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Les commentaires de herve_hum



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    herve_hum 24 juillet 2022 17:44

    @Gaspard Delanuit

    Oui, l’être humain est ce surgissement singulier par quoi l’univers prend conscience de lui-même. Dans une version plus artistique et plus terrestre : l’être humain est ce par quoi la nature prend conscience d’elle-même

    Je ne manquerai pas de répondre à vos commentaires précédents, mais je remarque que votre remarque ici présente se rapproche à ma question et à laquelle vous avez posez un hiatus qui ici disparaît !

    De plus, l’humain prenant conscience de sa propre conscience s’inscrit pleinement dans le principe de fractalisation, mais à une échelle bien précise, en suivant un processus qui ne laisse rien au hasard et prédit l’échelle suivante.

    Mais attendez donc mes réponses à venir où tout prend forme, s’harmonise, se met en cohérence.

    Encore merci à tous les deux pour l’échange qui se veut constructif.



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    herve_hum 24 juillet 2022 17:26

    @Gaspard Delanuit

    Comme je vous l’ai dit je n’ai pas trop de temps pour répondre à tous vos commentaires, mais je ne compte pas stopper le dialogue, bien au contraire !

    Seulement je vous demande encore une ou deux journées de patiente pour répondre. Car vos questions vont plus vite que mes réponses.

    Je vous suggère donc de poursuivre

    sans se limiter dans le temps.

    Juste une remarque sur votre commentaire sur le changement de paradigme entre mécanique quantique et classique ou plutôt, entre échelle microphysique et macrophysique et qui repose selon la causalité telle que je la vois sur le principe de fractalisation de l’espace-temps. Donc, totalement d’accord avec cela, pour autant, aucune expérience de mécanique quantique n’a encore violée le principe de causalité. Sans cela, nos appareils électroniques comme les ordinateurs auraient des comportements plus ou moins imprévisibles, avec des "sautes d’humeurs" plus ou moins fréquentes.

    Pour l’ordinateur quantique j’ai visionné une vidéo disant que celui-ci se heurtait à deux grosse difficulté faisant qu’aucun scientifique ne sait dire quand il sera envisageable de manière intéressante. Le bruit de fond, c’est à dire, l’influence extérieure qui interfère avec l’intérieur et l’impossibilité à savoir si une erreur a interféré, obligeant alors à des procédés de contrôles très sophistiqués. Mais cela montre déjà que le but n’est pas le hasard, mais d’obtenir un résultat conforme, donc, mécanique.

    Accordez moi un peu de temps avant de vous répondre posément à vos commentaires,

    bon dimanche !



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    herve_hum 23 juillet 2022 09:13

    @herve_hum

    j’oubliai, le sensible n’est pas une forme d’intelligence au sens de faculté de comprendre, car c’est un ressenti, une émotion. C’est lorsqu’on veut essayer de la comprendre, de l ’expliquer que l’on parlera d’intelligence, mais seule, elle ne demande pas d’être comprise, seulement d’être éprouvé.

    L’intelligence sensible est de ce fait une approche personnelle que l ’on peut tenter de faire comprendre à autrui, mais où la causalité est un ordre secondaire et de ce fait, la logique n’est pas l’ordre premier. Sans cela, la poésie, l’art, ne serait pas ce qu’elles sont.



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    herve_hum 23 juillet 2022 09:05

    @Gaspard Delanuit

    Je n’ai pas le temps, juste qu’en lisant vos commentaires, j’ai voulu répondre rapidement au sujet de l’intelligence.

    Ecrire que c’est la faculté de comprendre est une Lapalissade et la mienne n’est pas contradictoire, la différence est qu’elle se rapporte à la causalité telle que je la vois.

    La capacité d’action en conséquence de la connaissance impliquant la faculté de comprendre, car si vous ne comprenez pas, votre capacité d’action est nulle et évoluera, grandira en fonction de votre faculté à comprendre.

    L’intérêt pour moi étant de la mettre en relation causale avec la conscience (qui définit donc le sens de cette action) en tant que moyen pour cette dernière et qui permet alors d’articuler toutes les formes d’intelligences dites sensibles. Car la causalité est par définition ce qui lie le but et le moyen. Ici, la fin ne justifie pas les moyens, elle les nécessites. Là encore, aucune expérience ne le contredit, toutes le confirme. (L’objectif étant de pouvoir donner une cohérence entre toutes les échelles et de pouvoir y introduire tout le champ dit du paranormal, mais nous n’en sommes pas encore là dans l’explication...)

    La condition étant alors de voir la conscience à toutes les échelles et de considérer que chaque échelle est est une évolution de ce couple moteur.

    Notez que parler d’intelligence sensible au niveau d’un atome ne veut pas dire grand chose tant ses mouvements sont mécaniques, sans cela, un ordinateur ne fonctionnerait pas avec une telle régularité ou encore les liaisons chimiques. Par contre, cela prend sens uniquement si vous considérez que chaque échelle est limité par son propre paradigme causal. ou logique.

    Pour le reste, je vous répondrai ce soir, bonne journée et merci pour l’échange !



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    herve_hum 23 juillet 2022 01:11

    @Gaspard Delanuit

    Ici, je répondrai seulement au premier de vos deux commentaires et dans un autre commentaire pour votre second.

    La remarque vaut autant pour moi que pour vous, comment êtes vous sûr que votre définition de l’intelligence est plus valide que la mienne ?

    Ainsi, vous voulez introduire dans l’intelligence un aspect sensible, non mécanique, sauf que là, vous ne pouvez plus lui donner une définition générale ou "intégrale" applicable partout. C’est là le paradoxe où vous trouvez ma définition partielle, alors qu’elle est générale, pouvant s’appliquer partout, même pour une IA ou au niveau d’une structure atomique et à toutes les échelles observables. A contrario, il me semble que pour vous il n’y a pas de définition générale, donc intégrale. Aussi, parler d’intelligence intégrale sans expliquer ce que vous entendez n’a pour moi aucune valeur, c’est une expression creuse, vide de sens.

    Je comprend bien que l’idée de donner à un atome une forme quelconque d’intelligence puisse vous paraître loufoque, mais peut s’expliquer en prenant votre exemple de l’eau, autrement dit, en tant qu’humain, vous aurez toujours tendance à l’anthropocentrisme, que vous pourrez étendre au niveau de l’ensemble des êtres vivants, mais pas au delà, sauf que là encore, c’est s’arrêter à une échelle alors que je pars du postulat que le fond reste invariant, seule la forme évolue de manière radicale et c’est ce dernier point qui est pour l’instant la pierre d’achoppement pour comprendre mon mode de pensé.

    Encore une fois, je distingue le fond de la forme, le fond est invariable, le fond variable

    Reprenons la citation à la fin de votre commentaire "Je suppose qu’il est tentant, si le seul outil dont vous disposez est un marteau, de tout traiter comme s’il s’agissait d’un clou »

    Je vous répondrai que si vous ne savez pas comment utiliser un marteau, vous ne saurez pas à quoi sert un clou et l’utiliserez pour autre chose que son usage prévu et si quelqu’un essaie de vous l’apprendre, il vous faudra encore accepter de ne pas savoir s’en servir. Ici, un marteau ou clou est un outil, moyen et en tant que tel obéit à son usager, peu importe l’usage qu’il en fait, ce sera uniquement la combinaison entre l’intelligence et la conscience qui le dira. La conscience définit l’objectif que l’on veut atteindre, l’intelligence le moyen d’y parvenir donnant l’idée du marteau et du clou.

    La causalité est pour l’instant l’unique clé connu par l’humain de l’Univers et partout où notre regard se tourne ne laisse pas voir autre chose, la dernière démonstration venant du télescope James Webb. Autrement dit, comment savez vous qu’il existe d’autres serrures qui ne se ressemblent pas parlant de la causalité alors même que tout ce que nous voyons, ce sont les mêmes clés ! Et comment pouvez vous l’affirmer si vous n’êtes pas capable d’en citer au moins une seule et de le prouver ? A contrario, tout ce que j’écris repose sur des faits observationnels largement éprouvés.

    Pour finir, Je ne raisonne pas tant en conformité avec ma définition de l’intelligence, mais en conformité avec la définition du principe de causalité qui me sert de mode de pensé, car c’est ce dernier qui défini l’intelligence, pas l’inverse. Ou si vous préférez, sans causalité, il n’y a pas d’intelligence qui tienne, elle est le fait de la causalité, pas l’inverse !

    Vous ne vous êtes pas encore glissé dans le format de raisonnement qui je suis (de suivre), mais rien ne vous interdit d’y parvenir, sauf qu’il vous faut passer outre le format qui est le votre.

    Je répondrai à votre second commentaire demain ou plutôt plus tard dans la journée, voir le soir car j’ai un travail à faire par ailleurs !.



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    herve_hum 21 juillet 2022 18:21

    @herve_hum

    Addendum

    j’écris "La seconde raison fondamentale, est que l’imaginaire étant le propre de chaque être où il est le maître absolue de la causalité, la contrepartie est que celui-ci ne permet pas de communiquer avec autrui, sauf si cet autrui partage votre propre imaginaire, mais s’il reste dans son propre imaginaire, alors, il ne peut pas y avoir de communication possible et soit chacun reste dans son propre imaginaire, séparé par l’espace-temps ou dimension, soit il entre en conflit avec l’imaginaire d’autrui si la dimension d’espace-temps est la même.

    "

    Bien évidemment, le commentaire parle d’une situation où chacun reste en totalité dans son imaginaire, car la communication peut se faire à minima et utiliser différents supports, mais il ne peut y avoir fondamentalement de communication que s’il y a partage, accord sur le langage, sans cela, c’est strictement impossible. Après, si on veut aller au delà de la simple communication d’information, il faudra d’autant accroitre la mise en commun de règles avec comme obligation de réduire d’autant sa maîtrise absolue de la causalité, sauf si on arrive à imposer son propre imaginaire comme un monarque absolue ou un président disposant de tous les leviers du pouvoir par exemple !

    Quid de la pseudo souveraineté des peuples vis à vis des autres peuples dans un monde où la réalité physique qui impose ses lois, exige en raison de conditions environnementales de plus en plus difficile (je ne parle pas du changement climatique, mais de la pollution et de la gestion des ressources planétaire) de se soumettre volontairement à des règles communes portant sur l’organisation de tous les peuples et qui ne peut se faire de manière la plus juste et pacifique qui soit, qu’en s’affranchissant de tout dirigeant politique et économique basé sur le rapport de domination.

    Sans cela, comme le soulignait Bossuet "Dieu ou la causalité, se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences".

    Jusqu’à présent, aucune de mes analyses respectant strictement la causalité a été prise en défaut par l’actualité, seules celles où je me suis fourvoyé l’ont été.



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    herve_hum 21 juillet 2022 12:55

    @Gaspard Delanuit

    relisez mes commentaires précédents, j’affirme qu’un principe est fondamentalement invariant quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique, seule change la forme et radicalement selon l’échelle ou le domaine.

    Ainsi, pour votre remarque sur mon exemple, il vous échappe que H2O ne se situe pas à la même échelle causale que le mélange de sirop avec l’eau et du coup, votre remarque est caduque !

    Ici, l’IA est parfaitement adapté pour suivre l’ordre logique entre les échelles, où encore une fois les changements d’échelles ne se font pas de manière arbitraire et linéaire, ils suivent une règle stricte et propre au processus d’évolution de ce qu’on appelle la matière et qui n’est autre qu’une relation de causalité.

    L’erreur ELEMENTAIRE et que les scientifiques depuis Aristote persistent à conserver, c’est de séparer matière et causalité, alors qu’il s’agit fondamentalement d’une seule et même structure physique.



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    herve_hum 21 juillet 2022 12:42

    @Gaspard Delanuit

    Vous allez voir que la réponse est vérifiable et largement vérifié empiriquement.

    En effet, il suffit de prendre en exemple le cas d’un aveugle ou sourd de naissance, car il s’agit fondamentalement du même principe, qui veut qu’un aveugle de naissance ne peut pas connaître les couleurs, même s’il peut en voir, il ne pourra pas savoir à quoi correspond pour un voyant les couleurs qu’il voit.

    De fait, un aveugle de naissance n’a pas d’autres moyens que de se doter d’un organe de la vue pour voir les couleurs. Ce qui n’est pas le cas pour quelqu’un devenu aveugle au cours de sa vie, celui-ci aura toujours la mémoire des couleurs et pourra toujours peindre un tableau avec les couleurs respectant la réalité. Idem pour un sourd, dont l’exemple le plus fameux est Beethoven devenu sourd et qui continuait pourtant à composer.

    Bref et nous retombons sur le sujet de l’article, la seule chose qu’il soit possible d’imaginer en n’ayant que l’imaginaire comme préalable, c’est la réalité elle même, c’est à dire, établir des lois physiques élémentaires qui évolueront en respectant strictement l’ordre causal, donc, où Dieu ou Etre suprême devra se soumettre à la causalité et ce n’est qu’une fois cette réalité établie dans ses lois élémentaires qu’il pourra alors mettre en relation causale la réalité et l’imaginaire et qui renvoi à votre remarque dans votre commentaire.

    Comme vous pouvez le voir, je viens pas moins de démontrer en partie que la logique causale est compatible avec un Dieu créateur de l’Univers en partant du big-bang, car cela implique la nécessité de l’évolution propre à la réalité physique. D’autant qu’il est impossible d’expliquer le processus d’évolution sans la volonté d’organisation de la matière de telle sorte que cela aboutisse à l’humain.

    La seconde raison fondamentale, est que l’imaginaire étant le propre de chaque être où il est le maître absolue de la causalité, la contrepartie est que celui-ci ne permet pas de communiquer avec autrui, sauf si cet autrui partage votre propre imaginaire, mais s’il reste dans son propre imaginaire, alors, il ne peut pas y avoir de communication possible et soit chacun reste dans son propre imaginaire, séparé par l’espace-temps ou dimension, soit il entre en conflit avec l’imaginaire d’autrui si la dimension d’espace-temps est la même.

    Autrement dit, la seule manière de communiquer avec autrui est la réalité où l’imaginaire de chacun est l’ordre second, mais dès lors où une personne place son imaginaire en ordre premier de la réalité, alors, encore une fois, soit il soumet l’imaginaire d’autrui par la contrainte ou l’adhésion, soit il y a conflit et destruction.

    Quid de la situation mondiale avec le conflit entre les dirigeants actuels qui sont en conflit sur la vision de la réalité socio-économique du monde.

    Il existe une seule solution pour permettre aux citoyens de cette planète d’éviter l’auto destruction. Pour faire court, de placer l’équité sociale et économique comme ordre premier, directeur de la réalité socio-économique. Exactement comme c’est le cas au niveau de la matière physique, mais évidemment avec une forme propre à l’échelle humaine...

    Le hic, très gros hic, c’est que ce mode de pensé ouvre des perspectives qui vont bien au delà de la seule physique et là, je n’ai pas encore ouvert la porte, juste entrebâillé.



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    herve_hum 20 juillet 2022 18:12

    @TchakTchak

    tout d’abord, merci de continuer à dialoguer, rare sont ceux qui persévèrent sans s’énerver. Il me faudrait écrire un livre pour expliciter, des commentaires seuls ne permettant certainement pas de comprendre et de donner les développements nécessaires. Mais je vous avoue que j’ai une énorme difficulté à m’y résoudre. Mon idée était de trouver une ou plusieurs personnes prête à jouer le jeu via le dialogue et d’en faire une introduction, car il s’agit là d’un domaine entier de recherche. Mais il y a un gros hic que je n’ai pas encore résolu et peut être qu’il n’est pas possible de résoudre.

    Mais tant pis, si vous êtes toujours d’accord, continuons par le mode dialogue jusqu’à votre abandon ou le mien.

    L’intelligence émotionnelle est constituée de deux éléments distincts, l’intelligence et l’émotion. Autrement dit, ce n’est pas l’intelligence seule dont il est question, mais liée à l’émotion qui elle n’est pas en soi une intelligence, mais un sentiment auquel on essaie de donner une structure intelligible. Le sentiment est lié à la conscience, car traite de la raison d’être, donc, du sens que l’on donne à son existence. Si j’ai juste de l’eau séparé d’un sirop, les deux sont distinct, mais si je les mélanges, je ne dis plus que c’est de l’eau, on dira même "un sirop", pour autant que c’est constituée de 90% d’eau.

    C’est ce que vous n’avez pas relevé dans mes commentaires précédent, je "mélange" l’intelligence avec la conscience, comme l’eau avec le sirop. C’est un principe que l’on retrouve partout.

    Un autre point que vous n’avez pas non plus saisie tout comme JL, c’est que je donne une définition de la conscience générale ou fondamentale (idem pour l’intelligence), c’est à dire, ses conditions d’existences et non pas une forme particulière, qu’elle soit aussi simple qu’un atome ou aussi complexe qu’un humain. Là encore, j’écris et répète qu’un principe est fondamentalement invariant quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique, seule sa forme change, évolue et ce de manière radicale selon l’échelle ou le domaine. Et plus on évolue dans l’échelle, plus elle se complexifie en suivant une logique causale stricte.Tout cela repose sur l’observation empirique du monde et je n’ai pas trouvé de contre exemple et la réfutation peut se faire de manière quasi infini et je n’ai pourtant pas trouvé de réfutation.

    Pour finir, vous n’avez pas du tout répondu à la question, bien au contraire, vous êtes tombé dans le "piège", car j’écris bien de partir de l’imaginaire SANS réalité préalable ou préexistante, or, votre réponse part de la réalité, c’est à dire, où la causalité est l’ordre premier devant l’être, alors que dans l’imaginaire, c’est un ordre secondaire. J’aime bien la définition donnée par un auteur dont je ne veux pas mal écrire le nom et disant "la réalité, c’est tout ce qui survit ou reste lorsqu’on en veut plus", alors que dans votre imaginaire rien ne survit à ce que vous ne voulez plus.

    Je vous laisse donc revoir la question et y réfléchir, si vous ne voyez pas, je vous donnerai la réponse et elle donne en partie l’explication rationnelle du pourquoi de la nécessité de la réalité physique de l’Univers. En partie, car la réponse complète se fait sur deux éléments fondamentaux, vérifiables, là aussi, de manière empirique où on peut tenter la réfutation autant de fois que l’on veut.



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    herve_hum 20 juillet 2022 14:28

    @Gaspard Delanuit

    comme je vous l’ai écrit, tout se complexifie à l’extrême dès lors où on met en relation de causalité la conscience et l’intelligence. De mon point de vue, l’intelligence est en tant que moyen de nature mécanique, tandis que la conscience en tant que recherche de sens, est sensible.

    Lorsque vous faites interagir les deux, cela donne l’intelligence du coeur ou artistique, entre autres !

    Pour votre question "Vous ne concevez pas la possibilité d’une intelligence contemplative qui se donnerait à elle-même sa propre fin : comprendre ce qui est ?"

    Je dirai plutôt que je conçois une conscience contemplative qui ne se donne pas à elle-même sa propre fin, mais celle des autres. Car cette contemplation ne peut se faire que si par ailleurs il y d’autres consciences qui soient dans une disposition contraire, sans cela, je crains qu’il n’y ait rien à contempler.

    Bon, je reconnais volontiers qu’on touche là à une limite, celle où i faut aller plus loin dans l’explication.

    Qui peut se résumer à une question simple que je pose, c’est à dire,

    il est possible de tout imaginer à partir de la réalité, mais est il possible de faire de même en partant de l’imaginaire seul, donc, sans réalité préalable ?

    Autrement dit, est il possible de contempler quoi que ce soit s’il n’y a rien à comprendre autre que son seul imaginaire ? Donc, personne d’autre que soi même ?

     



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    herve_hum 20 juillet 2022 14:09

    @JL

    Je vous retourne le compliment pour ce qui est de l’ignorant qui se croit omniscient et évidemment la sentence qui va avec.

    Chez moi, la conscience contient autant le subjectif que l’objectif, le vice ou la vertu, tout ce que vous voulez, dès l’instant où il y a la définition d’un sens et ce, en conséquence de la connaissance, donc, des expériences vécues.

    Bref, je vois que vous persistez à ne pas discuter de manière constructive, là n’est visiblement pas votre but, mais de polémiquer pour polémiquer.

    Mekilekon !



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    herve_hum 20 juillet 2022 11:57

    @JL

    en quoi la définition que je donne est "morale" ?

    Elle s’applique tout aussi bien à n’importe quel dictateur sanguinaire ou à un Fourniret, qu’à un "saint homme".

    Chacun donne le sens qu’il veut à son action en conséquence de sa connaissance. Par contre, il devra utiliser l’intelligence comme moyen s’il veut parvenir à ses fins.

    Si votre but est de me contredire, faites le au moins avec des arguments qui tiennent la route !

    Quand aux parties d’échec, il vous échappe que dans un cas, l’algorithme obéissait aux stratégies développé par les humains, dans l’autre cas, c’est l’ordinateur qui développait sa propre stratégie par itération. Mais encore une fois, la définition que je donne à l’intelligence est vue comme un moyen qui n’a pas de finalité propre, cette dernière étant le propre de l’être et c’est le sens qu’il donne à son action.

    Tout cela car selon ce mode de pensé qui veut que dans la réalité physique (pléonasme d’affirmationà, l’être (même Dieu tout puissant) a de choix que du but ou finalité qu’il se propose d’atteindre, mais pas des moyens, ces derniers étant le propre de la causalité.

    Encore une fois, c’est de la logique élémentaire, mais qui est un interdit de penser pour le mode de cogitation qui vous a été enseigné dès votre plus jeune âge !



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    herve_hum 20 juillet 2022 11:02

    @Gaspard Delanuit

    Je ne suis pas d’accord sur l’intelligence, mais d’accord sur la conscience !

    L’intelligence est de mon point de vue une capacité d’action (en conséquence de la connaissance ou mémoire ou information connu ou à vouloir connaître) qui répond à la logique, c’est donc une mécanique. L’informatique n’imite donc pas la pensée humaine dans son fonctionnement logique ou mécanique car elle utilise les mêmes outils logiques, mais peut le faire plus vite et généralement avec moins de risque d’erreur. Vous pouvez calculer une addition avec votre mental ou utiliser la machine.

    Je vais vous donner un exemple. Une expérience à consisté à mettre deux ordinateurs en concurrence pour jouer aux échecs. L’un avec un programme où la stratégie employé est donné par celle des meilleurs joueurs d’échecs humain, l’autre avec un programme où l’ordinateur va structurer sa stratégie par itération, donc, en se dotant de sa propre stratégie. Et bien le résultat est sans appel, une fois que l’ordinateur à atteint un niveau de mémoire suffisante, il s’est avéré qu’il gagnait 99 fois sur 100 !

    Par contre, la conscience étant pour moi le sens donné à l’action en conséquence de la connaissance, l’IA peut évidemment que l’imiter, mais ne peut pas en être pourvu, car cela n’a aucun sens. L’IA reste une machine tout comme une pelleteuse et en cela, n’a d’autre fonction que d’obéir à son utilisateur, sans cela, elle doit être stoppée, réparé ou jeté au rebut.

    Quand on voit tous les moyens mis en place par les dirigeants pour contrôler le plus totalement les citoyens et réduire leur jugement au minimum, voir le supprimer, imaginer qu’ils veulent faire l’inverse avec l’IA est d’une bêtise abyssale.

    Le sens de l’action est le propre de l’être, son essence, l’intelligence le moyen pour atteindre le but défini par le sens et donc, est en soi une "machine" un outil de l’être. Donc, il ne s’agit pas d’imitation.

    Ce qui est complexe et qu’illustre votre commentaire, c’est lorsqu’on "mélange" ou met en relation causale la conscience et l’intelligence. Cela donne la créativité humaine comme la musique , peinture, littérature, etc !



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    herve_hum 19 juillet 2022 21:49

    @TchakTchak

    Ma définition de l’intelligence rejoins ce que vous écrivez. La capacité d’action de l’IA commence à être considérable, pour autant, le sens donnée à son action appartient à l’humain ou groupe d’humain qui en ont le contrôle. Le seul cas où l’humain peut effectivement en perdre le contrôle est celui où un humain à l’esprit malin introduit un virus dans l’IA.

    Mais une IA qui aurait une conscience propre que l’on voudrait doter du libre arbitre n’a aucun sens, puisque cela aboutirait à en perdre le contrôle, alors même que le but d’une IA, comme toute machine, est d’en avoir le contrôle total pour qu’elle fasse ce que l’on veut et non pas qu’elle puisse vous dire "non". Une machine qui ne fait pas ce qu’on lui demande, on la jette au rebut ou la répare.

    Le plus comique de l’histoire, c’est une expérience qui m’a été relaté par un de mes neveux. Cette expérience consistait à entrer dans le programme la possibilité à l’IA de mentir et de dissimuler des informations et chose incroyable, c’est exactement ce que fit l’IA. Résultat, il croit avec les scientifiques que l’IA a acquis la conscience, alors qu’en fait, elle à strictement obéit à l’ordre donné dans le programme.

    Ironie de l’histoire qui confine à l’absurde, les scientifiques ont alors immédiatement arrêté le programme, parce que l’IA leur désobéissait.

    Voilà où on en est aujourd’hui !!!



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    herve_hum 19 juillet 2022 11:30

    @TchakTchak

     perso, je défini la conscience comme le sens de l’action en conséquence de la connaissance. Il s’agit donc là d’une définition complexe et causale.

    A coté de cela, l’intelligence est ici défini comme la capacité d’action en conséquence de la connaissance, toujours une définition causale.

    De ce point de vue par exemple, l’IA peut développer une intelligence 1 million de fois supérieure à l’humain, mais ne peut pas se doter d’une conscience propre, car elle peut avoir d’autre sens de son action que ce que l’être lui confère. Ceci en raison de l’échelle à laquelle l’IA prend naissance et évolue.

    Toute particule de matière est en soi l’expression d’une relation de causalité, car sans elles, aucune relation de causalité peut être observé. L’information est toujours véhiculé par des particules. Il existe alors trois catégories de particules. Celles ayant la propriété de récurrence, celles avec la propriété de récurrence et d’itération et enfin, celles ayant la propriété de récurrence, itération et fractalisation, c’est à dire, les atomes, seuls capables de permettre l’évolution.

    La matière est donc la mémoire d’une relation de causalité à boucle fermé ou ouverte, condition nécessaire pour permettre l’évolution de la conscience de l’univers sur lui même. Conscience qui nécessite l’accumulation de l’information et sa transformation par stratification.

    Etc... !

    Pour finir sur mon précédent commentaire, celui-ci ne traite pas de l’émergence de la conscience, mais part d’une conscience déjà supérieure, formatée. L’émergence de la conscience ne pouvant pas partir du complexe, mais de l’état le plus simple, élémentaire qui soit, c’est à dire, la dualité.



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    herve_hum 18 juillet 2022 15:15

    @JL

    c’est vrai, par définition, l’être suprême est soumis à rien, sauf un détail, ce que j’écris n’invalide pas cette définition.

    Ceci, pour deux raisons.

    d’abord, j’écris qu’il se doit "d’accepter" la soumission, donc, qu’il peut en tant qu’être suprême refuser de se soumettre à la causalité, mais dans ce cas là, il renonce à l’Univers physique. Il conserve donc sa qualité suprême de décision et la notion de soumission volontaire consiste à accepter une contrainte en échange d’un avantage jugé supérieur. Par exemple, vivre en société, même au niveau de la cellule familiale, exige de se soumettre volontairement aux règles communes en échange d’une vie collective harmonieuse et riche des relations avec autrui.

    La seconde raison, c’est qu’il est suprême en tant qu’être, c’est à dire, doué de conscience et qui le place devant deux état liés à celle ci, c’est à dire, donner sens à son existence ou ne pas lui en donner. Dans ce dernier cas, cela s’appelle pour moi le néant, qui n’est pas l’absence de toute chose puisque c’est un état impossible, mais l’absence de sens donné à son existence et qui vaut alors un état dit dépressif profond. Mais le choix de donner sens à son existence, par définition, implique de suivre une voie, un chemin et non d’aller instantanément à l’arrivé, car cela revient au néant.

    Bref, soit il veut donner sens à son existence et doit suivre le chemin, la voie et c’est dans ce cas précis la causalité et il n’a alors d’autre choix que de s’y soumettre volontairement.

    Voilà pourquoi l’être en tant que tel a de choix que des buts ou finalités qu’il se propose d’atteindre, mais pas des moyens, ces derniers sont le domaine exclusif de la causalité. Si vous avez tout pouvoir sur le moyen, il n’y a alors plus de but à atteindre par une chemin. C’est le propre de l’imaginaire. Voilà bien pourquoi un jeu vidéo contient des règles, lois qui n’ont d’autre fonction de tracer un chemin, sans cela, le jeu n’aurait aucun intérêt, serait égal au néant.

    Tout ce que j’écris relève de la logique élémentaire, compréhensible par un enfant du primaire, à condition que son cogito ne soit pas déjà biaisé par l’enseignement actuel, qui interdit de comprendre cette logique élémentaire.



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    herve_hum 18 juillet 2022 12:49

    @JL

     je suppose. Cet être suprême n’a pas créé l’univers : il est l’univers.

    perso, je suppose que pour pouvoir créer l’Univers physique, cet être suprême doit aussi être l’univers.

    Par contre, j’affirme qu’il est impossible à cet être suprême de créer l’univers physique, sans accepter de se soumettre à la causalité.



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    herve_hum 18 juillet 2022 12:40

    @JL

    Ce n’est pas la matière qui contient le caractère néguentropique pas plus qu’elle ne contient le principe adverse : il existe des processus, macroscopiques, microscopique, invisibles — cf. la MQ — , qui se déroulent dans un sens jugé par nous à l’aune de la causalité, entropique ou néguentropique ou loufoque. D’où toutes ces confusion qui trouvent tant d’explications fantaisistes.

    Par définition du mot néguentropie, des atomes qui s’assemblent pour former des molécules, des cellules et ainsi de suite, pour former des structures douées de volonté et qui elles même vont organiser la matière, sont des atomes qui s’organisent entre eux, donc, de la matière.

    Dire qu’ils ne s’organisent pas, reviendrait à dire que vous n’êtes pas en tant qu’humain constitué de matière organisé. Donc, ce serait par pur hasard que vous existez tel quel. Cela fait beaucoup si on tient compte de tous les êtres vivants.

    Bref, en voici une de loufoquerie !



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    herve_hum 18 juillet 2022 12:29

    @JL

    scientifiquement cela reste discutable, par contre théologiquement c’est tout à fait logique.

    Un Dieu tout puissant, créateur de l’Univers a fatalement aussi la capacité de destruction.

    Par exemple, si vous crée un objet, il vous est tout aussi loisible de le détruire. Maintenant, si c’est objet vous est indispensable pour bien vivre, vous ne serez pas motivé à le détruire mais plutôt à en prendre soin.

    Bref, tout créateur est aussi le destructeur potentiel de sa création. d’où l’impératif de devoir plaire à son Dieu créateur pour ne pas risquer qu’il vous détruise. Le tout étant de savoir ce qui risque de lui déplaire pour le motiver à détruire. Chez l’humain, c’est généralement causé par l’obsolescence ou objet devenu inutile. On remarquera aussi que certains humains considèrent leur congénères comme des objets et agissent envers eux en conséquence. Pour Dieu, on peut supposer la même chose !



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    herve_hum 18 juillet 2022 11:21

    @TchakTchak

    je comprends, j’ai lu votre commentaire à zzz999 après avoir écris mon commentaire.

    Cela souligne des points de convergences et on ne va pas s’en plaindre !

    Disons que ma façon de comprendre permet de mettre en cohérence tout cela via le principe de causalité dont dépend la dualité. Ainsi, le couple entropie/néguentropie est une dualité inclusive dont on peut identifier une relation de causalité où il faut avoir à l’esprit que dans la réalité physique, les deux ne peuvent pas agir en même temps dans un même espace-temps, mais où l’un précède l’autre. Le tout étant de savoir dans quelles conditions il y a inversion de sens.

    Sans cela, l’Univers serait soit uniquement entropique soit neguentropique, mais on voit de suite que cela ne permet pas d’avoir un Univers en évolution.