La logique de l’exception, culturelle
ou alimentaire, en milieu libéral est une magnifique mauvaise
bonne-solution.
Le principe et le venin du libéralisme
est justement de désintégrer la structuration politique et
citoyenne d’une société (limite, loi, régulation) orientée sur
l’intérêt commun qui la solidarise, pour la remplacer par une
« régulation » économique, soit de marché, orientée
sur l’intérêt individuel, c’est à dire du plus fort, du plus
riche !
Cette logique désintégrative entraîne
et nécessite à la fois la division à l’infini du corps social
citoyen ramené en un agrégat d’intérêt individuel ; cela est
fait subversivement en mimant des « valeurs » modernes
qui crée en fait une multitude de division, pour les femmes, pour
les jeunes mais aussi les vieux, pour les noirs, etc, etc.
Mais jamais pour un sujet politique citoyen,
l’intérêt commun et donc impossiblement pour la démocratie.
Cette logique d’exception ne remet en
rien en cause la logique du marché, qui l’appliquera volontiers, de façon
elle-aussi exceptionnelle (relative et temporaire) mais au contraire
justifie le système par une apparence de régulation morale qui n’est autre
que cet ersatz de démocratie à l’anglo-saxonne qu’on appelle
lobbying ; soit la lutte d’intérêts particuliers qui sont la
chair et le fonctionnement de base du système mafieux mondial qu’on
appelle globalisation !!!
Avec les noirs, les handicapés, les
trans-genres, on rajoutera la discrimination positive des producteurs
de nourriture, autour de la-quelle le marché se reconstituera
immédiatement à son avantage (comme pour le marché du carbone) et
on ajoutera une division sociale supplémentaire qui permettra aux
puissants de faire plus d’argent encore, de commettre plus de
violence encore, en dansant plein de bonne conscience sur la tombe de
la démocratie et de la citoyenneté.
Si on veut sauver quelque-chose de
notre monde, il faudrait en effet cesser d’être les idiots utiles et
se laver un peu le cerveau des conceptions anti-politiques à la
Hollywood que notre ennemi nous à inculqué.
De plus en plus il va falloir choisir,
si on veut sauver notre peau, rester dans le libéralisme ou en
sortir ; nous n’aurons plus longtemps le beurre et l’argent avec
…
Au final, il s’agit de sortir de notre
corruption tant matérielle qu’intellectuelle, directement liée à
notre enrichissement excessive depuis la 2nde GM, sur le dos du monde, et le
système qui va avec !
Ce système est en train de nous revenir à la gueule, ce monstre de se retourner contre son maître (comme le terrorisme, qui en est une magnifique métaphore), nous !