Les secrets du buteur
Ils consacrent leur carrière et leur vie à mettre des buts. Un tir raté et ils sont maudit, une frappe réussie et ils connaissent la gloire. Ces footballeurs jouent sur un fil conscient que leur sort peut basculer à chaque minute.
Pour ceux qui n’y connaissent rien au football, l’attaquant est un joueur dont la tâche principale est de concrétiser le jeu offensif de son équipe. Le rôle de buteur est un des plus médiatisés au football de par leur rôle décisif : ces joueurs sont chargés de marquer des buts et ainsi de faire gagner leur équipe.
Voici un reportage fascinant sur les buteurs et leurs secrets avec l’intervention de buteurs mythiques du championnat français dont Jean-Pierre Papin, Bernard Lacombe, Stéphane Guivarc’h, Sonny Anderson, Sylvain Wiltord, Djibril Cissé, Pedro Miguel Pauleta, Alexander Frei, Karim Benzema, André-Pierre Gignac, Mamadou Niang et Moussa Sow.
Certaines choses sont indispensables pour faire d’un attaquant un buteur :
-L’instinct du buteur : on nait buteur, on ne le devient pas, c’est un don. Le buteur frappe à l’instinct, et pour mettre certains buts réfléchir devient un obstacle. Les buteurs tentent des gestes instinctivement qu’aucune autre catégorie de joueur n’oserait tenter et parfois sans même voir le but adverse. Le ballon est attiré par lui, quelque chose semble inexorablement le diriger vers le buteur. Grace à son flair et à son anticipation, le buteur parait aimanter le ballon, il sent ou le ballon va arriver, sent la course et le placement requit pour l’avoir et le placer au fond des filets.
- Le travail : Le talent ne suffit pas s’il ne s’accompagne pas du travail. L’instinct du buteur est inné mais tout le reste se travaille. Le buteur se doit de répéter les gestes inlassablement devant le but en dehors des heures d’entrainement de l’équipe, simuler des situations pour se préparer à toute éventualité. On ne devient pas un grand buteur par hasard.
- Les modèles : les buteurs appartiennent à un ordre dans lequel chacun essaie de faire sien le plus beau geste des autres. Ils apprennent leur métier au contact d’un maitre qu’ils admirent, prennent exemple sur les autres attaquants et observent attentivement leurs rivaux pour apprendre d’eux.
- Le passeur : pas de grand buteur sans grand passeur. Leur relation se forge chaque jour au fil d’actions menées de concert à l’entrainement. Sans passeur, le buteur est orphelin.
- L’égoïsme : pour un buteur, l’égoïsme est une qualité. Un buteur doit marquer, c’est une évidence à laquelle aucun attaquant ne peut échapper, il ne sera jugé que sur cela. Marquer des buts doit être une obsession. La victoire de l’équipe c’est bien, mais la victoire en ayant marqué c’est encore mieux.
- L’amour : plus que tout autre joueur, le buteur doit se sentir aimé. Quand il ressent la confiance de son entraineur, de ses partenaires et de son public, tout devient plus simple.
- Le mental d’acier : Les gestes manqués entrainent le doute de l’entourage, les sifflets montent des tribunes, la presse s’en mêle et mine la confiance du buteur qui bascule en quelques matches du bonheur au cauchemar. C’est la part d’ombre du métier et tout buteur doit s’y préparer. Le meilleur moyen de se redonner de la confiance, c’est marquer.
Un reportage extraordinaire qui dépasse le simple cadre du football et du sport car on peut généraliser certains aspects de ce qui est nécessaire pour un être buteur à beaucoup d’activités de la vie.
Source : MisterFiFaFUT
Tags : Football
27 réactions à cet article
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Laisse béton, va. Initiative louable que les allergiques au foot - nombreux, ici - s’empresseront de railler. Toujours avec le même argument bidon : "Sans intérêt. Des racailles payées des millions pour taper dans un ballon." Lassant...
.Reportage déjà vu, mais merci quand même. Grand supporter de l’AC Milan, j’ai eu la chance de voir évoluer des buteurs hors pair tels que Shevchenko, Inzaghi, Crespo ; maintenant Balotelli. J’étais malheureusement trop jeune à l’époque du Milan de Sacchi, considéré par les spécialistes comme la meilleure équipe de tous les temps, avec le classieux Van Basten en pointe. Bref, autant dire que j’ai été et suis encore gâté. Mais, paradoxalement, l’attaquant le plus fort qu’il m’ait été donné de voir a brillé sous les couleurs de l’ennemi juré : l’Inter Milan. Il s’agit de Ronaldo ! Le vrai, hein, le Brésilien. Tout, il savait tout faire. Et puis, quel mental ! En 2001, alors que tout le monde le donne mort pour le football, suite à une énième blessure au genou, lui trouve la force de revenir pour soulever une année plus tard, avec le Brésil, sa deuxième Coupe du Monde. Et ce, en terminant meilleur buteur et meilleur joueur du tournoi. En v’là un qui mérite bien son surnom d’Il Fenomeno !.Pour ceux que ça intéresse, je vous propose de le voir dans ses oeuvres à travers cette vidéo d’un quart d’heure : http://www.youtube.com/watch?v=uVueW6X7TM0 De l’art, vraiment.-
Salut rachid GPeut être que les gens ici vont railler cet article parce allergique au foot mais ce serait dommage car je crois que même une personne qui déteste le foot pourrait être intéressé par la vidéo.Pour moi, ca dépasse clairement le cadre du foot, on pourrait établir un parallèle avec la politique par exemple (ce que j’ai fait immédiatement ce n’est pas pour rien que j’ai le pseudo de Machiavel
).Un grand politique doit :-Avoir l’instinct : on nait politique, on ne le devient pas. Il faut de la sensibilité pour sentir la matière dont est faite son Etat, du flair pour anticiper les actions des adversaires intérieurs et extérieurs, de l’intuition pour prévoir l’orage par beau temps etc.-S’ acharner au travail : Le talent ne suffit pas s’il ne s’accompagne pas du travail. On ne devient pas un grand politique par hasard.- Avoir des modèles : un grand politique doit avoir des modèles à imiter. « Les hommes suivent presque toujours les routes déjà battues par d’autres, et ne se conduisent dans leurs actions que par imitation ; or, comme on ne peut tenir en tout la même route, ni parvenir à la hauteur de ceux qu’on prend pour modèles, un homme sage doit ne suivre que les chemins tracés par des hommes supérieurs et imiter ceux qui ont excellé, afin que s’il ne les égale pas en tout, il en approche du moins en quelques points ».Le prince.-Se choisir de bons collaborateurs : « Ce n’est pas une chose de peu d’importance pour un prince que le choix de ses ministres, qui sont bons ou mauvais selon qu’il est plus ou moins sage lui-même. Aussi, quand on veut apprécier sa capacité, c’est d’abord par les personnes qui l’entourent que l’on en juge. Si elles sont habiles et fidèles, on présume toujours qu’il est sage lui-même, puisqu’il a su discerner leur habileté et s’assurer de leur fidélité ; mais on en pense tout autrement si ces personnes ne sont point telles » Le prince.-Etre égoïste : le grand politique est en quête d’honneur personnel et met cet instinct au service de l’Etat sans perdre de vue l’intérêt général. Narcissique, il veut que la postérité se rappelle de son nom !-Se sentir aimé : le grand politique doit se sentir aimé et honoré parmi les siens. Il fera alors tout ce qui est en son pouvoir pour l’Etat quitte à perdre la vie …- Avoir un mental d’acier : Les erreurs qu’il commet, les mesures impopulaires qu’il prend peuvent le faire haïr par des franges de ses concitoyens. Les sifflets montent du peuple, les médias s’en mêlent, les sondages dégringolent et mine sa confiance .Le grand politique doit s’y préparer.Je crois qu’on peut faire ce genre de parallèle dans plusieurs autres domaines.P.S : Je préférai Ronaldo au barca.
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Salut Machiavel
Merci pour ton article.
J’aime beaucoup
Je me suis un peu marré quand j’ai vu les attaquants qui étaient interrogés... A part Papin, Anderson et à la rigueur Pauleta... On a la crème de la crème. mdr !
En ce qui me concerne les attaquants que j’ai préféré c’est evidemment Ronaldo (le bresilien pas le portugais) qui de mon point est le seul vrai extraterrestre que j’ai vu balle au pied. Batigol, Trezegol, Van Basten, Christian Vieri, alan Shearer...
A mon noble niveau, j’ai joué en district, les attaquants dans les équipes ont souvent été les plus gros connards, qui chouinent, simulent, rouspètent tout le temps, provoquent, etc... Mais je crois malheureusement que ce sont des qualités indispensables pour ce poste.
En fait je crois que les postes au foot correspondent précisement au caractère des individus, et pas seulement qu’à leur caractère. Moi j’étais défenseur latéral, ou milieu def. T’en déduire ce que tu voudras. C’est un peu comme les arts martiaux d’ailleurs... Dis moi quel art martial tu pratique, je te dirais qui tu es.
Peace !-
oups je me corrige "et pas seulement qu’à leur caractèrstiques physique"
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Salut ,
-En ce qui me concerne les attaquants que j’ai préféré c’est evidemment Ronaldo (le bresilien pas le portugais) qui de mon point est le seul vrai extraterrestre que j’ai vu balle au pied
R / Oui moi aussi mais avant sa blessure ! Après sa blessure il restait monstrueux mais moins. Sinon j’ aimais beaucoup Henry à Arsenal.
-En fait je crois que les postes au foot correspondent précisement au caractère des individus,
R : Tout à fait. Comment tu catégorises ?
P.S : je connais cobra mais ça fait longtemps, ça remonte au club Dorothée. C’est qui Joe Gillian ? C’est comme ça qu’il appelait ?
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Pour ma part, je me considère comme le bon guerrier qui se sacrifie pour les autres... En tout cas professionnellement ca d’est vérifié plus d’une fois...
Thierry Henry, je respecte énormément sa carrière, et ce qu’il a fait pour la France (la main n’est qu’un détail sur lequel on l’a pourri) mais je ne suis pas fan de son profil d’attaquant. Il gardait trop la balle, s’enfermait trop souvent, bref il m’agacait un poil... Et sa manière de feter ses buts...
Pour Ronaldo, je suis d’accord à 100% avec toi, l’époque Barca était légendaire.
Joe Gillian est le pseudonyme que prend Cobra, lorsqu’il doit s’incrire puis disputer le tournoi de RugBall, qui est certainement un des passages les plus marquant de la série. Dans la mesure ou il devait infiltrer un reseau de criminel, il avait changé de nom -
-Joe Gillian est le pseudonyme que prend Cobra, lorsqu’il doit s’incrire puis disputer le tournoi de RugBall, qui est certainement un des passages les plus marquant de la série.
R / Ohlàlà , oui je me rappelle ! Mince , ça fait plus de quinze ans que je n’ ai pas revu la série mais je me souviens de ces épisodes ( il y’ en avait plusieurs si mes souvenirs sont bons ). Son ami à tête d’ oiseau s’ était fait tuer. Si je m en rappelle , c’ est que ça lm’ avait marqué , il faudrait que je revoie.-Concernant HenryR / En fait j’ aimais voir jouer Arsenal avec ses phases de jeu rapide à une touche de balle , c’ était magnifique !Concernant sa façon de fêter les buts , je ne comprends pas pourquoi ça gène tant que ça ,dans un reportage , Henry expliquait que son modèle dans le sport c’ était Jordan et qu’ il ne l’ avait jamais vu sourire sur un terrain ! -
Et ce que j’ai bien compris ou vous ne mettez pas Papin parmi la crème de la crème des buteurs ? Désolé de vous contredire mais Jean Pierre Papin était à son époque un des meilleurs buteurs Européens. Ce qui m’a fait rire à l’époque c’est quand on a dit que son passage à Milan a été un échec car lorsqu’on regarde le nombre de buts qu’il en mis en rapport du nombre de matchs joués c’est plus que respectable. Papin n’avait pas une palette technique très étoffé et malgré ça il a mis beaucoup de buts. En fait je considère que c’est l’avant dernier pur buteur que l’équipe de France ait eu (le dernier étant David Trezeguet). Les autres ne sont pas de pur buteurs ce sont des attaquants (ce qui n’est pas péjoratif) qui ne possèdent pas une capacité à marquer des buts aussi poussée mais qui peuvent évoluer autrement sur le front de l’attaque.
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Moi j’ai compris que vous ne savez pas lire...
J’ai bien ecrit à part JPP, Anderson et Pauleta... Le mec a été ballon d’or.
A partir de ce moment là, j’ai pas lu la suite de votre post.
J’aurais pu citr Lacombe aussi en grand attaquant. Mais j’étais trop jeune pour evaluer. -
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tt a fait.
pendant des années, je ne le considerait pas comme un grand attaquant... L’époque de la Juve.
Mais a force, aconstater la longevité de sa carrière, ce qu’il a fait au Milan AC. On peut vraiment considèrer que c’est un attaquant hors pair, qui a su dépasser les contraintes physique pour figurer parmis les meilleurs.
Bon après il parait qu’il s’est tapé la moitié des jolies journalistes Italiennes, ce qui fait qu’en plus il a très bon gout... LOL -
Pippo est un joueur bizarre capable de marquer du mollet, de la fesse, du genou, du dos
… il s’en tapait, ce qui comptait pour lui c’était de marquer !Je ne l’aimais pas non plus mais force est de constater qu’il était très fort !
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POur le coup Zlatan rentre dans la trempe de ses grands attaquants de caractère, bien loi des mecs insipides qui ne savent que dire : "l’important c’est les trois points, il faut rendre les matchs un par un, et se concentrer sur la prochaine rencontre a venir".
De la meme manière, surtout pour un footballeur, la femme reflete un peu la personnalité de l’individu. Un mec comme zlatan, qui aurait pu se taper toutes les petites minettes qu’il veut, a épousé une femme de 10 ans son ainé, cadre dirigeant d’une compagnie aérienne... Son attitude, sa femme, et d’autres éléments me laisse penser qu’il est loin d’être con, et que son image est plus un jeu qu’il joue que sa véritable personne.
En tout cas, en terme de mental d’acier, je crois qu’on a rarement fait mieux, Champion national 11 fois sur 12 championnats disputés, c’est vraiment exceptionnelle. Dommage que la coupe aux grades oreilles ne lui ai jamais souri.-
Eh ouais il n’a jamais gagné de champions leage. Sinon dans le genre caractériel il y’ a aussi Samuel Eto’o qui lui a tout gagné sauf la coupe du monde ! Mais lui, je ne connais pas sa femme.
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moi, j était fan des buteur genre roberto carlos, avec ses grosses patates et ses accelerations de fou.
Tant qu a marquer des buts autant animer le show en meme temps !-
LOOOOL,
Ton poste m’a fait marré, car quand j’avais 16/20 ans, je disais que les brésiliens devraient faire jouer Roberto Carlos attaquant plutot que latéral gauche, et je le mettait en attaque avec Ronaldo a ISS...
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ouai, carlos n était pas un "buteur " a proprement parler.
j étais plus dans l esthetique du geste que dans le tableau de chasse des buteur comme le veut l article. -
Ca a pas beaucoup changé, les latéraux brésiliens pourraient jouer plus haut dans a peu près tous les pays ( daniel alves, marcelo ... le genre de mec qui te met autant de but que des attaquants de ligue 1 dans la saison )
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Personnellement je ne pense pas que Roberto Carlos avait toutes les qualités pour jouer attaquant mais je me souviens de son coup franc contre la France je ne sais plus à quelle occasion. Une pure merveille.
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Machiavel, c’est amusant, je suis en train de consacrer un texte (un chapitre de mon bouquin) précisément à un parallèle entre le sport et la politique.
Je pensais le déposer sur Agoravox.fr pour en recueillir de saines critiques, mais je sens que ça va gonfler tout le monde. Mais si ça vous intéresse, écrivez-moi et je vous l’envoie dès que je l’ai bouclé (c’est-à-dire très bientôt) : chl91@hotmail.fr
Cordialement,
EG-
Non SVP , publiez le sur agoravox.fr , peut importe que ça gonfle du monde , il n’ auront qu’ à ne pas lire l’ article faites en profitez ceux que ça pourrait intéresser !Sinon , envoyez le moi dès que vous pourrez , je vous enverrai mon mail.Cordialement. -
@Eric Gueguen
Tout comme Machiavel, je vous encourage à le publier sur agoravox ! Vous aurez au-moins 2 lecteurs -
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Éloge politique de l’esprit olympique
... et deuxième partie à paraître, dans la journée. -
Une petite remarque en revoyant Sonny Anderson. Je me souvient que lorsqu’il jouait à Barcelone il avait été utilisé comme défenseur central ce qui était coquasse d’autant que ce n’était pas le seul club espagnol (à l’époque) qui utilisait certains joueurs étranger dans des positions très éloignés de leur poste initial. Heureusement c’était à l’époque et je n’ai pas revu ce genre de chose de nos jours.
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Mais il est vrai que le seul joueur qui m’ait laissé bouche bée sur bien des actions (avant sa blessure) est Ronaldo. Pour moi c’est le joueur du siècle et de loin. D’autant que Pelé qui n’est pas réputé pour sa modestie (il a les moyens pour ne pas l’être et n’a jamais céder sont "titre" de meilleur joueur à personne jusque là) a déclaré publiquement que Ronaldo (devant lui) lui était supérieur.
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).
… il s’en tapait, ce qui comptait pour lui c’était de marquer !Ajouter une réaction
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