"Le gars qui parle, on ne sait pas qui il est d’ailleurs, bref."

Ce type est bidon, je le crains. C’est une invention bien malheureuse de Jean Robin qui, désormais, va trop loin - à la différence de beaucoup, je ne m’en étais encore jamais pris à lui, mais il y a presque toujours un moment où l’étincelle fait déborder le vase... Nous y sommes.

A priori, c’était une bonne idée de faire passer le Nicolas en question (issu de l’immigration hongroise, une coïncidence...) pour un demeuré - en dépit de sa maîtrise (déjà bien suspecte) de la langue française -, afin de le rendre plus crédible, mais il fallait le faire avec mesure pour ne pas le transformer en abruti intégral...

Parce qu’il faut un peu considérer "sa" France à cet Autrichien qui cause au téléphone : un village méridional adossé aux Cévennes, qui semble tout droit sorti d’un roman de Pagnol ou de Giono... voire du XIXe de Mistral et Daudet… A des années-lumière d’Obertone et de fdesouche.com

Quelques étrangers y ont trouvé refuge, dans ce village, et ils vivent en bonne intelligence avec les gens du lieu. Dont l’ouverture à l’Autre – comme on dit au XXIe - est remarquable. Figurons-nous que le village compte même 2 (deux) familles originaires d’Afrique du Nord.

Si, si, si, si, c’est textuel, et le père - un des deux, donc -, joue à la pétanque avé tout le monde (on sait pas si c’est pastis compris) et dont "les gamins, c’est les seuls qui disent bonjour dans la rue systématiquement quand on leur dit..."

Alors, ça, si c’est pas du vivre ensemble de chez vivre ensemble !!!

Mais bon, c’est visiblement plus facile dans cet hypothétique village, qu’à Mulhouse dont l’évolution démographique montre que si 60’000 musulmans s’y sont installés, c’est parce que 40’000 ou 50’000 Alsaciens se sont tirés.

Est-ce que quelqu’un sait comment on dit "white flight" en autrichien standard ? Ou, à défaut, le cas échéant, en allemand ?