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Alban Dousset

Alban Dousset

Un disciple de Spinoza.
Une sentinelle du peuple.
Un virus de la démocratie.
Un avocat du diable.
Un chercheur en Vérité.
Un agent subversif.
Un amoureux de la contradiction.

Tableau de bord

  • Premier article le 15/09/2014
  • Modérateur depuis le 26/02/2015
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Derniers commentaires




  • 1 vote
    Alban Dousset Alban Dousset 9 juin 2016 20:25

    @Candide
    "duplicité avec le système" peut également se comprendre comme "complicité avec une forme de totalitarisme féminin" [Cf ma vidéo sur l’ingénierie sociale].
    Il ne s’agit pas d’un procès d’intention car j’ignore dans quelle mesure Durkheim avait conscience de la dégradation du langage à laquelle il se livrait. Beaucoup d’universitaire on se plaisir, que l’on appelle vulgairement masturbation intellectuelle, qui consiste souvent à hypertrophier et désarticuler le langage sous des prétextes fallacieux.

    Bourdieu et Lordon entrent dans cette catégorie. Je ne dis pas qu’ils ne sont jamais intéressant sur le fond, je dis que le jargon universitaire qui structure leurs analyses est nuisible à l’éducation populaire et favorise l’élitisme intellectuelle (qui est une composante essentielle de l’abrutissement populaire).
     
    "A vouloir trop vulgariser ne prend-on pas le risque de simplifier et donc de prostituer une analyse ou une démonstration, qui n’est alors plus celle établie initialement ?"
    Effectivement, c’est un risque à courir.
    Mais je préfère prendre ce risque d’altération (que je modère en préférant les faits et les analyses relativement maîtrisée) plutôt que de participer à un élitisme de la connaissance qui contribue massivement à l’abrutissement populaire et donc, dans une certaine mesure, à l’asservissement du peuple.

    Je suis un "demi-habile" comme disait Pascal, mais je ne le suis pas par défaut, je le suis pas choix.



  • 6 votes
    Alban Dousset Alban Dousset 8 juin 2016 20:14

    @Candide
    J’éprouve la plus grande défiance pour les universitaires qui s’évertuent à utiliser un jargon inaccessible au grand publique.
    Selon moi, ils contribuent autant que les émissions de télé réalité à l’abrutissement populaire en rendant la connaissance inaccessible au vulgaire.

    Les sociologues que vous évoquez sont de cet acabit.

    L’extrait de Durkheim révèle même sont extrême duplicité avec le système : en s’efforçant de faire passer l’individualisme pour "la pitié et la sympathie de l’homme pour l’homme", il œuvre à la destruction du langage et à l’avènement d’une novlangue (la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force...).



  • vote
    Alban Dousset Alban Dousset 13 avril 2016 16:38

    @yoananda
    "L’individuel ? ben les scientifique le cherchent encore."
    J’ai le droit de penser sans les scientifiques ?
    Ma culture générale, philosophique, anthropologique me conduit à penser que "dans la nature humaine, il y a une dimension individuel qui est dominante et une dimension sociale qui existe mais qui est, en comparaison, légèrement plus faible".
    Vous avez le droit de ne pas être d’accord mais il faut argumenter.

    Cette primauté du darwinisme social est diffusée par l’idéologie dominante, je vous recommande de prendre une certaine distance avec cette vision de l’homme.

    Extrait de mon article "L’érosion et l’évaporation du Capital #6" ; http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-erosion-et-l-evaporation-du-178362 :

    "Comment déconstruire la notion de darwinisme social ?

    Le meilleur remède est probablement d’en revenir à C. Darwin lui-même qui a construit toute sa théorie de la civilisation sur la destitution progressive de l’hégémonie de la sélection naturelle. En cela, C. Darwin a désobéi aux recommandations de H. Spencer, auteur de la théorie du darwinisme social. Pour combattre cette dernière, il est également possible de recourir à « L’entraide » de P. Kropotkine qui est une antithèse du darwinisme social."



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    Alban Dousset Alban Dousset 13 avril 2016 14:28

    @Éric Guéguen

    Lorsque tu évoques "les dernières pages", tu fais bien référence au dernier chapitre (le XII) intitulé "Que Faire ?".
    Je ne l’y trouve pas.

    Pour qu’il n’y est pas de méprise, nous parlons bien de la citation suivante :
    « Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

    Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.

    On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

    Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclu du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.

    Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »



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    Alban Dousset Alban Dousset 12 avril 2016 19:23

    @yoananda
    J’ai horreur des visions binaires/manichéennes du type : il y a les dominants d’un côté et les dominés de l’autre.
    D’abord, dans la nature humaine, il y a une dimension individuel qui est dominante et une dimension sociale qui existe mais qui est, en comparaison, légèrement plus faible.
    Après les cultures peuvent faire varier ces composantes dans un sens ou dans un autre.

    Il existe des groupes sociaux plus forts que d’autres, c’est incontestable. Néanmoins la vision purement "darwiniste sociale" du type : < Il n’y a que 2 solutions quand on parle des groupes : être le dominant, ou le dominé. C’est tout. > est promue par l’idéologie dominante. Elle doit être compensée par une réalité d’entre-aide, d’interaction, de coopération visible entre les individus ou entre les groupe sociaux.

    Loin de moi l’idée de nier la nature prédatrice des groupe sociaux les uns sur les autres, mais il est nécessaire de l’équilibrer, de la nuancer par une autre facette de la réalité : celle de la coopération. Sans cette volonté de certains groupes sociaux de coopérer, la monnaie n’aurait jamais vue le jour et nous n’aurions jamais connu la civilisation (pour le meilleur et pour le pire).

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