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Commentaire de darion ben gourvid

sur Philippe Bilger soumet à la question Olivier Besancenot


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darion ben gourvid 19 avril 2014 10:54

L’internationalisme gauchisant d’hier (union du prolétariat par delà les frontières, révolution mondiale de Trotsky...etc..) a facilité les affaires du capitalisme devenu néolibéralisme financier d’aujourd’hui, pour lequel les mouvements de capitaux et de marchandises, ainsi que des esclaves salariés, étaient entravés par les vilaines frontières...

Sinon Besancenot s’est engagé sur l’antiracisme. Voilà pourquoi ce gentil goy (vous connaissez la blague qui circulait à la LCR : pourquoi les réunion du bureau central ne se tiennent pas en ashkénaze ? Parce que Ben Saïd est sépharade smiley) bref, voilà pourquoi Besancenot s’est retrouvé à la tête de la LCR : utile au capital et internationaliste comme beau-papa Krivine, on rappellera pourtant que c’est en mettant des pauvres du tiers-monde en concurrence avec nos travailleurs, que vous démolissez le marché du travail français et que vous empêchez l’autodétermination d’une population homogène et qui n’est pas en concurrence contre une autre présence civilisationnelle. Voilà ce qui échappe aux communistes qui croient que l’homme est partout le même, hors-sol et sans attache culturelle...

"la régularisation de tous les sans-papiers n’est pas seulement un mot d’ordre antirépublicain, dans la mesure où elle fait fi des pré­rogatives de l’État. C’est aussi, et plus encore, un mot d’ordre anti-ouvriers, dans la mesure où c’est, par nature, la catégorie sociale la plus touchée par l’arrivée de nouveaux migrants"
Hervé Algalarrondo

"Il faut parler encore de ces travailleurs étrangers dont les grandes entreprises et le gouvernement organisent l’immigration massive en France, que celle-ci soit officielle où qualifiée de clandestine. Victimes de discriminations de toutes sortes, confinés dans les taches pénibles ou insalubres que le grand capital peut ainsi plus aisément perpétuer, contraints de vivre le plus souvent dans des logements vétustes des foyers misérables ou des bidonvilles, les travailleurs immigrés sont l’objet d’une exploitation scandaleuse.
Les gros patrons s’efforcent de les opposer aux travailleurs d’origine française, pour mieux exploiter les uns et les autres."

G. Marchais, Le défi démocratique, 1973


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