Bien. La seule chose apportée ici, c’est qu’en un mois, la pharmacovigilence a déclaré 8 arrêts cardiaques. Tout le reste n’est que bla-bla.

On parle bien de 8 cas rapportés par la pharmacovigilance, hein, pas de huit morts comme on essaye de nous le faire croire. Ces huit cas concernent vraisemblablement de l’automédication. A comparer à cette information :

« Un collectif de professionnels de santé affirme jeudi 22 mars que le mauvais usage des médicaments provoque le décès de plus de 10 000 personnes par an en France. »

Donc pour huit cas sur un mois rapportés par la pharmacovigilance, et non 10 000 décès par an, cet intervenant voudrait interdire l’hydroxychloroquine du marché. Très bien, mais alors pourquoi le paracétamol, lui aussi utilisé en automédication, et responsable d’un bon nombre de ces 10000 morts ne le fait-il pas bondir ? Il ne se foutrait-il pas un peu de nous sous son indignation ?

Au passage, comment extrapole-t-on "8 cas par mois" à "200 morts par ans" ? Mystère. D’après les maths qu’on m’a enseignées, 9x12, ça fait 96. Surtout que tous les médecins de plateaux nous ont bien expliqué qu’un cas rapporté d’effet indésirable n’est pas un effet indésirable, et que de ce fait, malgré les millions d’effets indésirables rapportés, il n’y a pas d’effet indésirable des vaccins anti covid.

Au passage encore, on remarquera, que contrairement à ce qu’impose la loi, cet intervenant ne déclare pas en début d’émission ses liens avec l’industrie du médicament.