• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Les commentaires de BA



  • 3 votes
    BA 13 décembre 2009 22:54

    En avril 2007, le site de l’UMP avait déjà une video culte : un rappeur UMP chantait un rap à la gloire de Sarkozy !

    Un rappeur UMP !

    Vous aviez déjà vu un rappeur UMP, vous ?

    A pisser de rire !

    http://www.dailymotion.com/video/x1qjx3_big-bang-pour-sarko_fun



  • 1 vote
    BA 6 décembre 2009 15:55

    Cette video dure 9 minutes.

    Neuf minutes extraordinaires.

    Neuf minutes historiques.

    Neuf minutes pendant lesquelles le leader du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) dit ce qu’il pense.

    Neuf minutes pendant lesquelles une député européenne socialiste essaie de répliquer de façon pitoyable SUR LE FOND.

    Neuf minutes pendant lesquelles le président du parlement européen ne sait pas quoi répondre SUR LE FOND.

    Neuf minutes que les historiens des prochaines décennies pourront montrer pour expliquer l’explosion de l’Union Européenne.

    Cette video extraordinaire est visible sur le site DAILYMOTION :

    http://www.dailymotion.com/video/xbbdoo_farrage-reprimande-pour-ses-critiqu_news



  • 11 votes
    BA 3 décembre 2009 07:34

    La nouvelle aristocratie.

    Qu’est-ce que la nouvelle aristocratie ?

    Exemple d’un nouvel aristocrate : Daniel Cohn-Bendit.

    Cohn-Bendit : " Les Suisses doivent revoter ".

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/12/02/cohn-bendit-les-suisses-doivent-revoter_1274894_3214.html



  • 4 votes
    BA 10 novembre 2009 16:08

    Le 16 novembre 1989, Nicolas Sarkozy était à Berlin avec Alain Juppé, près du Mur de Berlin.

    Je dis bien : le 16 novembre 1989.

    Images d’archive de TF1 en date du 16 novembre 1989, diffusé lundi 9 novembre 2009 par LCI. Alain Madelin, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé devant le Mur de Berlin, coté ouest. (Capture d’écran)

    http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/international/19892009_le_mur_de_b erlin/20091110.OBS7414/sarkozy_a_berlin_en_1989__a_qui_peuton_se_fier_ .html

    Cette date du 16 novembre 1989 est confirmée par les archives du journal Le Figaro.

    Samedi 18 novembre 1989, le journal Le Figaro écrivait qu’Alain Juppé s’était rendu à Berlin dans la nuit de jeudi 16 novembre à vendredi 17 novembre 1989.

    « Alain Juppé, qui s’est rendu à Berlin dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé hier la création d’une association ... »

    http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/juppe_fig_1989.pdf



  • 5 votes
    BA 10 novembre 2009 16:06

    Le 16 novembre 1989, Nicolas Sarkozy était à Berlin avec Alain Juppé, près du Mur de Berlin. Je dis bien : le 16 novembre 1989. Images d’archive de TF1 en date du 16 novembre 1989, diffusé lundi 9 novembre 2009 par LCI. Alain Madelin, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé devant le Mur de Berlin, coté ouest. (Capture d’écran)

    http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/international/19892009_le_mur_de_b erlin/20091110.OBS7414/sarkozy_a_berlin_en_1989__a_qui_peuton_se_fier_ .html

    Cette date du 16 novembre 1989 est confirmée par les archives du journal Le Figaro.

    Samedi 18 novembre 1989, le journal Le Figaro écrivait qu’Alain Juppé s’était rendu à Berlin dans la nuit de jeudi 16 novembre à vendredi 17 novembre 1989.

    « Alain Juppé, qui s’est rendu à Berlin dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé hier la création d’une association ... »

    http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/juppe_fig_1989.pdf



  • 4 votes
    BA 28 octobre 2009 22:09

    Sur le site internet du Figaro, mercredi 28 octobre, Charles Pasqua jette quelques bombes. En tout, Charles Pasqua balance huit hommes politiques :

     Pour la période 1993-1995 : François Mitterrand, Edouard Balladur (Balladur est littéralement flingué par Pasqua dans cet interview), Edmond Alphandéry, François Léotard.

     Pour la période 1995-1998 : Jacques Chirac, Alain Juppé, Jean Arthuis, Charles Millon.

    Dans cet interview extraordinaire, Charles Pasqua ne prend plus de gants, il flingue, il balance, il dénonce, il donne les noms, il ne correctionne plus, il dynamite, il disperse, il ventile.

    LE FIGARO. - Vous n’étiez pas mardi à l’audience pour la lecture du verdict sur l’Angolagate. Aviez-vous peur d’un mandat de dépôt à l’audience ?

    Charles PASQUA. - Pas du tout. Je n’ai pas eu peur de la prison. Je vous rappelle que je suis parlementaire et que l’immunité ça existe. Personne ne savait d’ailleurs ce que le tribunal allait dire. Mes avocats, qui m’avaient conseillé de m’y rendre, étaient plutôt optimistes : ils pensaient même à une relaxe ! Lorsqu’on est venu m’annoncer la décision, dans l’après-midi, je me suis dit qu’il s’agissait d’un jugement aberrant.

    LE FIGARO. - Le porte-parole du gouvernement laisse entendre que votre demande de levée du secret-défense pourrait être examinée. Qu’en attendez-vous ?

    Charles PASQUA. - Je vois que cela progresse... Tant mieux ! Dans l’affaire de l’Angolagate, de nombreux documents ont été classifiés secret-défense, et le tribunal n’a pas pu y avoir accès. Or, avec ces documents, on aura la preuve que tout le monde était au courant des ventes d’armes à l’Angola.

    LE FIGARO. - Tout le monde ? Qui visez-vous ?

    Charles PASQUA. - Le président de la République, le premier ministre, le ministre des Finances et le ministre de la Défense. Tous les quatre étaient forcément au courant.

    LE FIGARO. - De quelle période parlez-vous ?

    Charles PASQUA. - Sous le mandat de François Mitterrand de 1993 à 1995, puis sous la présidence Chirac de 1995 à 1998. Plus, les deux premiers ministres concernés que sont Édouard Balladur et Alain Juppé.

    LE FIGARO. - Édouard Balladur a pourtant affirmé hier « ne pas avoir eu d’information » au sujet de ce trafic d’armes...

    Charles PASQUA. - Balladur peut dire ce qu’il veut. Malheureusement pour lui, un document a été présenté au tribunal montrant que son directeur de cabinet lui avait fait remonter une note. M. Balladur n’a plus de mémoire, cela peut arriver.

    http://www.lefigaro.fr/politique/2009/10/29/01002-20091029ARTFIG00007-charles-pasqua-que-chirac-prenne-ses-responsabilites-.php



  • 8 votes
    BA 28 octobre 2009 14:53

    Charles Pasqua vient d’être condamné à un an de prison ferme. Charles Pasqua n’a pas été sauvé par Nicolas Sarkozy. Du coup, Charles Pasqua veut entraîner dans sa chute tout le clan Balladur-Sarkozy !

    Sur France 2, mardi 27 octobre dans le journal de 20 heures, Charles Pasqua balance en direct tout le clan Balladur-Sarkozy : 

     Charles Pasqua : Je demande au président de la République de lever le secret-défense sur TOUTES les ventes d’armes, sur toutes ces opérations qui ont été réalisées à l’étranger afin que l’on sache s’il y a eu DES RETOURS DE COMMISSIONS en France et qui en a bénéficié. 

     Marie Drucker : Vous pensez auxquels par ailleurs ?

     Charles Pasqua : Moi, je ne pense à personne, moi. Moi, je suis très serein. »

    http://jt.france2.fr/player/20h/index-fr.php?jt=20091027&timeStamp=186

    1- Alors que Marie Drucker l’interroge seulement sur la vente d’armes à l’Angola, Charles Pasqua prononce soudain l’expression : « TOUTES les ventes d’armes ».

    Charles Pasqua élargit brutalement le sujet : il commence à parler de TOUTES les ventes d’armes, c’est-à-dire des ventes d’armes à d’autres pays que l’Angola : Charles Pasqua fait allusion à la vente des sous-marins au Pakistan en 1994.

    2- Charles Pasqua parle ensuite de « retours de commissions en France ». C’est un coup de tonnerre !

    Là encore, Marie Drucker ne l’a pas du tout interrogé une seule seconde sur cette possibilité de « retours de commissions en France ».

    C’est Charles Pasqua lui-même qui aborde brutalement ce nouveau sujet : il commence soudain à parler de rétro-commissions !

    Charles Pasqua fait allusion aux rétro-commissions liées à la vente des sous-marins au Pakistan.

    En 1994-1995, quand le clan Balladur-Sarkozy vendait des sous-marins au Pakistan, des commissions occultes partaient de France et elles étaient versées à des Pakistanais. En échange, les Pakistanais reversaient des rétro-commissions au clan Balladur-Sarkozy.

    3- Sur France 2, devant des millions de téléspectateurs, Charles Pasqua vient d’envoyer un message à Balladur et à Sarkozy. Ce message est le suivant : « Bon, d’accord, je viens d’être condamné à un an de prison ferme. Vous ne m’avez pas sauvé. Alors écoutez-moi bien : si je tombe, vous tomberez avec moi. »



  • 5 votes
    BA 21 octobre 2009 14:23

    Ce procès n’est qu’une des nombreuses batailles de la guerre entre le clan Balladur-Sarkozy et le clan Chirac-Villepin. Dans les années 1993-1995, la guerre fait rage à l’intérieur de la droite française. Quels sont les deux clans qui s’affrontent ?

    1- Le clan du Premier ministre Edouard Balladur, son directeur de cabinet : Nicolas Bazire, le ministre du Budget Nicolas Sarkozy, le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy : Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua, le ministre de la Défense François Léotard, le directeur de cabinet de François Léotard : Renaud Donnedieu de Vabres, le conseiller de François Léotard : Hervé Morin.

    2- Le clan du patron du RPR Jacques Chirac : le ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé. Le directeur de cabinet d’Alain Juppé : Dominique de Villepin.

    Edouard Balladur et Jacques Chirac sont tous les deux candidats à l’élection présidentielle de mai 1995.

    Quel a été le budget de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995 ?

    Réponse :

    Le compte de campagne de M. Edouard Balladur est arrêté comme suit (en francs) :

     Dépenses : Mandataire : 83 846 491 ; Partis politiques : 5 929 628 ; Avantages en nature : 0 ; Total : 89 776 119 francs.

     Recettes : Mandataire : 85 676 060 ; Partis politiques : 5 929 628 ; Avantages en nature : 0 ; Total : 91 605 688 francs.

    http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/depuis-1958/decisions-par-date/1995/compte-balladur-1995/decision-compte-balladur-1995-du-11-octobre-1995.10707.html

    Edouard Balladur ne pouvait pas compter sur l’aide financière de son propre parti politique, le RPR. En effet, pendant la campagne présidentielle de 1995, le RPR finançait le candidat Jacques Chirac.

    Questions : en 1995, où le clan Balladur-Sarkozy a-t-il trouvé ces 90 millions de francs ? Comment le clan Balladur-Sarkozy a-t-il pu financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur ?

    Hypothèse : le clan Balladur-Sarkozy a signé un contrat de vente de trois sous-marins au Pakistan. Montant total du contrat : 825 millions d’euros. Le clan Balladur-Sarkozy a ordonné que 10 % du contrat soient versés à des Pakistanais sous forme de commissions occultes.

    Comment ces 10 % de commissions occultes devaient-ils être versés ?

    1- Les militaires pakistanais. La Société Française d’Exportation de Matériel Militaire et Aéronautique (SOFEMA) devait verser 6 % du montant total à des militaires pakistanais. La SOFEMA a respecté le contrat. La SOFEMA a versé les commissions aux militaires pakistanais jusqu’en mai 2008.

    « C’est ce qu’a affirmé aux enquêteurs Alex Fabregas, ancien dirigeant de la DCN devenu administrateur de la SOFEMA : « Les règlements ont continué selon l’avancement du contrat, jusqu’en mai 2008 [...]. Il y avait un échéancier de paiement. »

    http://www.liberation.fr/societe/0101597665-l-argent-au-c-ur-de-l-attentat-de-karachi

    2- Les décideurs politiques pakistanais.

    La Direction des Constructions Navales (DCN) devait verser 4 % du montant total à des décideurs politiques pakistanais (notamment la famille Bhutto). La DCN versait ces 4 % à un intermédiaire libanais, Ziad Takieddine, qui les donnait aux décideurs politiques pakistanais.

    La France versait donc des commissions occultes aux Pakistanais. En échange, les Pakistanais reversaient des rétrocommissions aux Français.

    C’est grâce à ces rétrocommissions que le clan Balladur-Sarkozy a pu financer la campagne présidentielle de 1995.

    Résultat de cette guerre à l’intérieur de la droite française : Edouard Balladur est battu par Jacques Chirac à l’élection présidentielle de mai 1995.

    Aussitôt élu, Chirac décide de supprimer les financements du clan Balladur-Sarkozy pour ne pas devoir affronter une deuxième fois un candidat balladurien en 2002 lors de l’élection présidentielle suivante. Chirac décide d’asphyxier financièrement le clan Balladur-Sarkozy.

    A propos des commissions, lisez cet article du site Le Monde.fr :

    « Ces commissions étaient de deux types, selon l’ancien directeur administratif et financier de DCN International, Gérard-Philippe Ménayas, qui a été entendu par les magistrats le 14 mai 2009.

     D’une part des commissions d’un montant de 6,25 % de la valeur du contrat étaient destinées aux militaires pakistanais et transitaient par la Sofema, un office d’exportation d’armement dont l’Etat est actionnaire. Entendu par les juges Yves Jannier et Marc Trévidic le 2 octobre, Alex Fabarez, ancien directeur général délégué de DCN, a affirmé que ces commissions transitant par la Sofema s’étaient poursuivies jusqu’en 2008, selon Libération du samedi 17 octobre.

     D’autre part, le reliquat de 4 % de commissions était destiné aux décideurs politiques et versé par la DCN à un intermédiaire libanais, Ziad Takieddine. Ces commissions ont-elles été stoppées en 1996 après l’arrivée de Jacques Chirac à la présidence "afin que des rétrocommissions" destinées à financer la campagne d’Edouard Balladur, candidat malheureux à la présidentielle, "ne soient pas versées" ? C’est l’hypothèse avancée par l’avocat des parties civiles, démentie par M. Balladur.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/10/17/attentats-de-karachi-des-commissions-auraient-ete-versees-jusqu-en-2008_1255377_823448.html

    Après son élection, Chirac a bien donné l’ordre à son ministre de la Défense, Charles Millon, d’arrêter de verser des commissions aux Pakistanais. Lisez cet article du site Paris-Match.com :

    « Paris Match : Est-il exact que la France ait bloqué le versement de commissions destinées à des intermédiaires pour la vente des trois sous-marins de la DCN au Pakistan ?

    Charles Millon : Ce qui est certain, c’est que peu après ma nomination au ministère de la Défense, en 1995, Jacques Chirac m’a demandé de passer en revue les différents contrats de ventes d’armes en cours et de stopper le versement des commissions pouvant donner lieu à des rétrocommissions. C’est ce qui a été effectué : chacun d’entre eux a fait l’objet d’une expertise particulière. »

    http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Charles-Millon-Chirac-m-a-demande-de-bloquer-des-commissions-illicites-106677/

    A partir de 1996, la France trahit sa parole. La France stoppe le versement des commissions aux décideurs politiques pakistanais (notamment la famille Bhutto). Les Pakistanais sont fous de rage. Les Pakistanais arrêtent de reverser des rétrocommissions au clan Balladur-Sarkozy.

    Conséquence concrète très positive pour Jacques Chirac : le clan Balladur-Sarkozy ne pourra pas financer une candidature contre Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 2002.

    De 1996 à 2002, les décideurs politiques pakistanais négocient pour que la France reprenne les versements des commissions. Chirac refuse catégoriquement. Les Pakistanais ont un seul espoir : si Chirac est battu en mai 2002, son successeur reprendra peut-être le versement des commissions.

    Le 5 mai 2002, malheureusement pour les Pakistanais, Chirac est ré-élu. Les Pakistanais envoient alors un message sanglant à Chirac, message qui pourrait être résumé ainsi : « Chirac, paye-nous ce qui était prévu dans le contrat. » Le 8 mai 2002, les Pakistanais font exploser un bus à Karachi : 14 morts, dont 11 employés français de la Direction des Constructions Navales.

    11 victimes innocentes.

    11 victimes de la guerre entre le clan Balladur-Sarkozy et le clan Chirac-Villepin.



  • 9 votes
    BA 20 octobre 2009 21:06

    Affaire de Karachi : la Direction des Constructions Navales confirme la piste de rétrocommissions en France.

    Les juges d’instruction Marc Trévidic et Yves Jannier, chargés de l’enquête sur l’attentat de Karachi, disposent désormais au dossier de deux documents explosifs issus de la Direction des constructions navales (DCN). Ils confirment, noir sur blanc, la piste du versement de rétrocommissions en 1994-1995 à des responsables politiques français en marge d’un important contrat d’armement avec le Pakistan, selon des témoignages et documents exclusifs recueillis par Mediapart.

    L’attentat de Karachi a causé la mort, le 8 mai 2002, de quinze personnes dont onze employés français de la DCN qui travaillaient à la livraison de sous-marins Agosta vendus, en 1994, au Pakistan, par le gouvernement de l’ancien premier ministre Edouard Balladur.

    Selon une enquête interne à la DCN, menée en 2002 sous le nom de code « Nautilus » par un ancien agent de la Direction de la surveillance du territoire (DST), Claude Thévenet, les causes véritables de l’attentat, initialement imputé à la mouvance Al-Qaida, seraient en réalité liées au non-versement de commissions occultes dues par la France à des officiels pakistanais (politiques et/ou militaires), comme l’avait révélé Mediapart en septembre 2008.

    L’arrêt de ces paiements fut le fait, en juillet 1996, du nouveau président de la République, Jacques Chirac. Celui-ci aurait alors suspecté son rival de l’époque, Edouard Balladur, d’avoir financé illégalement sa campagne présidentielle de 1995 à la faveur de deux gros contrats d’armement signés sous son gouvernement. L’un avec l’Arabie saoudite (contrat Sawari 2) ; l’autre avec le Pakistan (contrat Agosta).

    Le mécanisme mis en place aurait alors consisté à récupérer, par le biais de rétrocommissions, une partie de l’argent initialement versé dans le cadre de ces contrats à deux intermédiaires libanais, Ziad Takieddine et Abdulrahman El-Assir.

    Le directeur de la campagne électorale de M. Balladur était aussi son ministre du budget pendant la cohabitation de 1993-1995 : Nicolas Sarkozy.

    S’il n’existe, pour l’heure, aucune preuve matérielle d’un lien entre l’arrêt du versement des commissions et l’origine de l’attentat, l’affaire de Karachi permet aujourd’hui de mettre en lumière les obscures pratiques financières qui entourent certains grands contrats d’armement internationaux. Elle réveille le spectre de la corruption et du financement illégal de la vie politique française qui en découle.

    Dans le cas du Pakistan, les juges Trévidic et Jannier ont récupéré ces derniers mois deux documents saisis lors d’une perquisition au siège de la DCN dans le cadre d’une affaire financière annexe, mais dont certains éléments ont été versés au dossier antiterroriste. Ces documents, non signés et non datés, mais extrêmement circonstanciés, font partie d’un lot de notes dont la première d’entre elles est à en-tête de la DCNI, une filiale de la DCN chargée de la commercialisation de son matériel de guerre.

    Ils évoquent les moyens pour la DCN et sa filiale DCNI de récupérer les sommes qui n’ont pas été versées aux intermédiaires du contrat Agosta. Ceux-ci devaient toucher, au total, 4 % du montant global du contrat (825 millions d’euros) jusqu’à ce que le versement de 15 % des commissions - soit environ 5 millions d’euros - ait été stoppé net en 1996 par Jacques Chirac, le reste ayant été déjà payé dans un délai inhabituellement court pour ce type de contrat.

    Des commissions bénéficiant à « des intérêts français »...

    Dans l’un de ces documents, titré « Concultancy agreement 12 juillet 1994 - Reprise de provision », il est clairement indiqué que l’intermédiaire missionné par la DCN a agi en « violation de la clause prohibant les retours des commissions en France ». C’est la première fois que l’hypothèse des rétrocommissions est évoquée aussi frontalement dans un document émanant de la DCN. Il est également indiqué, sous la rubrique « Discussion », que la DCN serait en droit de réclamer « le remboursement des commissions déjà réglées ».

    « Bien entendu, la violation de cette disposition [interdisant le versement de rétro-commissions] devra être établie, preuve à l’appui. Nous partons du principe que cette preuve pourra être apportée bien que DCNI ne dispose à notre connaissance d’aucun élément à cet égard, en dehors des déclarations et instructions en provenance des autorités françaises. » Il n’est pas inutile de relever la certitude avec laquelle il semblerait que la « preuve » de ces rétrocommissions, qui ont toujours été prohibées par le droit français, « pourra être apportée »...

    Le document en question date, selon toute vraisemblance, de l’été 2000 puisqu’il évoque l’entrée en vigueur « d’ici deux ou trois mois » de la convention OCDE contre la corruption d’agents étrangers dans le cadre des marchés d’armement. Or, celle-ci date de septembre 2000.

    Dans une autre note, similaire dans sa forme, mais également non datée et non signée - ce que l’on peut comprendre vu l’extrême sensibilité du sujet -, on peut lire que « la DCNI a décidé en 1996 d’interrompre le versement dû au Consultant après avoir été informé par les autorités françaises du fait qu’une partie des commissions était susceptible de bénéficier à des intérêts français ».

    Le document, qui fait expressément référence au contrat du 21 septembre 1994 (date de la signature du contrat Agosta avec le Pakistan), indique par ailleurs que « les commissions ont été versées jusqu’au 15 juillet 1996 avec quelques retards en 1995 ayant fait l’objet d’une relance du consultant en octobre 1995 ». Puis que les paiements ont été « bloqués » en juillet 1996 « sur instructions des autorités françaises faisant état de retours illicites de tout ou partie des commissions en France ».

    L’interdiction de se livrer à tout versement de rétrocommissions était, d’après la DCN, mentionnée dans l’article 9 du contrat signé avec les intermédiaires.

    L’auteur de la note va plus loin. « Compte tenu des sanctions pénales frappant les faits de corruption commis en France, écrit-il, cette disposition contractuelle est fondamentale et sa violation constitue une rupture contractuelle justifiant la résiliation du contrat. »

    L’Elysée suit l’affaire de près.

    On lit encore, comme une confirmation, que « la DCNI a décidé en 1996 d’interrompre le versement dû au Consultant après avoir été informée par les autorités françaises du fait qu’une partie des commissions était susceptible de bénéficier à des intérêts français [...] L’arrêt des paiements n’a, de manière surprenante, entraîné aucune réaction de la part du Consultant, resté silencieux jusqu’ici ». Ce silence est interprété par les juristes de la DCN comme une « forte présomption d’acquiescement ».

    Mais en cas de « réclamation » de la part du « consultant », il est envisagé par l’entreprise de se rapprocher des « autorités compétentes afin d’établir les faits constitutifs de la violation de l’article 9 », dont « il n’existe pas de preuves matérielles à notre dossier », souligne l’auteur anonyme du document.

    Selon la même note, l’original du contrat liant la DCN à ses intermédiaires n’aurait pas été détruit et serait jalousement conservé dans le coffre d’un notaire suisse, comme l’avait déjà souligné l’ancien directeur financier de la DCN, Gérard-Philippe Menayas, dans un mémo datant d’avril 2008.

    M. Menayas avait pour sa part confirmé, le 14 mai 2009, dans le bureau du juge Trévidic, l’étroitesse des liens unissant les intermédiaires El-Assir et Takieddine et le gouvernement Balladur : « Il est parfaitement exact que Ziad Takieddine a été imposé à la DCNI par le pouvoir politique ainsi qu’Abdulrahman El-Assir. Quand je parle de pouvoir politique, c’est le ministre de la défense [François Léotard] ou son cabinet. Je sais que El-Assir et Ziad voulaient intervenir dans les contrats saoudiens mais, en 1996, ils ont été écartés par le nouveau gouvernement, étant donné leur proximité avec l’ancien. »

    La révélation de l’existence de notes issues de la DCN mentionnant le possible versement de rétrocommissions à destinations des balladuriens, à l’époque où Nicolas Sarkozy était l’un de ses ministres les plus influents et son directeur de campagne, n’est pas pour rassurer l’Elysée, qui suit de très près les développements des affaires impliquant la DCN.

    Déjà, dans un rapport de synthèse du 5 mars 2007, les policiers de la Division nationale des investigations financières (DNIF) ont fait ainsi allusion à une note découverte lors d’une perquisition à la DCN.

    D’après les enquêteurs, celle-ci « retrace les agissements du représentant de la DCNI au Luxembourg, Jean-Marie Boivin, d’août 1994 à 2004, avec notamment la création des sociétés Heine et Eurolux. Elle fait ainsi apparaître que la création de la société Heine au second semestre 1994 s’est faite après accord de Nicolas Bazire, directeur de cabinet du premier ministre Edouard Balladur, et du ministre du budget Nicolas Sarkozy, et fait un lien entre le financement de la campagne électorale de M. Balladur pour l’élection présidentielle de 1995 ».

    Confinée jusqu’ici à quelques témoignages épars, la piste des rétrocommissions et du financement politique occulte est donc en train de prendre une nouvelle ampleur avec, pour la première fois, des documents émanant de la DCN qui lui donnent corps. Même si aucune preuve formelle n’est encore à la disposition de la justice.

    http://www.mediapart.fr/article/offert/cf9dde56c3421bc95c3186b4e77456e2



  • 4 votes
    BA 3 octobre 2009 22:19

    Cette vidéo est un scandale insupportable.

    Comme le dit cet article, il y a eu 24 suicides en 18 mois chez France Télécom.

    Maintenant, nous devons résilier nos abonnements Orange / France Télécom.

    Maintenant, nous devons demander la démission de cette ordure.



  • 2 votes
    BA 12 septembre 2009 23:40

    Jean-Marie Le Pen soutient Hortefeux.

    C’est une réaction dont Brice Hortefeux se serait sans doute passé.

    Le président du Front national Jean-Marie Le Pen juge « scandaleux le tollé soulevé » par les propos de Brice Hortefeux (ministre de l’Intérieur) sur un jeune militant UMP d’origine algérienne.   « Ce serait comique si ce n’était pas scandaleux. Non pas la déclaration de M. Hortefeux qui n’a aucune importance, mais le tollé que cela soulève dans l’opinion », estime Le Pen.

    Dans son journal de bord vidéo mis en ligne sur le site du Front National, Jean-Marie Le Pen se prête à un jeu de questions-réponses. Il évoque la taxe carbone, la suspicion de fraudes au Parti Socialiste l’année dernière, les deux évasions dans l’Yonne dont celle de Jean-Pierre Treiber, les ventes de Rafale au Brésil, les élections régionales. 

    Et pour finir, les propos du ministre de l’Intérieur à l’université d’été de l’UMP de Seignosse (Landes). « Il y a désormais en France une censure antiraciste qui s’exerce par l’intermédiaire des médias », poursuit-il, dénonçant les « dénonciations de professionnels de l’anti-racisme ».

    Estimant que Brice Hortefeux avait « prêté la main » à la polémique en mettant à la retraite d’office le préfet Paul Girot de Langlade, Jean-Marie Le Pen souhaite « que les Français exigent la liberté de parole. C’est le temps de la gestapo, jamais plus ça » conclut-il. 

    http://www.leparisien.fr/politique/le-pen-soutient-hortefeux-11-09-2009-635465.php



  • 6 votes
    BA 12 septembre 2009 07:11

    Maintenant, la version intégrale de la vidéo de Brice Hortefeux est disponible, dans son intégralité.

    http://www.20minutes.fr/article/346855/Politique-Hortefeux-Public-Senat-sort-ses-images-du-placard.php

    Maintenant, nous pouvons la voir et l’entendre, dans son intégralité.

    La ligne de défense de Brice Hortefeux est pulvérisée par cette vidéo.

    Brice Hortefeux ne parle pas des Auvergnats lorsqu’il dit : " Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. "

    Brice Hortefeux ne parle pas des clichés, des photographies, lorsqu’il dit : " Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. "

    Brice Hortefeux parle des Arabes.

    Brice Hortefeux, démission.



  • 9 votes
    BA 11 septembre 2009 00:09

    Voici le communiqué de Brice Hortefeux, qui donne sa propre version de l’affaire. La version de Brice Hortefeux est un mensonge caractérisé :

    « Brice Hortefeux dénonce une vaine et ridicule tentative de polémique.

    A l’occasion des universités d’été de l’UMP, alors qu’il prenait une photo à la demande d’un jeune militant, des commentaires du public ont porté sur les caractéristiques supposées des habitants de l’Auvergne, région d’origine de Brice Hortefeux.

    Celui-ci a alors précisé « s’il y en a un, ça va ; c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes » par référence aux très nombreux clichés qu’il venait de prendre avec la délégation auvergnate et alors qu’il s’apprêtait à partir.

    Pas un seul mot de Brice Hortefeux ne fait référence à une origine ethnique supposée d’un jeune militant. »

    http://www.interieur.gouv.fr/misill/sections/a_la_une/toute_l_actualite/min istere/tentative-polemique/view

    En réalité, tout le dialogue portait sur Amin, le jeune militant UMP.

    1- Un participant a commencé à parler d’Amin.

    2- Ensuite, Brice Hortefeux a parlé d’Amin.

    3- Ensuite, un autre participant a parlé d’Amin.

    4- Ensuite, Jean-François Copé s’est adressé directement à Amin.

    5- Ensuite, une participante a parlé d’Amin.

    6- Enfin, Brice Hortefeux a parlé d’Amin, et c’est là où il a dérapé dans les propos racistes.

    Voici la retranscription de la conversation polémique que tient Brice Hortefeux lors de l’université d’été de l’UMP :

    Un participant : "Ah ça, Amin, c’est l’intégration."

    Brice Hortefeux : "Il est beaucoup plus grand que nous en plus." (à propos du jeune homme)

    Un autre participant : "Lui, il parle arabe".

    (Rires de l’assemblée)

    Jean-François Copé : "Ne vous laissez pas impressionner, ce sont des socialistes infiltrés."

    Une participante : "Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière."

    Brice Hortefeux : "Il ne correspond pas du tout au prototype."

    (Rires de l’assemblée dont Jean-François Copé)

    Brice Hortefeux : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. Allez, bon courage..."

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090910.OBS0729/le_ver batim_des_propos_de_brice_hortefeux.html



  • 0 vote
    BA 10 septembre 2009 22:34

    Maintenant, Sarkozy devrait nommer un républicain au poste de ministre de l’Intérieur.

    Il y a beaucoup de républicains à l’UMP.

    Sarkozy devrait choisir un républicain comme nouveau ministre de l’Intérieur car, sinon, les jeunes n’auront plus AUCUNE confiance dans la police nationale et dans " le premier flic de France ".

    Sarkozy devrait trancher dans le vif.

    Vite.



  • 1 vote
    BA 15 décembre 2008 17:42

    Le 24 janvier 2008, Jacques Attali remet à Nicolas Sarkozy un rapport intitulé « Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française ».

    Dès la page 8, Jacques Attali s’en prend à l’Etat :

    « N’ayant pas abandonné un modèle hérité de l’après-guerre, alors efficace mais devenu inadapté, la France reste très largement une société de connivence et de privilèges. L’État réglemente toujours dans les moindres détails l’ensemble des domaines de la société civile, vidant ainsi le dialogue social de son contenu, entravant la concurrence, favorisant le corporatisme et la défiance. Alors que notre époque requiert du travail en réseau, de l’initiative et de la confiance, tout se décide encore d’en haut, tout est contrôlé dans un climat de méfiance générale. Les dépenses publiques françaises sont les plus élevées de tous les pays de l’OCDE et augmentent encore plus vite que la production. »

    Quand on lit certaines décisions demandées par le rapport Attali, on croit rêver ! Jacques Attali demande à Nicolas Sarkozy :

     de transférer encore plus de compétences de l’Etat vers les collectivités territoriales,
     de ne pas remplacer deux fonctionnaires sur trois qui partent à la retraite.

    DECISION 251 :

    Les transferts de compétences de l’État vers les collectivités territoriales doivent être accompagnés d’un abandon effectif de la mission correspondante par les services de l’État, et du redéploiement de l’intégralité des agents de l’État concernés, pour éviter les doublons entre les actions de l’État et des collectivités territoriales.

    DÉCISION 252 :

    Utiliser les gains de productivité définis plus haut pour mettre en oeuvre de manière systématique le principe du non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite, sans nuire à la qualité des services.

    http://www.liberationdelacroissance.fr/files/rapports/rapportCLCF.pdf

    L’idée générale du rapport Attali, c’était : « Moins d’Etat. Toujours moins d’Etat. C’est comme ça que nous nous en sortirons. »

    En septembre 2008, patatra ! En septembre 2008, le système financier mondial s’effondre !

    Que fait alors Jacques Attali ?

    Jacques Attali écrit un livre, puis il fait la promo de son livre en répétant : « Plus d’Etat ! Bien sûr qu’il faut plus d’Etat ! Je l’ai toujours dit ! »



  • 22 votes
    BA 14 décembre 2008 14:52

    Le 24 janvier 2008, Jacques Attali remet à Nicolas Sarkozy un rapport intitulé « Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française ».

    Dans ce rapport, Jacques Attali et les membres de la Commission demandent à Nicolas Sarkozy de prendre 316 décisions.

    Quand on lit certaines décisions demandées par le rapport Attali, on croit rêver !

    Jacques Attali demande à Nicolas Sarkozy :
     de prendre exemple sur le Royaume-Uni,
     de confier des services publics à des fondations privées ou à des banques,
     d’introduire en France les retraites par capitalisation (fonds de pension),
     d’accélérer le développement de la finance et de la Bourse !

    Je recopie quelques décisions du rapport Attali :

    Décision 22 : Développer les financements privés. Les universités doivent pouvoir, dans le respect de leur indépendance académique, créer des « fondations pour l’enseignement supérieur » visant à développer des programmes d’enseignement ou de recherche, à l’instar des fondations privées de recherche, sans financement public obligatoire, leur permettant de faire bénéficier tout de suite les donateurs - qu’ils soient des entreprises ou des particuliers - du régime fiscal des fondations.

    Décision 97 : Harmoniser les réglementations financières et boursières avec celles applicables au Royaume-Uni pour ne pas handicaper les acteurs français par rapport à leurs concurrents internationaux européens.

    Décision 101 : Multiplier les initiatives communes entre les enseignements supérieurs et les institutions financières dans le financement de chaires dédiées aux recherches sur la modélisation financière.

    Décision 103 : Modifier la composition des associations, des commissions et des collèges de régulateurs, pour que les champions de la finance, toutes classes d’actifs confondues, puissent s’exprimer et influencer la position du Haut Comité de place.

    Le Fonds de réserve des retraites institué en 1999 pour soutenir le régime par répartition n’a jamais été doté des actifs à la hauteur de son ambition initiale et ne résoudra qu’une faible partie du problème. La montée en puissance de l’épargne retraite individuelle ou collective est donc nécessaire. Décision 305 : Réorienter massivement le régime fiscal de l’assurance-vie et du Plan d’épargne en actions vers l’épargne longue investie en actions (à coupler avec les fonds de pension).

    http://www.liberationdelacroissance.fr/files/rapports/rapportCLCF.pdf

    Quelques semaines après la remise du rapport Attali, toutes les Bourses de la planète s’effondraient.

    Aujourd’hui, nous savons qu’il s’agit de la pire crise financière depuis 1929. Nous savons que cette crise est très loin d’être finie. Le rapport Attali rejoindra le grand cimetière des rapports morts et enterrés.