C’est vraiment marrant. Tout du long, il parle de la création, des auteurs. Mais la conclusion présente le vrai discours (écoutez à nouveau les 20 dernières secondes) : "On est morts, Y’a plus d’édition papier si on propage cette idée de gratuité."
Remarquez bien d’abord qu’il dit : "On est morts". Il parle bien de l’édition là, non ?
Ensuite, il ne dit pas : "Il n’y a plus de création." Il dit bien il n’y a plus d’édition. C’est son business qu’il défend, pas les auteurs.
Et enfin, il précise : "Il n’y a plus d’édition *papier*." C’est parce qu’il n’a pas compris que le texte allait subir le même sort que la musique. On n’a plus besoin du support (vinyl, K7 ou CD) pour la musique. Pour les textes, ça arrive. Et donc le business de l’édition papier est de toutes façons condamné (au moins à changer) à terme.