AS ne peut être comblé d’être adulé par des gens qui ne réfléchissent pas. Ca peut peut-être faire plaisir au début et ensuite c’est un poids insupportable. C’est peut-être pour ça qu’il finit par parsemer de plus en plus ses discours de pointes de provocation ou, à tout le moins, de propos qui peuvent porter le flanc à la critique... Mais la critique ne vient pas ! Ou elle n’est pas publiée (ça m’est arrivé d’avoir deux ou trois messages non publiés sur ER aussi).

Ca fait deux fois que je tente de réagir à la diffusion de l’extrait de l’expo de 1940 sur les Juifs en France. Cet extrait a d’abord été diffusé seul, sans le moindre texte d’accompagnement puis ensuite dans le dernier entretien d’AS (à nouveau sans aucun commentaire). Vu les diverses réactions outrancières que cette expo clairement à charge et pour ne pas dire carrément grotesque suscitent j’espérais pouvoir créer un petit contre-feu. Mais non ! On ingurgite bien sagement sa dose d’antisémitisme, qu’elle soit d’origine littéraire, cinématographique ou autre. Sans jamais se demander ce qui fait de cette détestation un remède fantastiquement pertinent contre tout. Autant le bouclier universel de la Shoah me rebute (à chaque fois que je participe à une conversation sur la Palestine, je me le prends en moins de 3 minutes chrono), autant cette haine sûre d’elle-même m’écoeure.