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Commentaire de ezechiel

sur Quand Tariq Ramadam répondait déjà à Eric Zemmour, sur les prénoms français


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ezechiel ezechiel 19 septembre 2018 23:51
Tariq Ramadan n’est peut-être pas le mieux placé pour défendre les prénoms d’origine maghrébine ou africaine.
Son objectif reste la constitution d’un état islamique gouverné sous la charia par des musulmans non assimilés  :

« Il se trouve dans le Coran à peu près 228 versets (sur 6 238) qui traitent de la législation générale (code civil et pénal, droit constitutionnel, relations internationales, ordre économique, etc…) »
(page 36)
« La Révélation traite en effet de toutes les sphères de l’activité humaine : de l’ordre économique, du projet social, de la représentativité politique. »
(page 35)
« De fait, en matière législative, les choses sont claires. Le Droit Islamique, dont on parle tant aujourd’hui, c’est d’abord l’ensemble des règles générales stipulées par le Coran et la Sunna. »
(page 38)

4. Le choix du responsable de la nation (le président ou l’imâm – celui qui se place devant -) peut être délégué au Conseil de la shûra (ou aux conseils régionaux, s’il en est) mais il peut également être le fait de la population. Encore une fois, le principe de choix du peuple est inaliénable en islam ; la forme que prendra sa réalisation peut dépendre d’un grand nombre de facteurs historiques, géographiques et même culturels. L’idée d’un mandat à durée déterminée ne contrevient pas aux enseignements islamiques.

5. Le président de la nation est donc choisi par la communauté (hommes et femmes doivent avoir le droit de participer à ce choix). Comme n’importe quel président lié par la constitution de son pays, il se doit de respecter les principes de références islamiques et en cela, il en est le garant devant le Conseil de la shûra (et devant le peuple) à qui il doit rendre compte de sa politique générale et de celle de ses ministres. C’est très exactement ce que faisait Abou Bakr et Omar, et c’est bien en ce sens que s’articulent, dans les sociétés modernes, les instances exécutives et législatives.
(page 97-99)

Rassurez-vous, dans l’état islamique de Tariq Ramadan, les mécréants seront "protégés" :

« on appelle les citoyens n’étant pas de confession musulmane les « ahl dhimma » ou « al mû ahidun », « ceux qui ont passé un contrat », ce contrat est clairement un contrat de protection des personnes et de leur droit fondamentaux. L’Etat s’engage à leur offrir toutes les conditions qui leur permettent de vivre sereinement. lIs ne sont pas soumis à l’impôt social purificateur(zakat) qui est le troisième pillier de l’Islam, ni au service militaire : en échange de cette protection, ils sont tenus de payer un impôt, la « jazya », qui est l’équivalent d’une taxe militaire. »

Tariq Ramadan - Islam, le face à face des civilisations


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