@Gollum
« Au soir de ma vie j’en suis venu à penser qu’il
faut être bon partout sinon il y a déséquilibre. »
C’est à dire
que ce choix représente un retour au néolithique avant que le monde
ne bascule dans la société de l’avoir, celle de l’état, de
l’argent, de César ou de Moïse d’ailleurs, celui de la loi et
non de la foi proposé par l’insurrectionnel Jésus et ses
métaphores hautement philosophiques et tellement proches de l’homme
libre. Modélisation absolue du Samaritain, de l’homme debout à
l’écoute du monde et de l’autre. Le guerrier pacifique des
amérindiens.
A l’époque des
chasseurs cueilleurs et des artistes rupestres, pas de
spécialisation, mais une expression de complétude. Pas de loi,
d’état, le sacral, le tout de l’être, l’ancêtre du sacré
introduit par les religions qui vont fausser à travers le temps la
relation privilégiée de l’homme au divin. Le monde est dans le
divin et le divin est dans le monde.
Les systèmes se
sont appropriés la vie radicale, c’est à dire originelle, en
asservissant l’homme.
La solitude peut
être un réflexe parmi d’autres pour revenir modestement au
sources primordiales, d’autant qu’elle devient plénitude et
joyeuse naturellement.