@sls0
Sans même parler de
missions additionnelles de maintien de l’ordre, comme l’explique la Cour des
comptes (que je cite à la fin de mon article) à propos de la préfecture de
police de Paris : chaque fonctionnaire avait en charge 323 dossiers en
2018. Rapporté au nombre (officiel) de jours ouvrés cette année-là (soit 253),
cela fait environ 1,3 enquête à mener chaque jour. Dans ces conditions, comment
imaginer que toutes les affaires puissent recevoir l’attention qu’elles
méritent ?
La justice se trouve
dans une situation similaire, ce qui peut aboutir, comme hier à Nîmes, à la
libération d’un homme condamné à 30 ans de réclusion pour l’assassinat de son
ex-compagne faute de pouvoir organiser son procès en appel dans un délai raisonnable,
c’est-à-dire inférieur à deux ans !