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Le paradoxe féministe - plaisir et soumission

Le paradoxe féministe - plaisir et soumission : 50 nuances de Grey, Dan Bilzerian, Hugh Hefner ... 

 

Tags : Femmes Sexualité Féminisme




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54 réactions à cet article    


  • 2 votes
    gaijin gaijin 21 novembre 2017 15:25

    degré zéro de la compréhension
    confusion entre le fantasme et le réel ( le livre )
    et bien sur il y a des femmes qui aiment les mecs puissant et riches comme il y a des mecs qui aime lécher des culs pour les mêmes raison ......ça n’en fait pas une généralité ....
    pas de féministes en arabie saoudite .....ben oui pas non plus de manifestation procapitaliste en corée du nord .....c’est la preuve que le peuple est satisfait ......

    prière de remettre cette vidéo dans la poubelle dont elle est sortie ........


    • vote
      sls0 sls0 21 novembre 2017 16:06

      J’ai écouté jusqu’au bout, ça fait du bien quand ça arrête.

      Gaijin a dit le principal je n’ai rien à rajouter.
      Le livre le plus vendu c’est la bible, pour la soumission ça marche pas mal non plus.

      Nota : dans ma vie j’ai toujours cherché à ne rien posséder ce qui de l’extérieur peut paraitre comme une recherche de la pauvreté.
      J’ai toujours eu un grand respect avec la gente féminine et une certaine complicité. Des situations entouré de jolies filles ça m’arrive encore. Du 15-35 ans féminin chez moi c’est 17,8% de la population et dans l’ensemble le pays est connu pour ses jolies filles. Je cotoie pourtant de la suffragette.
      Du respect et de la complicité c’est suffisant.
      Les jolies femmes intelligentes font peur à certain, ils fantasment.

      • vote
        gaijin gaijin 21 novembre 2017 19:43

        @sarcastelle
        donc toutes femmes ont envie de se faire violer par de vieux monsieur riches ?

        j’en ai connu en effet mais j’en ai connu aussi d’autres ..........plus d’autres .....


      • 2 votes
        Belenos Belenos 21 novembre 2017 22:12

        @sarcastelle
        "Dépassé-e-s, on est." 

        Ce n’est pas assez dire : nous sommes tou-te-s des femmes violées ! 


      • 1 vote
        sls0 sls0 22 novembre 2017 02:48

        @sarcastelle
        Le respect n’est tributaire des hormones il me semble.


      • vote
        gaijin gaijin 22 novembre 2017 08:24

        @sarcastelle
        " à votre question malhonnête"

        c’est une question en quoi est elle malhonnète ? si j’ai mal compris ce que sous entend votre propos il suffit de répondre : non

        pour le reste on parle de quoi ? de balance ton porc ou de 50 nuances de grey et de l’affirmation du type de la vidéo qui explique que ça prouve que les femmes aiment être violées ?


      • vote
        Marcel Vincent 22 novembre 2017 09:53

        @gaijin
        Je n’ai pas regardé la vidéo. Mais, sauf si je me trompe, il n’y a pas besoin de l’avoir visionnée pour constater que vous mélangez "vouloir se faire violer" et "se soumettre".

        Que vous le vouliez ou non, ce sont deux concepts différents avec des implications qui le sont tout autant.

        Dans la relation homme/femme, se soumettre implique la volonté, le désir, de s’en remettre à quelqu’un, et pouvoir y trouver un abandon, avec les nuances qu’il y a. Et cela implique une confiance extrêment importante pour trouver une plénitude. Et, surtout, cela apporte à la femme la sensation d’être possédée dont il est presque inutile de rappeler que ce désir profond féminin, plus ou moins avoué, est lié à la relation sexuelle.

        Vouloir se faire violer, comme vous dites, tend vers une destruction, volontaire ou initiée par quelqu’un d’autre. Certaines femmes (et hommes homosexuels) en ont le fantasme et ne voudront pour autant jamais vouloir le réaliser, et certaines femmes (et hommes) en sont victimes lorsqu’à trop approcher des gens comme des Pierre B. . C’est cependant une valeur étalon de la psyché féminine. A partir de laquelle elles mettent le curseur plus ou moins éloigné.

        Donc refuser de plonger dans les psychismes pour comprendre leurs nuances, et ce par idéologie moderne ne peut qu’apporter frustrations et tristesses dans les relations. Les hommes et femmes d’aujourd’hui n’ont jamais été aussi tristes et paumés.


      • 1 vote
        gaijin gaijin 22 novembre 2017 10:31

        @Marcel Vincent
        Je n’ai pas regardé la vidéo.

        commencez par la ......mes propos sont en réponse au contenu ......


      • vote
        gaijin gaijin 22 novembre 2017 12:10

        @Marcel Vincent

        " refuser de plonger dans les psychismes pour comprendre leurs nuances, et ce par idéologie moderne ne peut qu’apporter frustrations et tristesses "

        tout a fait mais ce n’est pas vos commentaires qui vont aider et l’idéologie ancienne n’est pas moins délirante .....( a moins de remonter a avant le néolithique ) 

        " se soumettre implique la volonté, le désir, de s’en remettre à quelqu’un, et pouvoir y trouver un abandon,"

        ici vous confondez soumission qui est une réponse a la volonté de domination de l’autre et abandon qui est un lâché prise volontaire .....

        comme on confond généralement force et agressivité .....

        homme et femme dans la sexualité ont besoin a la fois de pouvoir s’abandonner et de pouvoir " lacher la bête " il est clair que pour pouvoir s’abandonner la femme a un besoin d’un homme " viril " cad sachant exprimer sa force .....quand elle y consent ....toute la différence entre inviter des potes a une grosse teuf et se faire squatter par une bande de sauvages ........

        ceci pour la première étape ( déjà rarement franchie en partie a cause des confusions dont on a parlé ) ensuite c’est l’inverse la femme doit pouvoir passer en mode actif ( et non pas domination ) et l’homme arriver a lâcher prise et s’abandonner

        a partir de là commence le chemin d’une sexualité ou l’autre est un-e partenaire dans une rencontre et pas un objet du désir ni un hangar a bite ....


      • 4 votes
        Belenos Belenos 22 novembre 2017 23:52

        @gaijin
        Il n’y a pas d’érotisme si l’autre n’est pas l’objet de mon désir et si je ne suis pas l’objet de son désir. Il faut donc une objectivation désirante à un certain niveau. Ou bien on parle d’affection, de tendresse... mais pas d’érotisme. On ne fait pas d’érotisme avec des "sujets". Si je vous veux érotiquement, je vous veux comme un objet de désir ou bien je veux être votre objet de désir. Bref, érotiquement, vous êtes ma chose ou l’inverse ou encore les deux à la fois. On garde bien sûr la conscience d’être des sujets en toile de fond mais le temps de la rencontre érotique n’est pas celui de la rencontre philosophique ou amicale de deux sujets en dialogue. Si l’on nie cela, on nie le principe même de la sexualité humaine.  


      • vote
        gaijin gaijin 23 novembre 2017 09:08

        @Belenos
        " Si l’on nie cela, on nie le principe même de la sexualité humaine. "

        alors je veut bien le nier ......non pas que je méconnaisse la réalité ce que vous décrivez mais précisément je considère que c’est de la sexualité infra humaine ..............( ce qui ce vérifie par le fait que tous qui en restent là meurent en hurlant de frustration d’être passés a coté de leur vie )


      • vote
        Gollum Gollum 23 novembre 2017 11:55

        @Belenos & gaijin

        On ne fait pas d’érotisme avec des "sujets". Si je vous veux érotiquement, je vous veux comme un objet de désir ou bien je veux être votre objet de désir.

        J’avoue ne pas être d’accord du tout avec ça. Pour moi il y a éros quand il y a sujet le plus possible. Que cela passe par le corps est un autre aspect. D’ailleurs le corps fait obstacle et gêne l’éros. Les amants cherchant à aller dans un au-delà du corps.

        Voir le corps comme le fondement même de l’éros est une vision occidentale et matérialiste de l’éros. Il y a donc fourvoiement de l’approche de l’éros aujourd’hui.


      • vote
        gaijin gaijin 23 novembre 2017 13:51

        @Gollum
        " Il y a donc fourvoiement de l’approche de l’éros aujourd’hui."

        on est bien d’accord ..... smiley


      • 2 votes
        Belenos Belenos 24 novembre 2017 01:06

        @gaijin et @Gollum

        Aucun de vous deux n’a compris mon propos.  smiley

        Gollum, qu’est-ce que la réduction au corps vient spécialement faire dans cette histoire ? La tournure d’esprit ou le profil émotionnel d’une personne peut aussi bien être l’objet de mon désir que son accent exotique ou sa façon de s’habiller. Il est d’ailleurs bien connu qu’une relation épistolaire peut faire naître une tension érotique entre deux êtres... et dans ce cas, où est le corps ?? Il n’en demeure pas moins qu’il n’existe aucune tension érotique sans objet du désir. Quelle que soit la relation d’amour infiniment spirituelle que vous pouvez avoir avec une personne, cela ne sera pas érotique si cette personne (pas seulement le corps de cette personne) n’est pas AUSSI un objet de désir pour vous. N’avez-vous jamais été l’objet du désir d’un autre être ? N’avez-vous jamais accueilli la proposition d’une personne vous disant : "Je m’offre à toi, prends-moi comme objet de ton désir, et que mon désir d’être à toi soit lui-même l’objet de ton désir, dans un infini miroitement" ? Ce qui ne change d’ailleurs rien à la qualité de relation philosophique, spirituelle, etc. que vous pouvez atteindre, simultanément mais sur un autre plan, avec cette personne,

        Il y a une autre manière de le dire : l’érotisme, c’est quand on est excité par la personne que l’on excite et que nous nous en réjouissons ensemble. 


      • 2 votes
        Belenos Belenos 24 novembre 2017 01:20

        @Gollum

        "D’ailleurs le corps fait obstacle et gêne l’éros. Les amants cherchant à aller dans un au-delà du corps."

        Je trouve cette remarque assez étrange et même un peu cathare. Ce n’est pas parce que nous cherchons à aller au-delà d’un pont que le pont fait obstacle. Si le pont faisait obstacle, il faudrait bien entendu le contourner. Etes-vous en train de nous dire (on le croirait) que l’érotisme devrait contourner le corps ? Il me semble qu’il doit le traverser (et qu’on doit donc emprunter ce pont) ; Sinon, que faites-vous dans ce corps ? Vous êtes tombé dedans par hasard, vous vous êtes fait piégé ? C’est bien triste pour vous si c’est le cas et je compatis. En ce qui me concerne, le corps est un temple, surtout celui de mon amante.  smiley


        "Voir le corps comme le fondement même de l’éros est une vision occidentale et matérialiste de l’éros. Il y a donc fourvoiement de l’approche de l’éros aujourd’hui."

        Pourriez-vous nous dire à quelle époque et dans quelle culture il n’y avait pas fourvoiement de l’éros (et accessoirement comment vous pouvez le savoir   smiley ), afin que nous puissions comparer et regretter cette belle époque dans une communion nostalgique ? 


      • vote
        Belenos Belenos 24 novembre 2017 01:37

        "vous vous êtes fait piéger", à l’infinitif, of course.


      • vote
        Gollum Gollum 24 novembre 2017 12:47

        @Belenos

        n’est pas AUSSI un objet de désir pour vous.

        Je n’ai jamais dit le contraire. Mais je prétends que le facteur premier de l’éros est le sujet. C’est parce que l’autre est sujet qu’il y a éros. Que cet éros déborde ensuite au niveau sensoriel et sensuel c’est très bien. Mais n’inversons pas les facteurs.

        Or notre époque a tendance à mettre l’accent sur le corps, l’apparence physique. Elle met la charrue avant les bœufs. C’est le signe d’une matérialisation des esprits.

        D’où un éros pauvre. Il n’y a plus d’amour abyssal comme à l’époque du Romantisme allemand par exemple. L’époque d’alors était beaucoup plus érotique que celle d’aujourd’hui parce qu’on mettait l’accent sur l’âme et le corps venait après.. Et si l’autre disparaissait de notre vie on était inconsolable.. Aujourd’hui on se recase comme de rien et on cumule les aventures de façon tout à fait quantitative..

        Certes on y gagne en confort sexuel. Mais on y perd au niveau de l’amour, de l’âme, de l’éros (le vrai).


      • vote
        Gollum Gollum 24 novembre 2017 12:52

        @Belenos

        Je trouve cette remarque assez étrange et même un peu cathare.

        Sortez de la logique linéaire. Le corps est à la fois obstacle, support et outil pour aller plus haut. N’essayez pas de me transformer en puritain spirituel c’est pas du tout mon optique.

        Pourriez-vous nous dire à quelle époque

        J’ai déjà évoqué la période romantique. On peut y adjoindre le culte de la Dame chez les troubadours du Moyen-Âge. 


      • 1 vote
        gaijin gaijin 24 novembre 2017 17:38

        @Belenos
        " Aucun de vous deux n’a compris mon propos "

        si smiley mais nous partons d’un autre point de vue la description que vous faites de l’érotisme est juste mais c’est une perception issue d’un monde ou tout le monde est coincé dans son mental c’est a dire env 99,999 % de la population ...mais ça n’a rien de structurel c’est juste un choix civilisationnel. vous ignorez qu’autre chose existe car vous ne l’avez pas vécu , car vous avez été conditionné a ne pas le vivre ...vous ignorez ce qu’est une relation entre 2 in-dividus car vous n’en êtes pas un ....et que vous n’en n’avez jamais rencontré un .....

        cet érotisme issu du mental est d’ailleurs une bonne chose ça vous permettra d’avoir des" relations " avec un objet .....

        https://www.demotivateur.fr/article/les-robots-sexuels-debarquent-bientot-en-masse-en-europe-et-leur-createur-songe-deja-a-la-possibilite-de-concevoir-des-enfants-avec-eux-11893

        et c’est vrai c’est mieux qu’une femme ....qu’une femme objet en tout cas ...


      • 1 vote
        gaijin gaijin 24 novembre 2017 17:57

        @gaijin
        un témoignage plus explicite

        " "Chaque homme a dans sa tête l’image de la femme parfaite. (...) Les fabricants de poupée les font paraitre comme si elles avaient 20 ans et quelques. Pour un homme de mon âge, c’est un fantasme, parce que je ne serai jamais Brad Pitt ou un homme de ce genre." L’ingénieur donne ensuite des détails sur ses nuits d’amour avec sa poupée : "C’est comme avoir une relation sexuelle avec une vraie femme. La seule différence, c’est que dans n’importe quelle position que je veux faire, c’est à moi de la placer parce qu’elle ne le fera pas toute seule."

        https://www.closermag.fr/vecu/temoignages/je-couche-quatre-fois-par-semaine-avec-une-poupee-et-ma-femme-ne-dit-rien-762368


      • vote
        Belenos Belenos 25 novembre 2017 01:11

        @Gaijin et Gollum,

        Vos réponses confirment que vous n’avez toujours pas compris mon propos. Le sens "d’objet" dans objet du désir n’est pas celui d’un objet au sens courant, comme une chose ou un robot. Vous le prenez ainsi, et par conséquent vous l’opposez à "sujet". Ce qui vous fait partir dans de la grande défonce de porte ouverte. 

        Vous insistez pour m’apprendre ceci : le sujet est de l’ordre de l’être mais pas l’objet, donc l’éros vrai qui est de l’ordre de l’être relève d’une relation entre sujet et non d’une réification ou "l’autre" serait "chosifiée" par mon désir et m’apparaîtrait comme un objet excitant mais privé d’être Il est tellement évident que l’être désiré n’est pas une "chose", que je ne ne vois même pas l’intérêt d’en discuter. A part un débile profond, qui soutiendrait qu’une relation érotique consiste à transformer un être en un truc matériel, comme une chaise, un tapis ou une poupée. smiley

        J’utilise "objet" dans un autre sens linguistique, qui est aussi celui qu’il prend quand on dit qu’une personne est "l’objet" de notre tendresse ou de notre attention : cela ne signifie évidemment pas que notre tendresse ou notre attention réifie l’autre, le transforme en un objet usuel comme un chausse-pied. De même, quand vous utilisez le mot "sujet", je ne vous réponds pas qu’il n’y a plus de sujet depuis la fin de l’Ancien Régime est que nous sommes désormais grâce à la Révolution de 1789 tous des citoyens et non des... sujets (d’un roi). Je comprends bien le sens dans lequel vous utilisez le mot "sujet" ; vous ne comprenez pas le sens dans lequel j’utilise ici le mot "objet".

        Bref, Gollum, Sophie von Kühn était bien l’objet du désir de Novalis, et non le "sujet de son désir" (expression qui ne veut rien dire en français et n’est pour cette raison jamais employée). La dame de coeur des chevaliers courtois était aussi l’objet de leur adoration. Vous êtes bien d’accord que seul un abruti en conclurait qu’ils en faisaient ainsi... une femme-objet.  smiley


      • vote
        Belenos Belenos 25 novembre 2017 01:23

        @Gollum
        "N’essayez pas de me transformer en puritain spirituel."

        Dieu m’en garde.   smiley 


      • vote
        gaijin gaijin 25 novembre 2017 07:34

        @Belenos
        " La dame de coeur des chevaliers courtois était aussi l’objet de leur adoration. Vous êtes bien d’accord que seul un abruti en conclurait qu’ils en faisaient ainsi... une femme-objet "

        non pas d’accord .....parce que précisément la façon dont on parle des choses structure notre pensée et notre psychisme ( d’où toutes les manipulation modernes du langage a des fins de contrôle de la population ) et ça se constate dans la société où l’autre n’est pas considéré en tant que tel mais bien en tant qu’objet , variable d’ajustement etc .....a un point tel que vous ( pas vous : tout le monde ) ne pouvez même pas imaginer autre chose .........mais c’est inévitable dans une société matérialiste c’est une conséquence logique ...........

        " Il est tellement évident que l’être désiré n’est pas une "chose", que je ne ne vois même pas l’intérêt d’en discuter. "

        tant mieux si c’est évident pour vous ça n’est pas le cas pour tout le monde

        voir les liens plus haut, ce qui se passe n’est pas de l’ordre de l’exception on s’en foutrait ni de celui de l’usage d’un objet a des fins de masturbations mais bel et bien un investissement sentimental de l’objet en lieu et place de l’être ....rendu possible parce que dans un premier temps on a chosifié le sujet, au japon précurseur dans ces domaines ils en sont arrivés a un tel stade de renoncement a la rencontre humaine qu’ils ont de gros soucis pour maintenir leur population .......


      • vote
        Gollum Gollum 25 novembre 2017 11:03

        @Belenos

        Désolé vous avez bien dit on ne fait pas d’érotisme avec des sujets. Et donc avec des objets.  smiley

        Que cela ne soit pas votre pensée réelle c’est possible j’y ai d’ailleurs songé figurez-vous. Il n’empêche. Les mots utilisés sont pour le moins maladroits.

        A part un débile profond, qui soutiendrait qu’une relation érotique consiste à transformer un être en un truc matériel, comme une chaise, un tapis ou une poupée.

        Gaijin a très bien répondu à ça. On en arrive à vouloir faire l’amour avec des robot(e)s.. le Japon est en pointe dans cette dégradation de l’éros. Et cela arrive parce qu’on oublie le sujet dans l’éros.

        Pour le reste de votre post vous avez raison. En fait nous avons tous raison. Tout dépend de quel point de vue on se place. Gaijin et moi, trop conscients des dérives actuelles, avons voulu recentrer sur le sujet, base même de l’éros. À ce titre vos propos étaient assez ambigus et maladroits. Au minimum.


      • vote
        Gollum Gollum 25 novembre 2017 11:05

        @Belenos

        Dieu m’en garde.

        Certes. Mais vous avez parlé de catharisme à mon sujet. Or je ne suis pas cathare sur ce plan là. smiley


      • 1 vote
        Belenos Belenos 25 novembre 2017 14:20

        @Zatara
        "ça s’appelle un psychopathe et il y a des statistiques (entre 1 et 4% de la pop suivant les études, avec des pics du côté des postes type cadre/patron)"


        En effet, et comme je le dis, il n’est d’aucun intérêt de discuter avec un psychopathe.


      • vote
        Gollum Gollum 25 novembre 2017 14:41

        @Zatara

        J’ai du mal avec votre question. Bien sûr qu’on peut utiliser une poupée en fantasmant au mieux que l’on peut d’une "vraie" relation. Il n’en reste pas moins que c’est de l’éros dégradé.. Que ce soit encore de l’éros ou pas est une question de point de vue. Si on part du corps c’est encore de l’éros puisqu’il y a jouissance, même si elle est plutôt mécanique. Si on part de l’âme on en est très loin.


      • vote
        Belenos Belenos 25 novembre 2017 14:57

        @Gollum
        "On en arrive à vouloir faire l’amour avec des robot(e)s."

        Pour les gens qui utilisent des êtres humains pour se masturber dessus ou dedans, ça ne fait pas une grande différence. Je pense d’ailleurs que le recours au robot sexuel est préférable au recours à la prostitution à bien des points de vue (hygiène, nuisance sociale). La robotique libère l’esclave, y compris l’esclave sexuel. 

        "À ce titre vos propos étaient assez ambigus et maladroits. Au minimum."

        Ils étaient provocateurs dans leurs formes et ont provoqué les réactions attendus. Mais ce que je tente de communiquer est difficile à entendre. De la même manière, si je parle d’autonomie de la relation érotique par rapport à la relation sentimentale (en donnant l’exemple d’une intense relation sexuelle entre deux personnes qui se s’apprécient pas sentimentalement) les réponses vont fuser pour me rappeler combien il est important d’être amoureux de son partenaire sexuel, que la relation sexuelle complète doit concerner tous les plans de l’être, et patati et patatère. Et là aussi, très peu de gens comprendront que je suis d’accord avec ces grandes évidences mais que je parle d’autre chose, de quelque chose de complètement différent. 


      • 1 vote
        Belenos Belenos 25 novembre 2017 15:07

        @Zatara
        "est ce qu’un substitut à l’eros est de l’eros ?"

        Ce qu’on peut se demander, c’est dans quel cas il y a relation érotique. Or, il n’y a de relation érotique que s’il y a... relation. Sinon, l’activité érotique solitaire s’appelle onanisme, masturbation, mais elle repose quand même souvent sur une base fantasmatique impliquant une relation avec un être imaginé. Le prisonnier dans sa cellule préférerait sans doute être en compagnie d’une véritable femme plutôt que de sa main. 


      • vote
        Belenos Belenos 25 novembre 2017 15:11

        @Zatara
        "est-ce qu’une jouissance mécanique est de l’eros"

        Il n’y a pas de jouissance mécanique : aucune machine n’a jamais joui. 


      • vote
        Belenos Belenos 25 novembre 2017 15:20

        @Zatara
        "Z’avez pas vu comme les robots industriels libèrent les ouvriers dans le monde ?"

        Si, et c’est formidable. Vous regretteriez que des robots sexuels remplacent les prostitué(e)s ? 


      • vote
        Belenos Belenos 25 novembre 2017 15:21

        @Zatara
        Ok, mais dans ce cas, c’est la stimulation qui est mécanique, pas la jouissance. 



      • vote
        Gollum Gollum 25 novembre 2017 15:33

        @Belenos

        De la même manière, si je parle d’autonomie de la relation érotique par rapport à la relation sentimentale 

        Je n’ai strictement rien contre cette autonomie de la relation érotique. Faire l’amour à une femme que je ne connaitrais pas ne me pose aucun problème. Mais cette femme serait pour moi une déesse. Je la percevrais comme telle. Et je serai là dans une relation sacrée. On pourrait appeler ça de la prostitution sacrée si on veut. Tous les moralistes à la Nigari vont me tomber sur le dos mais je n’en ai cure. Et bien évidemment que cette femme ne serait pas pour moi un objet.

        Mais le monde moderne ne fonctionne pas comme cela. La femme est utilisée à des fins de jouissance personnelle et égotique qui ressemble à de la branlette intra-vaginale… c’est ça la réalité. On vise sa propre jouissance personnelle avant tout.

        Bien évidemment qu’il n’y a pas besoin d’être amoureux au sens de relation de personne à personne. Mais on peut aimer la femme en tant que tel, ce qu’elle représente… de la même façon que je peux éprouver du sacré dans un bois, au cours d’une promenade, éprouver une dilatation de tout mon être au cours de cette promenade sans qu’il y ait de relation personnelle mais un vécu sacré.

        Au fond ce n’est rien d’autre qu’une vision tantrique ce dont je parle.


      • vote
        Belenos Belenos 25 novembre 2017 15:55

        @Gollum
        "Je n’ai strictement rien contre cette autonomie de la relation érotique. Faire l’amour à une femme que je ne connaitrais pas ne me pose aucun problème. Mais cette femme serait pour moi une déesse. Je la percevrais comme telle." 

        Je comprends très bien ça.

        "Et bien évidemment que cette femme ne serait pas pour moi un objet."

        Affranchissez-vous quelques instants de cette notion péjorative attachée au mot "objet" qui vient en grande partie de l’idéologie féministe et qui signifie "négation de l’humanité". Objet et objectivation ont un sens tout autre en philosophie. Bien sûr que cette femme ne sera pas une "chose" (un objet matériel dans le sens "non-humain"), mais elle sera l’objet de votre adoration quand même. Et sa présence vous permettra par exemple "d’objectiver" la Déesse universelle : 

        Objet (du latin objectum, 1361) désigne : étymologiquement "ce qui est placé devant", c’est-à-dire tout ce qui peut être perçu ou pensé. Ainsi une couleur peut être objet de notre vue ou une personne peut être objet de notre désir. 

        https://www.google.fr/search?source=hp&ei=FYEZWp2wNYKtU6jyhLAB&q=objet&oq=objet&gs_l=psy-ab.3...1110.1827.0.2084.0.0.0.0.0.0.0.0..0.0....0...1c.1.64.psy-ab..0.0.0....0.GY5Yyw09Bfg


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        Belenos Belenos 25 novembre 2017 15:57

        @Zatara
        "on est aussi d’accord, c’est un mauvais choix de formulation (bien que le sous entendu me semblait évident quelque part...)"

        En formulant bien la question, le problème se résout de lui-même. Il disparaît. 


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        Belenos Belenos 25 novembre 2017 16:03

        @Zatara
        Par conséquent, jusqu’à présent le bénéfice ne se traduit qu’en billet de banque et en chômage (et tout ce qui en découle).

        Pas que. Il vous permet par exemple d’avoir à votre échelle l’équivalent de 3 ou 4 esclaves en permanence à domicile (ceux qui seraient à quatre pattes par terre pour ramasser les poussières, ceux qui éplucheraient vos cacahuètes, etc.) On ne va pas non plus regretter le temps où l’on utilisait des enfants comme brosse humaine pour ramoner les cheminées...  


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        Belenos Belenos 25 novembre 2017 16:08

        @Gollum
        "Mais on peut aimer la femme en tant que tel, ce qu’elle représente..."

        On y est.   smiley

        Ce qu’elle représente = ce qu’elle objective (ce que sa présence place devant nos yeux)


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        Belenos Belenos 25 novembre 2017 17:29

        @Zatara
        Ca me parlerait mieux avec un lien.  smiley


      • 1 vote
        Belenos Belenos 25 novembre 2017 17:31

        @Zatara
        "... mais c’est vrai que compter en chevaux pour la puissance d’une bagnole, c’est quand même moins intriguant....."

        Mais un char tiré par des centaines d’humains, c’est plus valorisant pour l’ego et ça en jette pour séduire les nanas. 



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