• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > Effondrement de l’école : "les élites se sont protégées !" - Jean-Paul (...)

Effondrement de l’école : "les élites se sont protégées !" - Jean-Paul Brighelli

Jean-Paul Brighelli, ancien enseignant, écrivain, auteur de nombreux ouvrages sur l’école dont “L’école à deux vitesses", aux éditions l’Archipel.

Ça ne coûte rien de le rappeler : l'école est en crise. Pour l'essayiste (et ancien enseignant) Jean-Paul Brighelli, le système éducatif actuel est conçu pour enrayer l'ascenseur social. Dans son livre L’école à deux vitesses (éd. de l’Archipel), il dénonce une Éducation nationale qui a abandonné l'exigence pour tous au profit de l'élitisme de la minorité… et de la prolétarisation de la majorité.

Tags : Politique Enfance Enseignement Polémique Ecole




Réagissez à l'article

3 réactions à cet article    


  • Conférençovore Conférençovore 21 septembre 13:01

    Je n’ai pas écouté mais si, en 2023, tu mets tes enfants dans une école publique et tout particulièrement si elle est déjà remplacée, ce qui est le cas à mon avis de quasiment tous les lycées de France* à l’exception près de Louis Le Grand et deux trois autres**, tu leur bousilles leur scolarité. La plupart des gens n’ont pas le choix, j’en suis bien conscient mais on peut aussi prioriser : peut-être que partir un peu moins en vacances est préférable si c’est pour payer une école privée...

    À mon sens, il ne reste plus que ces quelques lycées d’élite ou encore des internats extrêmement sélectifs mais en dehors de ceux-ci, l’instruction publique en France est probablement la pire de toute l’Europe. Ce sont d’ailleurs les résultats des études PISA. Très souvent, on nous explique que les profs sont très mal formés et très mal payés. C’est effectivement le cas mais la principale explication est ailleurs : c’est la population française elle-même. Le niveau d’intelligence moyen a dramatiquement chuté (la faute aux perturbateurs endocriniens bien entendu...). Les petits français arrivent quasi bon dernier en Europe sur les maths. Le fait d’abaisser toujours le niveau pour que tout le monde puisse avoir un diplôme bidon accélère évidemment la chute générale. Il reste encore des pôles d’excellence mais il est également constaté que le niveau moyen dans les grandes écoles n’est plus le même qu’avant. C’est toute la société qui est tirée vers le bas. Et ceci aura des conséquences pratiques : en réalité il y a déjà des conséquences. Un ancien PDG d’EDF a parfaitement résumé la chose en expliquant que nous avions perdu des compétences dans le nucléaire.

    Je vais le dire très clairement mais toutes ces émissions dans lesquelles des experts d’un domaine nous annoncent que l’école s’effondre, que le système de santé s’effondre, que certains métiers ne sont plus pourvus ou que l’on perd des entreprises stratégiques, que les personnes travaillent moins bien qu’avant (ça, vous le retrouvez dans quasiment tous les secteurs économiques : les anciens le disent tous je ne crois pas que ce soit un simple « c’était mieux avant »), toutes ces vidéos ne servent plus à rien : tout s’effondre en qualité parce que la population elle-même perd en qualité. Bien sûr, il reste une élite, au sens technique, scientifique, intellectuelle du terme mais comme le dit Charles Gave, on exporte du bac + 7 (ils partent parce que la France est un enfer fiscal dans lequel la réussite est stigmatisée) et on importe dans des proportions délirantes du bac - 7. Cela ne peut que mener à la tiers-mondisation. C’est simplement mécanique. Un simple problème de ressources humaines.

    * Je dois être dans la région la moins remplacée de tout le pays et pourtant, le public du lycée du coin qui est donc dans la ville moyenne du coin (15 000-20 000 hab.) a déjà changé. La ville a son quartier "difficile", avec ses "difficultés" comme dirait micron.

    ** Et encore... il y a une volonté de diversifier jusqu’au dernier centimètre carré du pays.


    • Étirév 21 septembre 13:25

      En 1983, Isabelle Stal et Françoise Thom, dans un article intitulé « L’école des barbares » (déjà) constataient :
      « L’école a cessé de remplir sa fonction principale, qui est de structurer l’intelligence et l’expression des élèves. Elle est devenue paradoxalement un système de désinstruction. À l’école primaire on n’apprend plus à lire ni à écrire : les deux tiers des élèves ne le savent plus. Cela s’inscrit dans un relativisme généralisé des valeurs morales, des cultures, des religions et des manières de s’exprimer, aucune manière de vivre n’étant jugée supérieure à une autre. On a cassé tous les repères normatifs. On a supprimé l’histoire chronologique. Une démarche analogue a été effectuée pour saper l’enseignement de la langue et de la littérature. Globalement, on fait des élèves des barbares qui ne parlent et ne comprennent qu’un seul idiome, celui de la télévision. Une formation sacrifiée au nom d’un utilitarisme à courte vue qui empêche d’accéder aux idées générales. Il n’y a pas un élève sur cent qui soit capable de bâtir une phrase complexe. Une attitude qui va jusqu’à bannir toute discipline ; tout ce qui est contrainte est jugé comme un mal. L’exemple le plus illustre de cet état d’esprit est le ministre actuel, Jack Lang, le ministre du tag et du rap. C’est comme ça qu’on ramène les enfants à l’animalité. »
      Blog


      • mick 21 septembre 14:21

        Effondrement de l’école a cause de l’immigration...le QI moyen des immigrés est de 29...comme les moules..et surtout ne parle pas Français !



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès