Pour inscription ; O Crux ave, spes unica = Salut ô Croix, unique espérance
http://www.inxl6.catholique.fr/article2930.php
extraite d’un hymne composée par Venance Fortunat. Cette inscription est assez classique et n’a rien de très mystérieux.
A mon avis, il n’y a pas de faute, comme le précise le sujet, mais une
phrase dont les mots sont collés les uns aux autres, sans espaces. le
"S" de "spes" a été gravé curieusement sur la première ligne. En
regardant bien, ça m’étonnerait que ce fut par manque de place vu que
les lettres de la première ligne sont très serrées, alors que celles de
la deuxième sont relativement espacées et auraient très bien pu, à mon
avis, accueillir le "S".
Un choix délibéré de la part des sculpteurs ou une simple erreur ? Etrange...
Par ailleurs, voici quelques liens intéressant qui pourrait amener à un début de réponse à propos des symboles de la croix :
Marque de tacheron :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marque_de_t%C3%A2cheron
Article sur l’étude des marques de tailleurs de pierre :
http://camargue-insolite.over-blog.com/article-etude-sur-les-marques-de-tailleurs-de-pierre-65794369.html
Quand aux faces sculptés cela fait aussi référence à des stèles très rependues dans le pays Basque , les stèles discoïdales.
Voici une stèle qui en est très proche :
http://www.eke.eus/fr/categories-dalbums/patrimoine-basque/centre-dinterpretation-des-steles-discoidales-de-larceveau/centre_d_interpretation_steles_larceveau28.JPG/image
Et pour les férues d’alchimie, je leur conseillerai de médité sur SEL, Soufre, Mercure peut être trouveront ’ils ? la Pierre Philosophale.
Je ne crois pas que c’est à voir avec un ésotérisme millénarisme près colombien, même si un linteau d’une église mexicaine en est proche, mais plus top un baroque.
Et un commentaire pour la fin :
Jules Boucher,– l’auteur du célèbre ouvrage la symbolique maçonnique, qui devint la « bible » des Francs Maçons,– écrivit un article 10 ans plus tard dans
la revue « Consolation » pour commémorer l’événement.
« La croix d’Hendaye, par la
décoration de son piédestal, se montre bien le plus singulier monument
du millénariste primitif, la plus rare traduction
symbolique du chiliasme, que nous n’ayons jamais rencontré. On sait
que cette doctrine, acceptée tout d’abord puis combattue par Origène,
saint Denys d’Alexandrie et saint Jérôme, bien que
l’Église ne l’eût point condamnée, faisait partie des traditions
ésotériques de l’antique philosophie d’Hermès »