@DJL 93VIDEO
En 1830, la
population musulmane de l’Algérie n’excédait pas 1 million d’habitants alors
qu’en 1962 elle avait bondi à 12 millions...
Serait-ce donc en commettant des
« crimes contre l’humanité » que la France, ses médecins et ses
infirmiers soignèrent et vaccinèrent les populations et firent reculer la
mortalité infantile ? Serait-ce parce qu’elle commettait des « crimes
contre l’humanité » que chaque année, à partir du lendemain du second
conflit mondial, 250 000 naissances étaient comptabilisées en Algérie,
soit un accroissement de 2,5 à 3% de la population, d’où un doublement tous les
25 ans ?
« La colonisation
française a poussé l’ingénuité – ou la maladresse – jusqu’à favoriser de son
mieux les naissances : non seulement par le jeu des allocations
familiales, mais aussi par la création d’établissements hospitaliers destinés à
combattre la stérilité des femmes. Ainsi, les musulmanes, lorsqu’elles
redoutaient d’être répudiées par leurs maris, faute de leur avoir donné des
enfants, trouvaient en des centres d’accueil dotés des moyens les plus modernes
tout le secours nécessaire pour accéder à la dignité maternelle. (…)
Enfin, puisque vos
propos indécents obligent à faire des bilans comptables, voici,
Monsieur celui qui peut être fait
au sujet de l’Algérie française :
en 132 années de présence, la France
créa l’Algérie, l’unifia, draina ses marécages, bonifia ses terres, équipa le
pays, soigna et multiplia ses populations, lui offrit un Sahara qu’elle n’avait
jamais possédé après y avoir découvert et mis en exploitation les sources
d’énergie qui font aujourd’hui sa richesse. En donnant l’indépendance à l’Algérie, la France y laissa
70.000 km de routes, 4300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales,
une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts,
tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de
casernes, de bâtiments officiels qui étaient propriété de l’Etat
français ; 31 centrales hydroélectriques ou thermiques ; une centaine
d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la
métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de
formations, de lycées, d’universités. Dès l’année 1848, et alors que la
conquête de l’Algérie était loin d’être achevée, 16 000 enfants en
majorité musulmans étaient scolarisés. En 1937 ils étaient 104 748, en
1952 400 000 et en 1960 800 000 avec presque 17 000 classes,
soit autant d’instituteurs dont les 2/3 étaient Français
(Pierre Goinard,
Algérie : l’œuvre française. Paris, 1986)
En 1962, il y avait en
Algérie, un hôpital universitaire de 2000 lits à Alger, trois grands hôpitaux
de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112
hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants.
Tous ces équipements, toutes ces infrastructures, tous ces établissements ainsi
que les personnels qui les faisaient fonctionner avaient été payés par la
France et avec l’argent des Français...
bonne soirée...