@mmbbb : « ... la suite de cette guerre dépendra de l’élection américaine. Si Trump est élu, je ne pense pas qu’il veuille continuer celle-ci ... »
Qu’il ne veuille pas la continuer, peut-être. Qu’il ne la continue pas, rien n’est moins sûr. En effet, je m’interroge sur sa liberté de manœuvre face aux pouvoirs qui contrôlent la politique américaine (« État profond », complexe militaro-industriel, ...).
Quoi qu’il en soit, même si les États-Unis arrêtent effectivement de soutenir et de participer indirectement à la guerre (financement, armement, soutien logistique, actions militaires clandestines), cela ne signifie pas que leurs alliés fassent de même (ni que l’Oncle Sam les y autorise). Les déclarations et les accords récents passés par certains de nos dirigeants suggèrent plutôt que l’UE et/ou les pays de l’OTAN sont en passe de se substituer aux Américains afin de continuer et d’envenimer seuls ce conflit, évitant ainsi à ces derniers d’en subir les conséquences et leur permettant de s’investir dans d’autres guerres.
Le leitmotiv « jusqu’au dernier Ukrainien » pourrait bien se transformer en « jusqu’au dernier Européen », avec ou sans vitrification des belligérants encore en lice, puisque le mot d’ordre est d’abattre l’ours russe quoi qu’il en coûte.