@Gollum
Holà calmos... J’ai dit en dernière ligne qu’il y avait du positif donc je n’ai fait qu’une observation naïve rien d’autre.
Ouais, mais il y avait 11 autres lignes dans votre message...
Ok, je retire ce que j’ai dit, vous n’êtes pas sourd.
J’ai voulu être taquin, je n’ai peut-être pas vu que mon pistolet à eau était
un lance-roquette. Il faut que je remette un peu d’ordre dans mon magasin.
Je reviens sur le perceptuel et l’intellectuel (et on
débarrasse ici Jean Keim).
Voir : https://youtu.be/8UUtan9aLTY?t=2131
, jusqu’à 37 : 08. Elle dit que le cerveau traite 10 milliards de bits
d’informations/ seconde (et le corps
10 millions), la pensée consciente : 16 bits/seconde. D’accord, vous n’aimez pas
Marc Henri et ces chiffres restent flottants : problème de méthode, de
compréhension des fonctions du cerveau, de pertinence à comparer avec des bits... Reste que la pensée consciente, (dans le lobe frontal du cortex qui a d’autres
activités) a été mesurée jusqu’à 120 bits/seconde pour une prise de décisions
complexe, le traitement de la langue a été mesuré à 39 bits/seconde (François
Pellegrino) … Par contre pour l’ensemble du cerveau, c’est encore insondable. Pour
le nerf optique à un million d’axones, chacun d’eux envoie plus d’un bit seconde,
ça fait une estimation basse de 11 millions de bits/seconde. Quand à la
capacité de mémoire de stockage, ça va jusqu’à 2,5 petaoctets (2,5 millions de
milliards ou de giga, d’octets), l’équivalent du Web en 2016). Bref, parmi toutes ces incertitudes, entre la
pensée consciente et le reste du cerveau, en traitement de l’info, c’est
incommensurable.
Si on prend les trois cerveaux de Mac Lean, schéma vieillot
maintenant, mais avec une clé de répartition introductive qui reste utile, le
limbique est la mémoire de la vie, des connaissances, des perceptions, sensations,
émotions, etc… C’est l’éponge qui boit tout, que vais ici appeler capteur. La pensée consciente est alors le lecteur qui prend dedans ce qui est
utile, en se rigidifiant avec l’existence à conduire. C’est dans le limbique que le lecteur pioche pour les intuitions, l’extra-sensoriel,
sentir des forces, des esprits, hypnotiser, deviner, etc…
Shombrun n’est pas la seule à être passée à l’électroencéphalogramme,
d’autres notoriétés du zen aussi. Et c’est bien dans la zone limbique que des
modifications sont constatées. Idem pour ceux atteints de pathologies mentales,
car le « lecteur » contrôle mal, est décalé… Il faudrait y passer
aussi des peintres célèbres d’art brut, qui sortent d’eux même des mondes
intérieurs hallucinants/hallucinés pour nous, en tout cas de paysages autres
que les nôtres.
On sait que les autistes ont un handicap social : le
lecteur fonctionne mal. Mais aussi ailleurs dans le limbique : Rain Man qui
« voit » immédiatement le nombre d’allumettes tombées de la boite,
Elon Musk qui a une perception qu’on n’a pas qui en a fait son avantage…
Et sans lecteur, on est sans contrôle avec cette éponge qui
ne fait qu’absorber : les délirants, sans doute ceux qui font des crises
d’angoisse, à cause d’une tension psychique qui le dévisse, etc…
En plus d’expériences "paranormales" que j’ai pu connaître de ci, de là (sans jamais de plantes ni champignons, pour ma part, juste avec mes cellules), j’ai été bien marqué par mes lectures d’Oliver Sachs, qui montre dans ses ouvrages plaisants à lire comment le cognitif peut élaborer d’autres normalités à partir de perceptions "autres", ou "décalées" de la réalité. Lui, c’est en médecine, mais ça marche tout autant en paranormal et je ne suis pas surpris que Sombrun rapproche les deux dans cette vidéo.