Dans ce style de guerre compter les m2 gagnés par l’un ou par l’autre est d’un ridicule déconcertant. Ce qui est en jeu et a été répété à l’infini par les russes c’est la démilitarisation de l’Ukraine. Cad la destruction de l’armée européenne, construite grâce aux accords de Minsk et à la signature en mon nom de ces accord par Mr Hollande dans le seul but de réarmer et développer la puissance militaire de l’Ukraine et ainsi préparer la guerre qu’ils déclareront quand le dictateur outre atlantique le déciderait. Mr Hollande a signé en mon nom mais ne m’a pas consulté il l’a fait sur ordre du dictateur et de ce fait a engagé a engagé ma responsabilité et mon honneur. Il a donc bafoué ma parole et la réduite à une merde.
Ce style de guerre n’a donc à voir qu’avec le volume de perte subi par les 2 camps. Les opérations se déroulent sur une zone appelée "grise" où il n’y a plus d’habitants et les maisons sont en ruine. Pour les russes il n’y a aucun intérêt d’aller plus loin, ce qui amènerait plus de destructions. Les ukrainiens apparemment s’en foutent, peut-être qu’ils voient ces territoires comme peuplés de collaborateurs qui doivent être expulsés. Les opérations se déroulent suivant un perpétuel va et vient sans réelle finalité territorial :
les ukrainien lancent une vague d’assaut sur différents point, les russes quand l’arrosage préparatif de l’artillerie commence, se replient ("repositionnent"), les ukrainiens avancent et occupent le terrain bien connu des russes. Ceux-ci depuis l’arrière se mettent à arroser le terrain archi connu : la moitié du personnel et du matériel reste sur place et les russes retournent voir les résultats, un grand coucou, changement de main puis ils attendent l’arrosage suivant. Quand il redémarre on recommence l’histoire. Le seul résultat qui intéresse les russes c’est ce qui reste sur le terrain tout en limitant au maximum les pertes. On comprends très bien que dans ce jeu s’il n’y a pas une progression de dizaines de km avec une largeur allant s’amplifiant, le dernier ukrainien sera vite atteint et il ne restera plus grand monde à l’arrière, ce que les ukrainiens ont (ou n’ont pas) compris mais sont entraînés, peut-être malgré eux, dans un cercle infernal que semblent très bien contrôler les russes (poches à feu, résultat OTAN et moral des troupes, contrôle dans la direction des gains territoriaux).
Les Tytelman et autres Simplets qui relayaient la faillite de l’aviation russe sont bien mal à l’aise quand un pilote de la propre armée ukrainienne en décrit la situation dramatique sur CNN "Russia still maintains air superiority".

Bref on reste dans le jeu vidéo mais la réalité c’est "Le Chemin de Dames".