Je prétends qu’à deux rares exceptions près, tout
ce qui est dit dans cette vidéo effectivement propre à bien faire rire jaune…
est factuellement et rigoureusement exact.
Maintenant, bien sûr, comme presque
toujours, les principaux défauts de l’objet sont surtout chercher, non pas dans
ce qu’il dit mais dans tout ce qu’il n’ajoute pas.
Quant à ces deux seules erreurs, l’une
« factuelle », l’autre plutôt par omission, ou plutôt quant à cette
double erreur sur laquelle je vais d’abord revenir en détails et d’un strict
point de vue technique, elles ne sont néanmoins pas sans importance elles-mêmes,
très loin de là. Mais il me faut immédiatement souligner que ce défaut ne tient
pas tant à ceci qu’elles donnent a priori
une vision à 80 voire 90% distordue de l’identité des bénéficiaires de la
souveraine rapine (et de la concentration des destinations des parts dudit
butin) qu’au fait qu’un tel propos – pour les besoin bien
compréhensibles d’un exposé conçu comme « principalement technique »,
objet du reste nécessairement très limité dans ses ambitions – en focalisant typiquement, d’une part sur les montants et les proportions
et, d’autre part, sur des destinations
de retour, laisse
surtout oublier que :
- au-delà de la question du
volume du pillage et de la répartition directe de l’infâme butin — 100 milliards en 2007 à l’échelle de la France, en première analyse, mais encore beaucoup plus en réalité (j’y reviendrai posément) — le plus important, dans le pouvoir de
création monétaire, est le pouvoir d’orienter les productions, les
investissements, les répartitions de temps de travail,… et au final toute la
politique de la Cité ;
- d’une manière générale – et
pourtant, là encore, c’est le plus souvent la dernière chosent que les gens
voient ou dont ils s’inquiètent ! – l’aspect le plus décisif, donc le plus important, dans un régime politique
quel qu’il soit, et tout particulièrement dans une démocratie qui serait digne
de ce nom, se résume à peu près à cette question : qui a le pouvoir d’initiative ?
Avant de passer à ce commentaire dans le cadre d’un volet dédié (2/3) puis de donner de la hauteur et de la perspective au sujet du pouvoir de création monétaire (3/3), je présente ici un premier volet (1/3) qui décrit le tableau d’ensemble du régime monétaire actuel.
Je précise que
j’aurais moi-même préféré poster ailleurs cette intervention, notamment sur ce fil bien sûr, mais que, tandis que j’avais besoin, pour le diffuser,
d’un espace suffisamment étendu, non interrompu, et équipé du reste (liens
sociocliquables, etc.) - bref, d’un bout d’espace-temps décemment visible et
transmissible - il y a aussi que les bonnes idées appartiennent à tout le
monde, et que chacun est évidement libre de signaler ou reproduire où il/elle
le voudra ce message - en tout ou partie (quoique je me méfie souvent au plus
haut point de l’isolation des parties…) - avec le souci de respecter l’esprit
voire même la lettre du texte (bien plus que la personne, le nom, de son auteur
qui n’a bien sûr rien inventé).