Commentaire crétin qui nous annonce : "Exit l’Homo Festivus" de Muray. La personne qui a amené le sujet n’a pas du bien lire Philippe, car Homo Festivus est au contraire bien là. Cette même fête programmée ("eh oui, chaque année, dit le fleuriste"), sans réel partage ni grande conviction.

Les bobos s’amusent et règnent sur la capitale, la belle affaire ! Devrait-on partager cet élan de joie ? Le reporter de pacotille, au bord de l’euphorie (pouet, pouet !) annonce à des fifilles qu’elles sont fort jolies et les princesses, par avance flattées, le remercient. Nous, en coulisse, on jubile ! Voix doucereuse sur ambiance de velours dans un quartier libéré de tous ses éléments parasites, à savoir les (sales) pauvres. L’inénarrable Bruckner est aussi là, youpi ! Déchiré par l’alcool, entre deux rires hystériques, l’essayiste pour cadre supérieur nous annonce une énième petite chose bientôt dans toutes les librairies.

Sarkozy, dont il est le précepteur, lui a laissé sa soirée libre. Pascal déborde de bonheur, et forcément... ça se voit !

Ambiance plan-plan, et Homo Festivus donc... homme de la fête, orphelin de vraie fête comme d’authentiques joies, bien présent au contraire.

Tous les ingrédients sont présents.

Sans oublier l’Art contemporain... et notre reporter crétin qui a dû beaucoup, mais beaucoup s’amuser.

Voilà où mène l’obligation de se réjouir... à la pantalonnade. Au "fête", avez-vous entendu ne serait-ce qu’un seul rire. Trop occupés à s’éclater, c’est certain.