Laissez-moi être clair et un peu abrupt sur ma position : la
thèse centrale du film, que j’ai regardé avant de faire cette vidéo, n’est pas
nouvelle. L’idée d’un complot mondial de manipulation des masses à travers la
5G et/ou les puces RFID, ou même d’extermination des peuples à travers
l’utilisation des vaccins est un délire qui circule dans certains milieux
depuis des années.
J’ai toujours de la peine à suivre ces débeunqueurs à fèques
niouzes (et pas merci pour leurs mots qui ne disent que le mimétisme de la branchouille), mais il m’en présente pleinement la raison dans l’entame de cette
vidéo.
On a le droit d’être pour ou contre le Nouvel Ordre Mondial :
c’est une question d’opinion, pas de pathologie. Stigmatiser quelqu’un contre
le NOM, en lui déversant, sans le consulter, le contenu de la boite à amalgames
« complotiste » : c’est vandaliser le débat.
Ce n’est pas la
même chose de présenter ses explications indiquant pourquoi on est pour le NOM,
que d’expliquer pourquoi ceux qui sont contre sont des idiots. C’est la posture
récurrente des débonqueurs de youtube et factcheuqueurs des médias de déplacer
une argumentation sur ce qui leur semble vrai vers une argumentation expliquant
pourquoi la pensée antagoniste est celle des imbéciles.
On a le droit (en tout cas moi), de suivre la convergence
des intérêts de groupes supra-nationaux, quels qu’ils soient, vers un pilotage du monde sans
consultation démocratique. Aussi de s’interroger sur les effets de la
concentration mondiale des pouvoirs sur nos existences. Et pour ceux qui
refusent la concentration des pouvoirs, de faire entendre leurs raisons. Se
méfier des abus de pouvoirs, ce n’est pas une maladie, c’est un vieux réflexe de
protection dans l’histoire humaine.
Des paranos, des ténébreux, des idiots de villages, il y en
a toujours eu. Comme les menteurs, les soumis, les égoistes, les autodidactes,
les charismatiques, les généreux, etc… C’est une constante sociologique. C’est
la même chose que de vouloir résoudre le problème du dernier de classe qui fait
tache, en retirant celui-ci : l’avant dernier devient le dernier. Le réel ne se
dénigre pas.
Dans le documentaire, Hold-Up, il y a à boire et à manger, en effet. C’est un documentaire long pour un sujet vaste. C’est
une recension des réflexions que soulèvent l’épidémie et sa gestion. Elle
offre des mots et des problématiques pour ceux qui ont sentiment diffus devant
les incohérences de cette gestion. Et qui se sentent le besoin de sortir de la
cage à pensées martelées par les médias, chambres d’échos du pouvoir au lieu d’être un reflet du réel.