MaQ : "Réussir à s’alimenter (à se vêtir, à se chauffer etc.) par soi même sans passer par les industries, pour moi la solution est là …"
Ah, vous changez de sujet.
Bon, MaQ, soyons sérieux deux minutes :
1. Est-ce que vous pouvez vivre là tout de suite maintenant comme vous dites qu’il serait bien de vivre ? Je pense que NON. Comme la plupart des gens. Donc, c’est de la rêverie impuissante, ça consiste à imaginer que la solution idéale est de toute façon impossible à mette en oeuvre et qu’en attendant la possibilité de faire vraiment très bien...on ne fait rien du tout. Or, une personne qui habite en ville et qui devient végétarienne, c’est possible et c’est la décision qui aura le plus d’influence sur l’économie mondiale qu’elle puisse prendre. C’est faisable ici et maintenant et cela a un effet (politiquement il faut supposer que tout le monde fait comme nous).
2. A supposer que vous puissiez faire comme vous dites, alors vous allez vous rendre compte que manger très peu de viande fait justement partie de la quête de l’autonomie !! Parce que ce qui est vrai au niveau macro-économique est aussi vrai au niveau d’une petite communauté ou d’une ferme ou même d’un individu isolé. Est-ce que vous aller tuer la vache ou vous servir de sa force pour retourner la terre de votre champ et planter des légumineuse riches en protéines ? Vous préférez manger des oeufs tous les jours ou la poule en une fois ? Vous passerez combien de temps à chasser ?
3. L’industrialisation n’est pas mauvaise en soi. Un haricot ramassé à la main n’est pas meilleur qu’un haricot ramassé à la machine. Vous ne voudriez pas aussi qu’on fabrique les vis et les boulons un par un à la main ? La critique de l’industrialisation en général peut être entendue, mais ce n’est pas la question ici. Ici, c’est une diversion pour ne pas lâcher votre beef-steak.