@sls0
Hum ... c’est au contraire le summum du tout et n’importe quoi que tu nous racontes :
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Oui, l’hydroxychloroquine a prouvé son efficacité partout, à condition qu’elle soit bien dosée, comme l’argumente en connaissance de cause le Dr S. Bhakdi, médecin spécialiste en infectiologie et microbiologiste en Allemagne.
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Je vais citer une source inhabituelle ...
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L’Afrique est la partie du monde qui a été le moins touchée par la
Covid-19. Ce continent de 53 pays et de plus de 1,2 milliard d’habitants
a mieux résisté et combattu la pandémie qu’ailleurs. Deux exceptions :
le Nigeria et l’Afrique du Sud, où la situation ressemble à celle de
l’occident.
On pensait que la Covid-19 allait ravager l’Afrique, mais la
catastrophe n’a pas eu lieu jusqu’à présent. Le continent a su vite
s’organiser. Parce que, au plan scientifique, beaucoup de pays africains
luttent déjà contre d’autres épidémies, comme Ebola, la tuberculose ou
le VIH. Les États ont été très réactifs et se sont appuyés sur la
coopération régionale.
Plusieurs pays africains font néanmoins exception et ont été
particulièrement contaminés, à commencer par les deux plus grandes
puissances économiques du continent : le Nigeria et l’Afrique du Sud. (Afrique du Sud, qui je le rappelle a fait les mêmes erreurs que les pays européens, pour le Nigéria, j’ignore, mais il doit y avoir une explication.
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Perso, je sais qu’en Afrique du Nord, il y a moins de cas et les premiers grands clusters avaient tjrs pour origine de gens qui venaient de l’étranger ... Exemple, Blida en Algérie où une famille de 6 personne avait contribué à faire développer le Covid de manière exponentielle ... ça a été stoppé avec des moyens rudimentaires (heureusement, il y avait la Chine et la Russie pour le matos), surtout que peu de gens respectaient les gestes barrières.
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Plus récent : Au Sénégal, un traitement avec de l’hydroxychloroquine : "On ne suit pas aveuglément l’OMS".
Extraits :
Alors que l’OMS a déconseillé l’hydroxychloroquine comme
traitement préventif de la maladie liée au Covid-19, le chef du service
des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann à Dakar n’a jamais cessé
de l’utiliser, en association avec une autre molécule : l’azithromycine.
Pour "Marianne", le chercheur dévoile les premiers résultats de son
étude rétrospective.
En
France, l’hydroxychloroquine (*) a été comme éclipsée depuis l’avis
défavorable de l’OMS en octobre dernier pour son utilisation comme
traitement pour les malades atteints du Covid-19. Malgré la mauvaise
presse internationale, le Sénégal poursuit son traitement à base
d’hydroxychloroquine, associé à une autre molécule : l’azithromycine.
Une utilisation sans discontinuer depuis le 19 mars 2020 qui a permis au
docteur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de
l’hôpital Fann à Dakar et professeur titulaire de la chaire
d’infectiologie de l’université Cheikh Anta Diop, d’établir plusieurs
analyses sur son efficacité au fil des mois.
Jusqu’ici, le Sénégal
enregistre officiellement 39 664 contaminations et 1 087 décès depuis le
début de la pandémie. Inspiré par les travaux de l’infectiologue
marseillais, Didier Raoult, le docteur Moussa Seydi est devenu une
référence en matière de lutte contre le coronavirus dans son pays.
Entretien.
Q_Marianne : Quelle est la situation épidémique au Sénégal ? L’état des hôpitaux ?
R_Moussa Seydi : On
observe une baisse constante du nombre de nouveaux cas, du nombre cas
graves ainsi que des décès. À l’hôpital Fann, où nous recevons le plus
grand nombre de cas sévères, seule la moitié des lits réservés au Covid
sont occupés.
Comment l’expliquer ?
C’est
multifactoriel. D’après moi il y a des facteurs que l’on peut qualifier
de certains, d’autres de probables et d’autres encore qui
restent inconnus. D’abord, il est certain que le confinement, même s’il
n’est pas très strict au Sénégal, ainsi que le début de la vaccination
ont contribué à cette baisse. Nous avons vacciné en priorité les sujets
les plus à risque, les personnes âgées et les personnes avec des
comorbidités. Plus de 60 % des cas sont recensés à Dakar et à Thiès et
c’est là où l’on vaccine. Aussi, probablement, que le facteur climatique
joue dans cette baisse. Avec le froid qui s’en va et on constate que le
nombre de cas diminue. Mais rien n’est sûr quant à cette théorie. C’est
simplement une possibilité, peut-être conjuguée à autre chose. Pour les
facteurs inconnus, on sait que toutes les épidémies suivent une
évolution, que l’on fasse quelque chose ou pas.
Q_ Il y a un an, vous disiez auprès de Marianne
observer de bons résultats avec la mise en place d’un traitement à
l’hydroxychloroquine associé à l’azithromycine, inspiré de celui du Pr
Raoult. Qu’en est-il aujourd’hui ?
R_Nous
continuons de l’utiliser. Depuis, et nous avons fait plusieurs analyses
intermédiaires qui nous permettent de dire que ce traitement est
bénéfique. La dernière que nous avons faite a porté sur pratiquement 1
000 patients. 926 pour être exacte. Dans ce contexte international où
les avis et les résultats sur cette association divergent, il est très
important pour nous de réaliser ces analyses intermédiaires par rapport à
nos méthodes.
Q_En octobre dernier,
l’OMS indiquait que le traitement à l’hydroxychloroquine apparaît comme
"avoir peu ou pas d’effet sur les patients hospitalisés, que ce soit en
termes de mortalité, de mise sous respirateur ou de durée
d’hospitalisation". L’institution va même jusqu’à déconseiller son
utilisation. Une conclusion livrée au terme de six essais contrôlés et
randomisés réunissant près de 6 000 participants. N’avez-vous pas
l’impression d’être à contre-courant ?
R_L’OMS
est une institution prestigieuse et respectable. Je ne fais pas partie
de ceux qui lui jettent la pierre. Il se trouve que je suis un
scientifique, et le scientifique n’a pas d’états d’âme. Il se base sur
des faits et prend ses responsabilités. En faisant mon travail je trouve
des résultats éloquents et ils comptent davantage que les
recommandations de l’OMS.
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Bref .. D’aucuns préfèrent suivre les recommandations institutionnelles, malgré leurs nombreuses contradictions plutôt que de se poser les bonnes questions ... Voilà où nous en sommes et, ce qui bloque toute action à prendre de bonnes dispositions.