• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de freiheit

sur Quand la mémoire traumatique devient un enjeu face à la justice - Outreau 3


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

freiheit 23 mai 2015 11:33

Pathétique....Delay et Legrand sont les seuls à connaître la vérité. Chacun joue sa partie en avançant leurs motivations à qui veut bien les entendre. Ce qui les animent véritablement, ils se le gardent pour eux. Dans ce genre de procès où chacun dit "sa vérité" les magistrats, qui malgré les discours lénifiants, ne feront pas l’économie de leur propre partialité, abandonneront très vite la notion de "justice". Les ayatollas de la "pureté de l’enfant qui ne peut inventer ou mentir", de la "parole de l’enfant qui est parole d’évangile" ou de la "mémoire traumatique" qui explique opportunément toutes les absurdités du discours nous resservent une pseudo-science vaseuse concernant le cerveau, la mémoire et le traumatisme où l’on peut dire tout et n’importe quoi car il sera impossible de prouver qu’ils sont eux-même souvent à la limite du discours délirant. La propagande, le militantisme, leur histoire personnelle feront que la mauvaise foi pourra pleinement s’épanouir.

Juste un petit rappel. Mr delay n’est plus un enfant. Mais à en croire nos intervenant, qui visiblement ne doutent pas de ses propos ont une explication toute prête pour toutes les contradictions, les approximations ou les incohérences. Ils posent comme principe que si tout enfant qui évoque des abus sexuels ne peut pas mentir, l’adulte qu’il est devenu devient également détenteur d’une parole dont nul ne peut également remettre en cause la véracité. Processus de victimisation qui loin de reconnaître en l’être abusé la réalité d’un préjudice aboutit à la création d’un être hors normes qui atteint à la perfection et la pureté. Toute remise en cause de cette parole confine ainsi au sacrilège.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès