Le candaule et la blédarde
Qui sont-ils ?
D'un côté, un petit Blanc et je reprends ponctuellement et à escient la terminologie de Bouteldja (grande prêtresse de cette chaîne) car, dans ce cas précis, elle est pertinente.
« Ma mère est profondément antiraciste » explique Bégaudeau triomphalement comme pour donner un gage de respectabilité. Mais il nous dit aussi qu'il est impossible de lui demander d'aller se mobiliser dans la lutte pour l'exposition des signes religieux (islamiques hein... soyons limpides sur la question : il n'y a que certains adeptes de cette religion qui posent réellement un problème à ce niveau et à bien d'autres) car elle est une octogénaire vendéenne qui a du s'extirper de la mainmise des curés. Ça se tient, sur le papier du moins. C'est à peu près la seule chose qui se tienne dans ce discours anarcho-marxisant. Oui, c'est fumeux... le marxisme n'ayant pas grand chose à voir avec l'anarchisme puisque c'est la doctrine d'un ordre, celui dicté par le prolétariat (contre celui qui serait dicté par la bourgeoisie), mais Bégaudeau est un fumiste de la pensée, aussi je m'autorise à résumer son confusionisme ainsi.
« C'est dans la pratique qu'il faut que l'homme prouve la vérité » disait Karl Marx. En pratique, Bégaudeau est un marchand, un bourgeois ou sous-bourgeois selon sa propre terminologie. Toute sa carrière (chanteur dans un groupe de punk, écrivain, etc) se résume à une catégorie qui l'écarte de toute légitimité dans la lutte sociale : le frivole. Ce saltimbanque est à des années-lumières de la condition d'un ouvrier syndicaliste comme Jean-Pierre Mercier ou bien d'un policier qui a sacrifié sa carrière pour défendre la cause des policiers d'en-bas comme Bruno Attal. Ces derniers sont dans le réel, l'industrie pour l'un, la rue pour l'autre. Bégaudeau, non. On parle de là où l'on est disent souvent et justement les marxistes. Bégaubobo n'a jamais été un rouage de l'appareil de production. Il vend sa prose comme il l'a qualifie lui-même. Il n'est pas un producteur sédentaire, juste un nomade (des idées) prédateur (d'attention). Il n'a jamais eu à se lever aux aurores pour pointer à l'usine ni se rendre dans l'étable pour nourrir les bêtes ni encore refaire une route, conduire des enfants à l'école au volant d'un bus ni même travaillé dans une grande surface. Il ne sait pas de quoi il parle tout en prétendant être une des voix d'un prolétariat et peuple auxquels il n'appartient définitivement pas.
Le plus pénalisant et discréditant pour un intellectuel est de penser à rebours des réalités. Cela en fait quelqu'un qui ne pense pas. Sa sortie récente sur Radio France qui serait, à l'entendre, un média de droite en est une illustration parmi tant d'autres de cela.
Mais le pire, le plus tragique est qu'il est un candaule. Il se soumet intégralement « Je pense que le concept d'indigène est tout à fait pertinent » clame-t-il à son interlocutrice qu'il estime être redoutablement pertinente. La France, pour lui, ça n'existe pas. Mais par contre, lutter contre le prétendu racisme dont serait victime certaines communautés (qui, elles, existent donc) est essentiel, peut-être pas central (faut quand même pas déconner non plus... l'authentique gauche blanche a des limites) mais indispensable. La bonne question est "pourquoi ? " et la réponse est "pour être respectable". Difficile d'être plus servile et pleutre que cela...
Bouteldja le méprise et à raison pour cela : c'est objectivement un petit Blanc, un mediacuck dhimmi comme dirait Ugo Jimenez. Cela transpire dans sa seule manière de lui parler.
Passons justement à l'autre, la blédarde.
« Le fascisme, c'est une expression de la blanchité » prétend Bouteldja. Et pourtant elle défend becs et ongles le seul et réel (dans les faits : terrorisme, agressions du quotidien, perturbations des messes, attaques sur les église, etc) concret, mesurable (par d’innombrables études qui révèlent par exemple que, pour une partie effarante des jeunes musulmans, l'assassinat barbare de Samuel Paty ou de CH étaient justifiés), le seul fascisme actuel en Europe (et pas seulement) donc : le fascisme vert. Et il se trouve que ce fascisme-là n'est pas l'expression de la blanchité mais... de la marronerie, pour rester dans le registre racial d'Houria. Je précise que ce registre ne me dérange en rien sur le papier, à condition qu'on aille au bout et que l'on décrive la réalité intégralement (qui fait quoi au juste). On notera aussi que des gens comme elle ont non seulement le droit de s'exprimer ainsi, mais en plus bénéficient d'une promotion jusque dans les institutions (son poste à l'IMA par exemple, ces universités et médias qui l'ont reçue) alors que d'autres sont âprement combattus, méthodiquement censurés, quand ils ne sont pas directement emprisonnés. C'est amusant parce que Houria défend une idéologie qui, si elle était pleinement appliquée, lui refuserait de se présenter en public cheveux au vent. Ne cherchez aucune cohénrence chez cette femme, vous n'en trouverez jamais le début d'un commencement...
De l'autre donc, une blédarde. Ne vous indignez pas trop vite à propos de ce qualificatif car c'est ainsi qu'elle-même s'est qualifiée. Vient-elle d'un bled algérien ou est-elle issue d'un milieu plus favorisé ? Je n'en sais rien et m'en moque. Ce qui est certain c'est qu'elle est à l'origine du mouvement nommé « les Blédardes » (fondé en 2004), un mouvement se positionnant contre l'interdiction du voile à l'école (tiens tiens...) et définissant un féminisme paradoxal de solidarité avec les hommes de sa communauté.
Ce mouvement fût le prélude à un autre, le si mal-nommé « Mouvement des Indigènes de la République » puis un parti, le fameux PIR qui pourrait bien être une des composotantes du paysage politique de demain. Brisons immédiatement et définitivement cette monumentale escroquerie intellectuelle : les indigènes de la République, en France (et pas en Algérie), ce sont les Blancs et non pas les allogènes comme Bouteldja. Algérienne de naissance et de nationalité, elle n'a pas une goutte de sang français dans les veines. Elle a simplement eu la chance de pouvoir venir en France et faire une carrière de pourfendeuse de notre peuple, chez nous, un peuple qui n'a que trop supporté ses outrances et insultes.
Bouteldja est ce que j'appelle une afrançaise, le « a » privatif et le « afr » permettant de la ramener à ses réelles origines d'Africaine et ce n'est même pas une stigmatisation de sa personne : c'est elle-même qui se prétend une indigène, référence à un statut qu'elle n'a pas elle-même connu puisque née une décennie après l'indépendance de son pays. C'est une française (avec un petit « f ») de papier mais surtout et intégralement une Algérienne musulmane ultra-communautariste et parfaitement assumée (son seul mérite : la franchise). Son logiciel consiste à prétendre que les racisés seraient par nature opprimés et que les Blancs (on va laisser de côté les juifs parce que cet article serait trop long) seraient, par nature, leurs oppresseurs ataviques, quoi qu'ils fassent ou disent. Elle le dit textuellement dans son livre « Les Blancs, les juifs et nous ». On notera au passage que s'il existe bien des paragraphes sur sa fiche wiki pour évoquer son antisémitisme et son homophobie, il n'en existe sans surprise aucun pour traiter de son aversion viscérale pour les Blancs alors que c'est tout de même sa principale marotte : « Je vous le concède volontiers, vous n’avez pas choisi d’être blancs. Vous n’êtes pas vraiment coupables. Juste responsables » (p. 41)
Bouteldja s'estime avant tout chose victime. Je n'invente rien : « Ce que je suis ? Une indigène de la République. Avant tout, je suis une victime. Mon humanité, je l’ai perdue. En 1492 puis de nouveau en 1830. Et toute ma vie je passe à la reconquérir… mais ma souffrance est infinie »
1830, on peut à la rigueur comprendre bien qu'elle ne fût point née (c'est comme si je disais que j'ai perdu mon humanité lors de la conquête de la Gaulle ou en juin 40... absurde, stupide) mais 1492... ça n'a aucun sens. Rien n'en a dans sa logorrhée. Mais passons. Si elle s'estime à ce point victime et en souffrance infinie, pourquoi reste-t-elle chez nous au juste (en dehors de se plaindre bien évidemment) ? Et qui sont les responsables de son malheur si ce n'est... ses propres parents qui l'ont amené sur nos terres ? Qu'elle leur fasse un procès pour réclamer des réparations ? C'est tout de même sa spécialité, non ?
Bouteldja est surtout victime d'une bêtise bêtement louée et encouragée par certains Blancs honteux et serviles comme ce Bégeaubobo. Elle est victime d'une mentalité bêtement (je ne trouve pas d'adverbe plus approprié) revancharde et hélas commune. Elle est victime de son profond trouble identitaire, racial même (pour rester dans son champ lexical), qu'elle tente désespérément de faire muer en une sorte de lutte féministo-sociale improbable et absurde et qu'elle tente de justifier par une oppression imaginaire. Les politiques de la ville déversent des dizaines de milliards depuis des années pour tenter vainement de raccrocher les quartiers au reste de la France mais rien ne tourne rond et certainement pas par manque de moyens (même si ça joue par endroits) mais parce qu'une partie de la population y résidant n'a tout simplement pas envie, comme elle, de s'intégrer. Pis, une partie croissante de ces gens se disent volontiers, sécessionnistes et ils sont vertement encouragés par des individus comme elle. Leur préoccupations ? Bouteldja le dit elle-même : Vivre leur foi pleinement, chez nous, comme si la France était le bled (et encore... même pas... car au bled, les imams extrémistes sont étroitement contrôlés pour éviter le match-retour de la décennie noire). Cette attitude n'est pas simplement un communautarisme : c'est surtout un mépris profond pour notre pays, un crachat permanent aux visages pâles qui l'ont fait.
Bouteldja est une haineuse hystérique envers les Occidentaux mais son cas est intéressant car elle est l'archétype de la traumatisée de l'immigration subie. Quand elle affirme que c'est une punition pour les Blancs de se retrouver dans les quartiers remplacés, elle oublie que c'en est aussi une pour elle de se retrouver dans un pays dont elle en déteste l'essence même (sans même parler de sa population originelle qu'elle espère bien voir ramper à l'avenir). Elle démontre à elle seule que l'immigration n'est éventuellement souhaitable et possible qu'avec des quantités infimes d'individus et pas n'importe lesquels : des individus volontaires pour l'assimilation.
Son trouble identitaire n'est d'ailleurs pas sans évoquer celle de ces trans haineux de l'hétéronorme (et des normes tout court). Il y a la même volonté de soumettre le peuple autochtone à ses propres lubies, le même chantage ridicule et criminel qu'elle propose dédaigneusement aux Blancs : soit vous luttez pleinement contre l'islamophobie (y compris l'hostilité pourtant parfaitement légitime contre les plus radicaux promoteurs du terrorisme islamique anti-koufars) et vous excusez de respirer sur votre propre terre (qui ne vous appartient plus, c'est entendu), soit les musulmans ne vous aideront pas dans vos luttes sociales. Pile je gagne, face tu perds. Tel est le deal perdant-perdant enjtre beaufs et barbares que nous propose cette prêtresse dérisoire.
Comment des personnes à peu près sensées peuvent donner du crédit à cette personne ? La réponse est simple : elles ne le sont pas, sensées. Elles sont perdues.
Seul point positif à tout cela : la forme. La gauche subventionnée parvient à produire des formats de débats publics qualitatifs. Reste que leur enfermement idéologique, leur sectarisme même exclut toute forme de contradiction. Abonnez-vous (ou pas) à la chaîne Paroles d'Honneur même si j'ai du mal à voir où est l'honneur dans tout cela... C'est intéressant d'ailleurs : ils ont fait une vidéo sur le GR mais, comme toujours, sans jamais donner le parole aux personnes qui formulent ce constat. La gauche quoi...
Tags : Débat François Bégaudeau
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