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Commentaire de Belenos

sur Polony VS Glucksman - SYRIE - Polony : les frappes sont un simulacre !


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Belenos Belenos 16 avril 2018 22:49

@medialter
"dès qu’on met la sincérité de quelqu’un en doute, on est un parano, un danger public, un salaud."

Quand on le fait systématiquement, d’une manière irrationnelle et avec agressivité, c’est effectivement un symptôme. 

"Personnalité paranoïaque : résumé des principaux critères du DSM-IV

Il s’agit d’une personnalité caractérisée par la méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées de manière malveillante, par le soupçon constant et par une rigidité flagrante de pensée et de raisonnement : le trouble de la personnalité paranoïaque, est aussi dur à vivre pour l’entourage du patient que pour le patient lui-même ; un syndrome pour lequel le traitement est difficile et bien souvent aléatoire...

L’hypertrophie du moi est flagrante : celui-ci est caractérisé par une importante surestimation de soi, qui s’exprime souvent par un autoritarisme prononcé. Le sujet est orgueilleux, égocentrique, sûr de ses bons droits et de ses opinions, qu’il veut imposer aux autres. Il est décrit comme peu affectif, et il met d’ailleurs lui-même un point d’honneur à se décrire comme objectif, froid et rationnel.

La fausseté du jugement est caractéristique ; il s’agit d’une absence d’autocritique, le raisonnement se voulant logique, mais les idées s’appuient en fait sur des a priori subjectifs qui conduisent le sujet à ne pas tenir compte du contexte global de la situation, ni des arguments d’autrui. Tous les arguments, qu’ils soient positifs ou négatifs, sont généralement voire systématiquement rejetés par le paranoïaque. On parle de psychorigidité (pensée psychorigide).

La méfiance et la susceptibilité conduisent le sujet à vivre dans l’attente d’être trompé. Cela explique pourquoi il se sent facilement dédaigné, non évalué à sa juste valeur, mais aussi pourquoi il se froisse si facilement.

Les relations sont très dures pour le paranoïaque et pour son entourage, étant donnée l’installation d’une certaine boucle comportementale (le sujet est méfiant,... son entourage va lui dire moins de choses... ce qui va justifier la méfiance du sujet...). Les relations familiales sont caractérisées par l’autoritarisme, le paranoïaque étant perçu par ses proches comme un véritable tyran." Source : Cours de psychopathologie - Licence - Université de Dijon


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