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Commentaire de Bertrand

sur Dernières interventions de Frédéric Lordon


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Bertrand Bertrand 12 octobre 2010 13:30

J’étais à la réunion du CRREA et ce que j’ai vu ne m’a pas inspiré à l’action. Lordon (brillant) comme Jorion et Ngoc ont très bien décrit le système mais n’ont donner aucune piste pour en sortir. A chaque fois que la question de quoi faire est venu de la salle, ils n’avaient rien à répondre que de prolonger leurs analyses jusqu’à décrire des catastrophes. Il est clair que ces types, aussi utiles soient-ils à titre pédagogique, sont absolument piégés mentalement dans la logique du système, ce qui expliquerai qu’il sont incapable de nous montrer la sortie de secours.

Et la manière dont Lordon s’est précipité samedi pour descendre la question de la mise en faillite des spéculateurs ne fait que confirmer mon hypothèse.

Le principe de la loi Glass-Steagall de 1933, repris par le gouvernement provisoire dans la loi du 2 décembre 1945 établit une stricte séparation entre banques d’affaire et de dépôt. Sur la base de cette séparation, l’autorité publique, avec l’autorité de la loi et de l’opinion, doit envoyer une armée d’experts comptables et juridiques pour investiguer les comptes des banques. Dès lors, il s’agit de trier les dettes liées à l’économie réelle pour les loger dans les banques de dépôt assainie et sécurisée et de laisser mourrir le reste. Ce système bancaire tout neuf sera intégrer à une politique de crédit public dans laquelle le gouvernement oriente le crédit privé vers les secteurs jugé stratégique pour un Plan basé sur la science, les infrastructures et les services humains.

C’est sûr que ca se fait pas d’un coup de baguette magique : il faut se battre pour cela, et un type comme Lordon me semble plus enclin à briller en société (sur un créneau "décalé") que de mener ce combat.


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