@ lord volde

Merci de votre réponse argumentée mais je ne comprends pas votre position. Je suis tout à fait d’accord pour être critique sur tout discours d’où qu’il vienne mais il faut tenir aussi compte des circonstances.

Par exemple quand vous parlez de responsabilité des parents plus ou moins évacuées, ça me surprend car :

1 - dans l’interview le journaliste pose la question de savoir si la mère se sent coupable ou non. Elle répond oui ce qui ne signifie pas qu’elle ait poussé sa fille au suicide ni qu’elle ait manqué à ses devoirs car...

2 - ...leur fille était dans une situation beaucoup plus difficile qu’elle ne le pensait. A ce que j’en ai compris les parents pensaient qu’on brimait leur fille parce qu’elle était bonne élève mais n’envisageait pas qu’on la molestait ni la menaçait de mort. Ils sont donc intervenus pour faire changer leur fille de classe, ce qui ne leur a pas été accordé. 

3 - Si les faits évoqués par la mère sont avérés (menaces de morts, menaces de mutilation avec usage d’une arme par destination) les dépôts de plainte fait par l’avocat peuvent tenir la route. Sinon il ne reste plus qu’à considérer que si quelqu’un qu’on harcèle se suicide c’est la faute à pas de chance.

4 - la mère affirme que les harcélements continus dans l’établissement. C’est peut-être faux mais quel intérêt aurait-elle à le dire si c’était faux ? Aucun.

Je vous avoue franchement que j’ai failli ne pas regarder la video au début parce que je trouvais l’idée de cette interview presqu’indécente des deux côtés (parent comme journaliste). Malgré tout le pathos impossible à éviter dans ce cas j’ai trouvé au final les arguments de la mère bien pesés et surtout je pense que ce cas particulier doit permettre d’améliorer un cas général. C’était donc un mal nécessaire.

Bien à vous.