medialter
9 novembre 20:38
@Mao-Tsé-Toung
"je vous ai proposé, depuis longtemps, quant à moi, une
première approche, où grecs & hindous antiques coïncident tous
deux, autour du dévoilement"
*
Tu enfonces des portes ouvertes depuis longtemps, mon ami, mais tant
que tu as l’impression de découvrir quelque chose, au moins c’est
positif pour toi. Les rapports entre le bouddhisme tantrique et
l’alchimie sont établis même par les universitaires (voir Bonardel ou
Faivre), c’est dire son évidence puisque maintenant étudié dans le
domaine profane. Dans les 2 cas, on a une pratique réalisatrice qui
résout la difficile équation posée la Gnose (hermétique à l’origine) de
coexistence de son dualisme avec l’Unité. Le 2 devient 1 par conjonction
du grand mariage (Civa/Shakti ou Soleil/Lune). Mais les 2 pratiques
sont surtout des pratiques de salut, à des années-lumières de la
misérable psychologie jungienne. Enfin si t’es encore bloqué à Jung,
Canseliet c’est hors de portée pour toi, je suis sûr que t’as jamais
ouvert un de ses livres, ou alors t’as essayé, et tu t’es évanoui
*
"Au fait, l’oiseau !"
*
L’oiseau au sol indique son stade terrestre. Il y a 2 interprétations
possibles pour un oiseau au sol ; On est dans l’oeuvre au noir, et
c’est un corbeau, ou son aspect volatil a été fixé par la matière, et on
est dans l’oeuvre au blanc. Compte tenu du contexte, avec le Rebis au
centre, je pencherais pour la seconde hypothèse.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
@medialter
... évidemment :
« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».
etc, etc
-----------------------------------------------------
wikipedia :
Table d’émeraude
Planche représentant une version latine de la Table d’émeraude gravée sur un rocher dans une édition de l’
Amphitheatrum Sapientiae Eternae (1610) de l’alchimiste allemand
Heinrich Khunrath.
La Table d’émeraude (Tabula Smaragdina en latin) est un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique.
C’est un texte très court, composé d’une douzaine de formules
allégoriques et obscures, dont la fameuse correspondance entre le macrocosme et le microcosme : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».
Selon la légende, elle présente l’enseignement de Hermès Trismégiste,
fondateur mythique de l’alchimie, et aurait été retrouvée dans son
tombeau, gravée sur une tablette d’émeraude. La plus ancienne version
connue se trouve en appendice d’un traité arabe du VIe siècle. Bien qu’il s’agisse initialement d’un texte de magie talismanique, une erreur de traduction en latin au XIIe siècle, a conduit à en faire un texte d’alchimie, largement commentée au Moyen Âge et surtout à la Renaissance.
Malgré le discrédit scientifique de l’alchimie et le développement de la chimie moderne au XVIIIe siècle, elle a continué à fasciner occultistes et ésotéristes.
-----------------------------------------------------
Merci pour votre contribution
Quant à l’oiseau ; merci beaucoup pour la récitation de votre dogme, mais ce n’était pas -encore une fois- la question que je pose :
@TOUS
"l’artiste" a représenté -parution du traité d’alchimie* concerné en 1550 pour être précis- un oiseau au sol : ok !
mais il n’a pas représenté un corbeau : ok ?
Alors
QUEL OISEAU A-T-IL REPRESENTE ?
(that is the question)
Merci
*attribué par certains à Arnau de Vilanova