On fait pas parler les morts.
Si de son vivant Che Guevara avait eu à s’exprimer sur cette rhétorique suppliciale, émolliente, empreinte de mièvrerie incantatoire à l’égard de sa personne ou de quiconque ayant combattu à ses côté, il est plus que probable qu’il y ait apporté une réponse aussi cinglante que distante.
Son mépris face aux risque, dangers et à l’exposition de sa propre existence de combattant mérite d’autres éloges que cette référence aux martyrs, ds l’acception originelle du terme - celui qui supporte des sévices au nom de ses croyances et non celui qui les inflige à autrui de manière cruelle et indifférenciée selon la sémantique dévoyée à l’œuvre de no jours-
Il n’est pas plus certain qu’il eut accepté le rôle de héros ou de faire valoir à une entreprise d’exploitation ou de faire valoir aux bonnes consciences à l’existence confortable ou à des auteurs (celui de l’article n’étant pas particulièrement visé) en mal de sujets ou de lecteurs.
Che Guevara était probablement iconoclaste, refusant l’ordre et les croyances établis,
l’imaginez vous un instant vénérer sa propre image ?
de la part de certains auteurs, le doute n’est pas requis.