Un cas
intéressant ce Bégaudeau.
Il rame
comme un malade confronté aux réalités que lui balance à la face le journaliste :
les ouvriers ont pris la fuite, toton Marx s’est retrouvé tout seul !
Lui qui se
réclame justement des réalités les plus basiques, celles qui gouvernent les
rapports sociaux ! Confronté aux
réalités, il devient confus, il sombre, son brio d’intellectuel spéculatif ne
le sauve pas, au contraire.
Enfermé dans
son dogme marxiste, où le fait de travailler pour un propriétaire serait
destructeur de l’âme (l’aliénation ?), où les processus impliquant la
valeur d’échange et la marchandise seraient quasi mortels ( ?).
Cet
enfermement le rend aveugle. La culture, la nation, l’immigration ? Balivernes
que tout ça. Un clone de Macron en elque sorte. Sauf que pour Macron, c’est la finance
mondiale et le progressisme qui le passionnent, le reste il s’en fout. Begaudeau, lui, c’est l’injustice
(bien réelle) des rapports sociaux et la haine du bourge qui le passionnent, le
reste, il s’en fout.
Bégaudeau,
Macron : deux autistes unidimensionnels (Marcuse), potentiellement
totalitaires.