@Gaspard Delanuit
Ce que vous postulez, c’est qu’on peut anéantir le mal
en tuant un corps physique. Mais ce n’est pas certain, c’est seulement
une croyance matérialiste que vous prenez pour une évidence. Avez-vous
envisagé l’hypothèse qu’il soit préférable, lorsque c’est possible, de
maintenir le plus longtemps possible un monstre enfermé dans un corps
physique, et ce corps lui-même enfermé dans une cellule physique ?
Je l’ai envisagé.
Le problème de ce genre de réflexions, c’est qu’on va inévitablement devoir faire des postulats métaphysiques pour trancher la question.
Si on est matérialiste et individualiste, alors, le tuer immédiatement fait sens.
Si on croit en la réincarnation, alors la, le tuer tout de suite risque de le faire revenir encore plus véner, donc vaut mieux lui "donner une leçon qu’il n’oubliera pas". Ceci dit, rien ne dit que la prison à vie sera cette leçon car ça pourrait, au contact d’autres personnes violentes, empirer la chose.
Si on est matérialiste mais que le gus en question fait partie d’une "armée", le tuer pourrait faire de lui un martyr et provoquer des vocations.
Etc ...
Tout dépends donc.
En l’occurence "combattre le mal à la racine" ... faudrait déjà qu’on la trouve cette racine et c’est plus de la réthorique qu’autre chose ce genre d’affirmation.
Pour ma part, je trouve qu’être contre la peine de mort, ce n’est pas non-dualiste comme positionnement. (puisque vous avez dit être sur la voie du non dualisme)