cette technique se base sur l’idée que les gaz absorbent la chaleur...alors que la spectrométrie s’occupe réellement d’optique, c’est-à-dire du trajet/blocage/dispersion de rayonnements et non de thermodynamique...

    Un thermomètre infrarouge ne peut évidemment pas mesurer la température d’un gaz transparent...



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    abolab 8 octobre 2019 18:52

    @sls0 Ce qui est encore plus étrange est qu’il n’y a aucune communication à propos de la catastrophe d’Achères sur le site de l’INERIS, comme si elle n’avait jamais existé et qu’il n’y a aucune enquête en cours... alors que la production de dioxines semblent très probable.



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    abolab 8 octobre 2019 18:50

    @sls0 J’ai juste cité les premières études trouvées via une rapide recherche par mots-clé, mais la deuxième étude de 2018 est peut-être effectivement plus significative, car elle montre la formation "de novo" de dioxines et de furanes dans le modèle de cendres volantes, qui se rapproche beaucoup de l’incendie d’Achères au vu des images présentées par France 3 : un feu compact et rouge suivi d’un impressionnant panache de fumée noire et de cendres.

    Dans leurs plans d’action 2018 et 2019 (page 12), le SIAAP fait état de "nettoyage à la soude" au niveau du circuit de refroidissement des fours de l’usine...

    Or la soude ou hydroxide de sodium

    • Peut générer de la chaleur provoquant l’inflammation de substances combustibles à proximité.
    • Peut entraîner un incendie ou une explosion en contact avec de nombreux produits chimiques organiques et inorganiques
    • Produit de l’hydrogène gazeux inflammable en réagissant avec les métaux.

    Solution d’hydroxyde de sodium - description industrielle

    Ce me semble très risqué de faire régulièrement du nettoyage à la soude (produit très réactif) au niveau de fours d’une usine SEVESO...et pour le moins étrange que l’Autorité Environnementale ait pu autoriser une telle pratique à risque, qui pourrait peut-être être une des causes de l’incendie...



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    abolab 8 octobre 2019 18:34

    @sls0
    Pour l’expérience de Robert Williams Wood, voici un lien vers le texte complet, c’est une publication très courte datant de 1909, juste quelques paragraphes.

    Abbot avait tenté de réfuter l’expérience verbalement en comparant les boîtes de Wood à des "hot-box", comme celles de Horace-Bénédicte de Saussure, précurseuse des fours solaires... Mais Wood était bien conscient que l’atmosphère terrestre ne peut être modélisée par un four solaire... c’est pourquoi il a élaboré cet ingénieux modèle comparatif dont le but était de répondre à la simple question :"Les rayonnements infrarouges influencent-ils la température de l’air ?", ce que l’expérience manifestement répondit par un "non" non encore expérimentalement réfuté.

    Oui, vous avez raison, un rayonnement est influencé par la masse et ainsi il peut être dévié, c’est de l’optique relativiste... que l’on doit à Albert Einstein. Je parlais du rayonnement infrarouge, qui est bloqué/dispersé par exemple dans l’expérience de la BBC de la vidéo, ou (au moins partiellement en ce qui concerne le spectre lumineux) en plaçant un filtre de couleur rouge sur un télescope, dans l’expérience d’Herschel.

    Mais a-t-on déjà envoyé un thermomètre sur Mercure et examiné en détails l’atmosphère vénusienne ? La masse de l’atmosphère, la taille de la planète et sa distance au soleil semblent être les facteurs les plus importants pour déterminer sa température, selon l’expérience de Wood.



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    abolab 8 octobre 2019 12:04

    Petite coquille dans l’article : il s’agit d’une déclaration du SIAAP, et non du SIAPP : "Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne"

    https://www.siaap.fr/



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    abolab 7 octobre 2019 15:32

    @sls0, effectivement, l’expérience de Tyndall, reproduite par le présentateur de la BCC (manifestement conseillé par des scientifiques peu scrupuleux) ne peut aucunement démontré que l’air du tube se réchauffe du fait d’une forte présence de CO2 associé à une source de chaleur (en l’occurence, une bougie).

    Conscient de la limitation de l’expérience de Tyndall, Robert Williams Wood développa une expérience ingénieuse afin de modéliser l’atmosphère terrestre et tout système gazeux clos (comme les serres) en utilisant un système comparatif de de deux boîtes closes remplies d’air dont l’une laisse s’échapper les rayons infrarouges en provenance du sol, tandis que l’autre bloque les rayons infrarouges à l’intérieure de la boîte, tout en mesurant la température des deux boîtes exposées au soleil.

    La conclusion de l’expérience de Wood est que le rayonnement infrarouge piégé n’est pas capable d’augmenter la température de l’air de la boîte, et que donc le blocage de la convection ou de l’advection (en ce qui concerne la Terre) par la force de gravité est la seule explication physique de l’effet de serre, qui n’est pas créé par un piégeage du rayonnement infrarouge.

    William Herschel avait découvert ce que vous décrivez sur les couleurs en 1800, en montrant qu’un filtre de couleur rouge sur son télescope était capable de bloquer la transmission de chaleur, comparativement à des filtres d’autres couleurs.

    Qui dit "absorption" de rayonnement ne dit pas "chaleur", encore une fois, car cela dépend du contexte et du substrat en présence.



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    abolab 4 octobre 2019 23:13

    @sls0
    Dans un complexe gazeux comme l’air, la chaleur est le produit de la collision des molécules entre elles, et donc de l’agitation cinétique globale qui fait collisioner les molécules entre elles.
    Qu’un rayonnement infrarouge vienne modifier l’énergie cinétique d’une molécule trace de l’air de sorte à élever de manière significative l’agitation cinétique globale de l’air, c’est-à-dire la chaleur mesurable, n’est pas du tout démontré.
    Vous voyez bien que les énergies de vibration ou de rotation d’une molécule décrite dans votre lien ne modifie pas réellement ou significativement l’énergie cinétique de la molécule, car elle ne modifient pas nécessairement la vitesse ou la direction de cette molécule dans l’air.
    Vous avez raison cependant de parler de masse globale de CO2, car effectivement, l’effet de serre est lié à la masse totale de l’atmosphère qui est retenue sur Terre par la gravité, qui bloque l’advection de l’air au-delà d’une certaine altitude. La chaleur reste donc confinée dans le volume de l’atmosphère.



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    abolab 4 octobre 2019 19:54

    @sls0
     Vous semblez confondre comme le fait François Gervais également, absorption du rayonnement infrarouge et création de chaleur (la température étant la mesure de la chaleur).

    Le rayonnement infrarouge en intéragissant avec la molécule de CO2 ne crée pas de chaleur, il est juste absorbé et rapidement dispersé, ce qui équivaut au blocage du rayonnement dans la direction de la caméra.

    Le rayonnement dispersé finit dans les parois du tube, et là, comme la densité de la matière est beaucoup plus importante, il permet la création de chaleur, qui est dû à un effet cinétique et à la collision des molécules entre elles.

    Dans un gaz, l’effet cinétique et la collision des molécules entre elles du fait du rayonnement infrarouge n’est pas du tout démontré et semble peu probable.



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    abolab 4 octobre 2019 19:47

    2 catastrophes sanitaires majeures à la dioxine en quelques mois minimisées ou étouffées par l’Etat


    Les dioxines sont produites lors de procédés de combustion dans lesquels le carbone, l’oxygène et le chlore sont présents simultanément à une température inférieure à 850°C.

    Cancer-Environnement.fr - Les dioxines