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Commentaire de therasse

sur Le pasteur Jones suspend son projet de brûler le Coran


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therasse 11 septembre 2010 09:31

N’ empêche que tout ça nous montre une nouvelle fois l’hyper-connerie des religions, l’Islam dans le cas présent.


Dès qu’on s’apprête ou, simplement menace, de brûler quelques centaines de grammes de papier, toute la communauté s’irrite et menace l’ occident laïque des pires gémonies.

A noter qu’on utilise des termes diabolisant ce qui n’est au plus qu’un sacrilège en utilisant des termes qui appartiennent au vocabulaire du camp adverse : autodafé. 

Alors que, de toute évidence, un autodafé signifie le fait de brûler TOUS les livres se rapportant à une ou plusieurs idéologies dans le but d’empêcher les opposants à un régime donné de les lire et d’avoir ainsi accès à des idées dangereuses pour un système politique dominant, on veut nous faire croire qu’il s’agit de cela dans le cas présent. 

Un autodafé, c’est porter atteinte à la liberté d’expression, une manière d’ empêcher le dialogue, la polémique, la contradiction, donc in fine la vie intellectuelle d’un pays à des fins politiques.

Ici, c’est exactement le contraire. Il s’agit de brûler un livre SYMBOLIQUEMENT (rien à voir avec une quelconque censure) afin d’ en dénoncer les excès belliqueux, voire bellicistes, les appels à l’intolérance religieuse qu’il contient. C’est également un moyen comme un autre de provoquer les réactions imbéciles qui ont bien eu lieu dans l’ensemble du monde musulman et qui montrent au final que cette religion a un côté animiste à l’image de celles des peuples sans écriture. Quelques centaines de grammes de papier brûlé seraient susceptibles de déclencher des violences à l’échelon planétaire. On confond du papier et de l’encre avec des idées révélées.

Si les musulmans étaient si soucieux de liberté d’expression, ils commenceraient par revendiquer pour leurs femmes ce droit de s’exprimer et de décider de leur sort ; ils ne s’agiteraient pas comme des puces chaque fois qu’un caricaturiste exprime ce qu’ il perçoit de l’Islam dans ses dessins.

Non, ce n’est pas une lutte pour la liberté d’expression ; il s’agit bien d’une volonté délibérée de la museler au profit d’une religion guerrière.

Le Coran est guerrier, les hahiths montrent un Mahomet impitoyable et conquérant ; et ses fans n’ont rien à lui envier.

Fort heureusement il y a ces musulmans que j’ai bien connus et avec qui il m’arrivait de célébrer l’arrivée du beaujolais nouveau, qui foutent une paix royale aux éléments féminins de leur entourage, et qui n’ont rien à cirer des préceptes médiévaux qu’on tente obstinément de leur faire appliquer scrupuleusement.

Oui, il y a ces gens-là pour lesquels je m’interdis d’être raciste en mettant tous les basanés dans le même panier.

Mais combien sont-ils ? That’s the question !, comme dirait l’ami Shakespeare.     

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