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Commentaire de Semi Kebab

sur Eric Guéguen : "je fais partie de ces français" !


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Semi Kebab 23 août 2017 15:11

@yoananda
cépafo....

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Dirait Perceval dans Kaamelott smiley Me refais la série en ce moment, magique ce Astier...

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Mais non ... on a préférer tout foutre en l’air pour ne pas être accusés de racisme.

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C’est vrai mais c’est général cet état d’esprit, et ça a été conceptualisé par pas mal d’analystes et observateurs, le mécanisme du processus de mise en place de l’auto détestation du mâle blanc hétéro de plus ou moins 50 ans. Ca touche toute la société occidentale, en France, en Suède (aucune colonies à se reprocher pourtant), Norvège, Allemagne, jusqu’aux USA. 

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Comme on a plus de guerre réelle pour se salir les mains, faut bien trouver des raisons pour se foutre sur la gueule, que ce soit idéologique, économique, tant que c’est sans arme ni goutte de sang, ça nous donne bonne conscience. Tous ces groupuscules divers et variés qui se politisent pour faire valoir leurs revendications identitaires et/ou moraux. Les féministes qui se sentent opprimées parce qu’elles ont lu une fois Christine Angot, se sont faites pincer les fesses dans la rue, peuvent chouiner sur leur lamentable condition de femmes pour s’affranchir de toute culpabilité de ressembler à un éléphant alors que la mode est aux anorexiques, c’est la faute à l’homme blanc hétéro si elles sont mal baisées, c’est sûr...

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Les charlots don quichotte pas secs derrière les oreilles y compris à passé la cinquantaine pour certains, qui se trouvent un hitler et un staline à chaque coins de rue ou derrière chaque statut facebook qui bondissent à la moindre occasion pour se défouler, se vider de leurs frustrations personnelles et avoir le sentiment d’être des héros de guerre (antifas/fachos) qui luttent pour une cause noble (haha)

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Toutes ces minorités sexuelles qui, se sentant pousser des ailes depuis que des associations de profiteurs leur ont fait miroiter une revanche d’avoir été brimées dans leurs enfances pour leurs différences trouvent que tout le monde devrait trouver cool d’avoir une bite dans le cul, une dans la bouche pendant qu’on vous tatoue les fesses au fer rouge... Les déviances doivent devenir la norme afin d’éviter les quolibets et autres brimades en cours de récré, c’est un concept en effet.. Quand tout le monde sera pédé, transgenre et quadrisexuelozoophile, plus personne pour pointer du doigt celui qui n’a jamais enculé un cheval. La normalité deviendra honnie... Au nom de l’"égalité pour tous"

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A se demander ce qui est le mieux finalement, une bonne grosse guerre mondiale pour avoir des trente glorieuses après, un moment de répit où tout le monde il est beau il est gentil parce qu’on vient de se prendre des bains de sang à friser l’indigestion jusqu’à la lie, ou alors une tension sociale permanente, une guerre civile larvée, des conflits sourds constants entre des groupes sociaux de plus en plus revendicatifs, divisés et hostiles, le temps que les esprits se reposent puis se réchauffent à nouveau, suffit d’un rien, d’une étincelle, d’un Elvis Presley pour rallumeeeeeeeeeeer le feu, rallummmmmmmmmeeeeeeeeer le feuheu... Puis finir par un mai 68 où il est interdit d’interdire, partouze généralisée et en route pour un monde meilleur, c’est en tout cas, ce qu’on avait promis aux générations comme la mienne et celle de Guéguen... C’est peut être cette cruelle désillusion qui nous rend si amers.... Le fait de ne plus pouvoir rien dire sans créer une polémique à la con, le fait que nos valeurs ont été torturées jusqu’à l’inversion totale, le fait que la nature humaine revienne au galop après avoir été tant niée, le fait qu’à force d’interdire d’interdire plus rien n’est permis car ceux qui sans entrave ont joui, nous ont laissé que des dégâts à réparer, des dettes, des bordels à nettoyer, héritage aussi lourd que celui de reconstruire une ville après un bombardement "allié", peut être même bien plus lourd, car la pierre c’est facile à manier, un immeuble détruit, suffit de quelques portugais au pied du mur et le tour est joué mais des esprits humains anéantis à grande échelle, va falloir plus que quelques psychiatres juifs pour les remettre sur les rails de manière durable...

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N’en déplaise à Gérard Miller et Bêbette Badinter


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