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Commentaire de therasse

sur Fabrice Luchini se lâche sur Hollande et le socialisme


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therasse 9 janvier 2013 16:01

Ajoutons qu’à l’époque lointaine où j’usais mes pantalons sur les bancs de l’école, on nous répétait à l’envi qu’être de gauche, c’était satisfaire à l’adage : "A chacun selon ses besoins." Pour la droite, l’adage était le suivant : "A chacun selon ses moyens."


Illustrons ces propos : Les moyens de Depardieu, Aznavour et consorts, étant immenses en terme de talent, de mérite, etc..., ils méritent dans une logique droitière de s’entourer de faste, de percevoir des ponts d’or ; alors que ceux qui seront moins bancable devront se contenter de beaucoup moins. Et celui qui n’aura aucun talent à vendre, une formation limitée, un physique moyen ’car il est clair que ça joue aussi), se remplira l’estomac d’un crouton de pain et s’abreuvera dans une flaque d’eau.

Dans une logique gauchiste. On vous donne juste le nécessaire pour satisfaire vos besoins. Un médecin aura une voiture. Le citoyen qui bosse chez lui n’en aura pas. Je schématise bien évidemment.

Il est clair qu’aucun de ces cas de figure n’est satisfaisant.

Concluons sur mon point de vue : Un libéralisme tempéré par une fiscalité qui, d’une part maintient une motivation à l’entrepreneur qui investit dans un projet innovant, conquérant une part de marché importante ou au titulaire d’un talent au dessus de celui du commun des mortels ; une fiscalité qui permet par ailleurs de lisser les différentiels de revenus trop importants. But à atteindre : permettre à ceux qui se trouvent à la base de la pyramide de vivre décemment, dans un confort normal (maison, nourriture, boisson, vêtements, frais énergétiques, eau potable, budget complémentaire pour loisirs et éducation, ces besoins permettant de couvrir a minima la famille sensu stricto, cad couple et enfants). 

Autrement dit : "A chacun selon ses besoins pour les plus démunis" : Cet impératif de satisfaction des besoins est bien normal dans une société humaniste, à racines chrétiennes (N’est-ce pas Mesdames Morano, Boutin ; N’est-ce pas Monsieur le Chanoine du Latran ?).

Enfin, la fiscalité des riches : Ceux-ci continueront à jouïr d’un statut privilégié, plus les uns que les autres, selon les lois du marché. La liberté de marché est donc respectée, après que les prélèvements fiscaux aient permis à tout le monde de bénéficier des bienfaits du progrès technologique. 

Terminons par une politique de plein emploi rendu possible par un partage équitable du travail....et des loisirs.

Evidemment je ne trace que l’ébauche de modèle de fonctionnement de la société que les technocrates sont chargés DE PAR LEUR MANDAT ELECTORAL de réaliser. Car c’est ça la démocratie : être élu à des postes clés, qui ne comportent pas que des privilèges mais qui impliquent surtout un devoir : celui de permettre à l’ensemble de la population de vivre dignement dans un maximum de confort rendu possible par la haute technologie.

Nul doute que c’est la logique à laquelle pensaient les soixante-huitards quand ils évoquaient la société des loisirs : une logique social-démocrate. Un peu de gauche, un peu de droite et les corrompus éliminés DEFINITIVEMENT du système, ET SANS SURSIS, n’est-ce pas Monsieur ...... Par soucis d’équité je n’en citerai aucun, car il y en a beaucoup trop et je ne voudrais pas que mon post prenne des allures d’annuaire télephonique. 

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