@micnet
être à la fois déterminé tout en ayant un réel libre arbitre. C’est
impossible à concevoir dans notre dimension humaine mais c’est sans
doute envisageable à une autre échelle
je ne suis pas sûr de comprendre ta 2ème phrase, mais oui, quand tu laisse tomber la marotte du libre arbitre pour revenir à la réalité, il reste quoi ?
des degrés de libertés.
c’est tout.
La connerie du libre arbitre, c’est d’en faire un absolu (parce que fondé pour coller au texte biblique).
Dans la vie tu as plus ou moins de degré de libertés.
Tu peux fonder une démocratie sur cette notion, et elle sera plus "riche" et plus adaptée au monde réel que les lubbies du libre arbitre.
Ce ne sont pas des piques que j’envoies puisque dans la hierarchie des normes du droit, on retrouve la liberté et la possession d’âme tout en haut (et oui, même en France les fondements sont religieux ! une honte !)
quand tu démarres avec les "degrés de libertés", alors tu peux étudier ce qui te donne ou te prive de degrés de libertés. Et là, on peut étudier les limites de la démocratie, comme l’ignorance rationnelle, et plein d’autres trucs.
avec le libre arbitre, tu es conceptuellement coincé parce que le BUT de la notion de libre arbitre est religieuse avant tout, et elle vient comme clé de voute d’un système moral (ce qui est le but d’une religion : instituer un système moral) et pas philosophique.
Donc là, avec les degrés de libertés, on a un socle moins pourri (dans 500 ans on trouvera autre chose d’encore mieux... lol) que le libre arbitre dont on ne peut rien faire d’autre que des débats à la con sur des absolus métaphysiques hyppothétiques (moi je préfère une démarche apophatique).
les "degrés de libertés" sont un mélange de libre arbitre réel et de détermination en fait.