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Les commentaires de BA



  • 3 votes
    BA 21 août 2014 21:59

    Jeudi 21 août 2014 :


    Changement climatique : il faut se préparer au pire, selon les météorologues. Les spécialistes mondiaux du climat ont brossé un tableau apocalyptique de la météo des prochaines décennies lors d’un congrès international, qui s’est conclu jeudi à Montréal. Au programme : sécheresses, inondations et élévations du niveau des océans.


    Turbulences aériennes accrues, épisodes polaires et caniculaires toujours plus extrêmes, vagues géantes dans les océans : les spécialistes mondiaux du climat ont brossé un tableau apocalyptique de la météorologie des prochaines décennies lors d’un congrès international qui s’est conclu jeudi 21 août à Montréal (Canada).

    A l’initiative de l’Organisation météorologique mondiale, agence des Nations unies, un millier de scientifiques ont débattu autour du thème "la météo, quel avenir ?" à l’occasion de cette première conférence mondiale sur la météorologie. Près de dix ans après l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto qui visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la question n’est plus de savoir si le réchauffement de la Terre va avoir lieu. "Il est irréversible et la population mondiale continue d’augmenter, il faut que l’on s’adapte", observe Jennifer Vanos, de l’université Texas Tech.

    Davantage d’épisodes climatiques extrêmes.

    La première décennie du XXIe siècle a vu la température moyenne de la surface de la planète augmenter de 0,47 °C. Or une hausse de 1 °C génère 7% de vapeur d’eau en plus dans l’atmosphère, et comme l’évaporation est le moteur de la circulation des flux, une accélération des phénomènes météorologiques extrêmes est à prévoir. D’autant que les scénarios retenus par la communauté scientifique privilégient une hausse de 2 °C de la température moyenne à la surface de la Terre d’ici 2050.

    "Les nuages vont se former plus facilement, plus rapidement et les pluies vont être plus fortes", engendrant notamment davantage d’inondations soudaines, note Simon Wang, de l’université Utah State. D’une manière générale, relève ce chercheur américain, la hausse des températures va avoir "un effet d’amplification sur le climat tel qu’on le connaît actuellement". Les épisodes de grand froid, tel le vortex polaire qui s’est abattu cet hiver sur une grande partie de l’Amérique du Nord, seront plus marqués, plus extrêmes, tout comme les vagues de chaleur et les périodes de sécheresse, ajoute-t-il.

    "D’ici 2050, deux fois plus de temps en vol dans des turbulences"

    Le défi pour les météorologues est donc désormais d’inclure la "force additionnelle" créée par le réchauffement climatique dans des modèles de prévision toujours plus complexes, explique Simon Wang. Pour ce faire, les météorologues des prochaines décennies auront besoin d’ordinateurs surpuissants, actuellement extrêmement peu nombreux.

    Météorologue à l’université britannique de Reading, Paul Williams a par exemple dû recourir au superordinateur de l’université américaine de Princeton, l’un des plus puissants au monde, pour étudier les impacts du réchauffement climatique sur les jet streams, ces courants d’airs rapides situés à une dizaine de kilomètres d’altitude, où les avions de ligne évoluent.

    Après des semaines de calculs, son verdict est sans appel : "Le changement climatique donne plus de force à ces courants. (...) D’ici 2050, vous passerez deux fois plus de temps en vol dans des turbulences." Tout en notant qu’actuellement, en moyenne, seulement 1% du temps de vol des avions commerciaux subit des turbulences, Paul Williams souligne que si la concentration de dioxyde de carbone augmente de façon exponentielle dans les prochaines années, "on ne sait pas comment les avions vont réagir" à ces masses d’air très agitées.

    L’élévation du niveau des mers pourrait atteindre 6 mètres.

    Et pas question de se rabattre sur le transport maritime pour voyager en toute quiétude : il faut en effet s’attendre à des vagues monstrueuses dans les océans. "Les compagnies de transport maritime rencontrent toujours plus de vagues énormes", dont certaines font 40 mètres de hauteur, alors qu’auparavant une hauteur de 20 mètres était exceptionnelle, dit Simon Wang, de l’université Utah State. "Ce n’est que le début du changement climatique, car les océans auront beaucoup plus d’impact en libérant davantage de chaleur et davantage de vapeur", avertit-il.

    D’autant que l’épaisse calotte glaciaire du Groenland a commencé à fondre et pourrait à terme – « pas avant le siècle prochain » – engendrer une hausse moyenne de six mètres du niveau des océans, rappelle Eric Brun, chercheur chez Météo France et auteur d’une récente étude sur le sujet. Face à tant de bouleversements, Jennifer Vanos, biométéorologue à l’université Texas Tech, estime qu’il y a urgence à modifier l’urbanisme des villes et les modes de vie en fonction de cette nouvelle réalité, afin de tenter de protéger les populations.

    http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/changement-climatique-il-faut-se-preparer-au-pire-selon-les-meteorologues_674829.html




  • 1 vote
    BA 24 juillet 2014 02:44

    Mardi 22 juillet, Eurostat publie les chiffres de la dette publique du premier trimestre 2014.

    Dans l’Union Européenne, neuf pays sont en faillite.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,801 milliards d’euros, soit 174,1% du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2120,143 milliards d’euros, soit 135,6 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 220,696 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 202,920 milliards d’euros, soit 123,7 % du PIB.

    5- Chypre : dette publique de 18,206 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB.

    6- Belgique : dette publique de 404,248 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 989,925 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB.

    8- France : dette publique de 1985,918 milliards d’euros, soit 96,6 % du PIB.

    9- Royaume-Uni : dette publique de 1486,878 milliards de livres sterling, soit 91,1 % du PIB.

    La question est :

    “QUAND ces neuf pays vont-ils se déclarer en défaut de paiement ?”

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072014-AP/FR/2-22072014-AP-FR.PDF



  • 3 votes
    BA 4 juillet 2014 16:01

    En 1815, la Sainte-Alliance, c’était quoi ?


    La Sainte-Alliance est formée le 26 septembre 1815 à Paris par trois monarchies européennes victorieuses de l’empire napoléonien héritier de la France révolutionnaire, dans le but de maintenir la paix dans un premier temps, puis de se protéger mutuellement d’éventuelles révolutions. Sous l’impulsion de Metternich (congrès de Troppau en 1820, congrès de Laybach en 1821) et de son affirmation d’un « droit d’intervention si la situation intérieure d’un État menace la paix de ses voisins », elle devient une alliance contre-révolutionnaire, réprimant les insurrections et les aspirations nationales contraires au maintien de l’ordre de Vienne.


    (Article Wikipedia)


    En 2014, la Sainte-Alliance, c’est quoi ?


    C’est l’alliance de trois groupes politiques qui ont le pouvoir au Parlement Européen :


    • les conservateurs du PPE (droite)

    • les socialistes du S&D (gauche)

    • les libéraux de l’ADLE


    Le Parlement européen issu des élections du 25 mai, qui se réunit aujourd’hui à Strasbourg pour sa session constitutive, a, en effet, mis en place un véritable « cordon sanitaire » destiné à isoler les europhobes et à les priver de tous postes de responsabilité. Pour ce faire, les conservateurs du PPE, les socialistes du S&D (socialistes et démocrates) et les libéraux de l’ADLE, trois groupes pro-européens, ont scellé une Sainte Alliance valable pour la durée de la législature (2014-2019).


    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2014/07/le-parlement-europ%C3%A9en-dresse-un-cordon-sanitaire-autour-des-europhobes.html


    En 2014, la Sainte-Alliance exerce le pouvoir au Parlement Européen.


    Comme en 1815, la Sainte-Alliance est contre-révolutionnaire, elle combat les aspirations nationales et démocratiques, elle combat le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.


    Comme en 1815, les patriotes doivent faire la guerre à la Sainte-Alliance.


    Elle doit être combattue, et détruite.



  • 2 votes
    BA 18 juin 2014 11:22
    Il faut bien comprendre le problème des européistes.

    Depuis mai 1974, les européistes du centre, les européistes de droite, les européistes de gauche dirigent la France, sans interruption.

    Depuis mai 1974, les européistes font l’Europe, font plus d’Europe, font encore plus d’Europe, font toujours plus d’Europe.

    Résultat :

    Ces 40 années de construction européenne aboutissent à un désastre économique, à un désastre financier, à un désastre social, à un désastre moral, à un désastre démocratique, à un désastre politique.

    Aujourd’hui, les européistes n’ont plus que deux possibilités :

    1- Première possibilité : la démocratie.

    Les européistes acceptent la démocratie, ils acceptent de consulter les peuples, ils acceptent d’organiser des référendums sur les traités européens, par exemple sur le traité de Lisbonne, par exemple sur le traité transatlantique, etc.

    MALHEUREUSEMENT POUR EUX, ces référendums donneront la victoire du "non". Les peuples européens voteront "non". Et l’Union Européenne explosera.

    2- Seconde possibilité : l’évolution progressive, petit à petit, vers la dictature.

    Les européistes continuent à construire leur Europe, mais sans consulter les peuples. Ils n’organisent plus du tout de référendum sur les traités européens. Ils n’organisent plus du tout de référendum sur la construction européenne. Ils continuent la construction européenne, mais sans les peuples.

    MALHEUREUSEMENT POUR NOUS, la construction européenne continuera. L’Union Européenne survivra, mais elle deviendra de plus en plus anti-démocratique. Elle se transformera petit à petit en dictature, mais elle survivra encore plusieurs années ou même peut-être plusieurs décennies.

    Alors ?

    Les européistes vont choisir laquelle de ces deux possibilités ?

    Le suspens est insoutenable.


  • 3 votes
    BA 5 juin 2014 11:04

    La France au XXI ème siècle : le scénario "Guerre Civile Espagnole"

    Quel est le paysage politique ?

    Dans le camp des élites pro-européennes :

    - Le Parti Socialiste : le clan Hollande, contre le clan Valls. Discrédité. 
    - L’UMP : le clan Sarkozy, contre le clan Copé, contre le clan Fillon, contre le clan Juppé. Discrédité.
    - L’Alternative (UDI + Modem) : le clan Jégo, contre le clan Bayrou. Discrédité.
    - Europe Ecologie Les Verts : trop de clans, je n’arrive pas à faire une liste complète, j’ai mal à la tête, c’est un bordel indescriptible. Discrédité.

    Dans le camp d’en face :

    - Le Front National : 24,95 % aux élections européennes. Un sondage IFOP montre que si le vote était obligatoire, 24 % des abstentionnistes voteraient FN. En clair  : le FN dispose d’une très importante armée de réserve, qui, pour le moment, ne vote pas.

    http://www.valeursactuelles.com/abstentionnistes-fn-t%C3%AAte

    - Le Front de Gauche : 6,34 % aux élections européennes. Jean-Luc Melenchon a parfaitement décrit la dynamique historique en faveur du Front National :

    "Aux conditions actuelles, parce qu’elle est en dynamique, rien ne peut plus barrer la route de madame Le Pen. Mieux : le fruit va lui tomber tout droit dans la bouche. Toute la décomposition en cours du champ politique, ou bien alimente directement son fond, ou bien emporte sans combat les digues qui s’y opposeraient. La physique de l’Histoire n’a d’ailleurs jamais fonctionné autrement. Les grands mouvements comme les petits ne sont pas linéaires. Ils suivent des lignes de croissance ou décroissance saccadées où des pics succèdent à des paliers. Les prochains condiments qui vont alimenter le suivant pic sont en place. D’un côté l’implosion de l’UMP, libérant de vastes pans de sympathisants de tous niveaux, de l’autre la débilité de l’équipe au pouvoir et de ses supplétifs entretenant tous les ingrédients d’une implosion autrement plus dangereuse : celle de l’Etat. Que les auto-flagellant se rassurent, je ne nous oublie pas dans ce tableau. Notre score à l’orée du nouveau cycle politique ne nous permet pas d’être l’alternative dans le chaos qui s’avance."

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/05/30/pendant-que-la-poussiere-retombe/

    - Debout la République : 3,82 % aux élections européennes.

    - Lutte Ouvrière : 1 %

    - UPR (Union Populaire Républicaine) : 0,41 %

    - NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) : 0,30 %

    Conclusion  :

    Depuis 
    mai 1974, les partis pro-européens dirigent la France. Ils n’ont réussi qu’une seule chose : remettre en selle les fachos.

    Aujourd’hui, la dynamique est en faveur du FN. Son armée de réserve d’abstentionnistes est très importante. 

    Pour la France, le scénario le plus probable est un scénario de type "Guerre Civile Espagnole", comme entre 1933 et 1936.

    Si ce scénario-catastrophe se réalise, la France connaîtra une guerre civile entre :

    - les Républicains

    - et les Nationalistes.



  • 1 vote
    BA 26 mai 2014 11:13

    L’idée européenne est morte.

     

    Lisez cet article :

     

    Européennes : plus de 140 députés europhobes pourraient siéger au Parlement.

     

    Tour d’Europe des performances des extrêmes dans les pays de l’Union européenne :

     

    1- Les pays où les extrêmes arrivent en tête :

     

    - En France, selon les derniers chiffes du ministère de l’Intérieur, le Front national obtiendrait un score historique de 24,96 % des suffrages, devançant largement l’UMP ( 20,80%). Le FN décrocherait avec ce score 24 sièges sur les 74 accordés à la France. Le PS arrive en troisième position avec près de 14 % des voix, son pire score à une élection européenne depuis 1994. Avec 9,90% des voix, l’alliance des centristes (UDI-Modem) passerait devant Europe Ecologie-Les Verts (8,82%), qui dégringole par rapport à son score de 2009 (16,28%). Le Front de gauche obtiendrait 6,34%.

     

    - Au Royaume-Uni, l’Ukip europhobe de Nigel Farage est largement en tête, devant les trois partis traditionnels après dépouillement dimanche soir des résultats dans 8 des 12 régions, avec un score historique de 27,5%. A ce stade, l’Ukip compterait 24 sièges, devant les conservateurs 18 (23,9%), et le Labour 18 (25,4)%. « L’Ukip va gagner ces élections, et oui, ce sera un séisme parce que jamais auparavant dans l’histoire de la politique britannique un parti rebelle n’est sorti vainqueur d’une élection nationale », a déclaré son chef Nigel Farage.

     

    - Au Danemark, l’extrême droite (Parti du peuple danois) devancerait les sociaux démocrates et le centre droit avec près de 27% des voix, contre respectivement 20,5% et 17,2%.

     

    - En Grèce, pays très durement touché par l’austérité, le parti de la gauche radicale Syriza d’Alexis Tsipras est arrivé en tête, en avance sur la Nouvelle-Démocratie (droite, au pouvoir). Il obtiendrait six sièges, contre cinq à Nouvelle démocratie. Le parti néonazi Aube dorée obtiendrait entre 9% et 10% des voix et pourrait envoyer trois élus à Strasbourg

     

    2- Les pays où les extrêmes font une percée ou progressent :

     

    - En Allemagne, le parti anti-euro AFD, créé au printemps 2013, réalise un score de 6,5% qui lui permet de faire son entrée au parlement européen. Mais les conservateurs de la CDU/CSU restent largement en tête, crédités de 35,3% des voix (29 sièges), devant les sociaux démocrates qui amélioreraient leur score à 27,3% (contre 20,8% en 2009) et 27 sièges. Le parti néo-nazi NPD, avec 1% des voix, pourrait entrer au Parlement puisque l’Allemagne ne fixe plus de seuil minimal pour obtenir un siège.

     

    - En Italie, le Mouvement Cinq étoiles de l’ex-comique Beppe Grillo est crédité de 22,4% des suffrages selon les premières estimations, derrière le Parti Démocrate du Premier ministre Matteo Renzi (41,4%) et devant le Forza Italia de Silvio Berlusconi (15,7%). La Ligue du nord, alliée en Europe du Front National, obtiendrait 6,1%.

     

    - En Autriche, le parti d’extrême droite FPÖ progresse nettement et arrive en troisième position, avec 20,5% des suffrages, en hausse de plus de cinq points par rapport à 2009, derrière les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates au pouvoir. Ce parti espère constituer un groupe notamment avec le Front national.

     

    - En Pologne, un petit parti europhobe, le Congrès de la nouvelle droite (KNP), a obtenu 7,2% des voix et pourrait envoyer quatre députés au Parlement européen.

     

    - En Suède, les nationalistes (Démocrates suédois) arrivent en sixième position, mais avec 7% des suffrages selon les premières estimations, ils feraient leur entrée au Parlement européen pour la première fois.

     

    - En Finlande, les Vrais Finlandais arrivent en troisième position (13%) selon les sondages à la sortie des bureaux de vote et obtiendraient ainsi trois sièges au Parlement européen, un de plus qu’en 2009.

     

    - En Hongrie, l’extrême droite ultra nationaliste du Jobbik arriverait en deuxième position derrière le parti conservateur du dirigeant Viktor Orban avec 15% des suffrages et obtiendrait trois sièges au Parlement européen.

     

    - En Espagne, le Parti Populaire (droite) au pouvoir et le PSOE (gauche) cèderaient respectivement 8 et 9 sièges. Cela profite à l’extrême-gauche, issue du mouvement des Indignés. Podemos, né de la mouvance des indignés, entre au Parlement européen avec cinq sièges.

     

    3- Les pays où les extrêmes sont en échec :

     

    - Aux Pays-Bas, en revanche, le parti anti-islam PVV a subi un échec aux Pays-Bas, en n’obtenant que 12% des voix contre près de 18% il y a cinq ans.

     

    - En Belgique, le parti ultranationaliste flamand Vlaams Belang tomberait sous le seuil d’éligibilité des 5% (4,7%) et disparaîtrait du Parlement européen, souffrant de la concurrence des nationalistes de Bart De Wever, président du parti N-VA (Alliance néoflamande).

     

    - La Roumanie semblait de son côté se singulariser, avec une très large victoire de l’alliance de centre gauche créditée de 41% des voix. Le parti d’extrême droite Romania Mare (PRM), en chute libre depuis plusieurs années, a obtenu environ 2,5% des voix, privant son chef historique Corneliu Vadim Tudor du siège qu’il détient actuellement à Bruxelles.

     

    http://www.leparisien.fr/elections-europeennes/europeennes-la-poussee-attendue-des-extremes-se-confirme-dans-les-urnes-25-05-2014-3870283.php



  • 11 votes
    BA 23 mai 2014 22:06

    Les Citroën C3 ne seront plus produites en France, à Poissy. Les Citroën C3 seront produites à Trnava, en Slovaquie.

     

    Conséquence : le nombre de CDI à Poissy passera de 5 800 à 3 000. Le site de Poissy va ainsi subir 2 800 suppressions d’emplois.

     

    Union Européenne : quel est le coût horaire du travail ?

     

    1- Suède : 43 euros.

    2- Belgique : 41,20 euros.

    3- Danemark : 39,80 euros.

    4- Luxembourg : 35,60 euros.

    5- France : 35 euros.

     

    En bas du tableau :

    22- Slovaquie : 8,80 euros.

    23- Hongrie : 7,80 euros.

    24- Pologne : 7,40 euros.

    25- Lettonie : 6,50 euros.

    26- Lituanie : 6,20 euros.

    27- Roumanie : 4,70 euros.

    28- Bulgarie : 3,70 euros.

     

    http://www.leparisien.fr/images/2014/05/12/3834859_presse-papiers-1.jpg

     

    Pourquoi ces délocalisations vers l’Europe de l’est ?

     

    Parce qu’en France, le coût horaire du travail est de 35 euros, tandis qu’en Slovaquie le coût horaire du travail n’est que de 8,80 euros.

     

    L’Union Européenne, c’est un grand marché intérieur, sans aucune frontière, dans lequel 28 nations sont en compétition les unes contre les autres.

     

    L’Union Européenne, c’est 28 nations qui sont condamnées à baisser toujours plus les salaires de leurs ouvriers pour attirer les entreprises sur leur territoire.

     

    L’Union Européenne, c’est 28 nations qui font une course sans fin vers les salaires bas, vers les salaires les plus bas, vers les salaires toujours plus bas.

     

    L’Union Européenne, c’est un mécanisme suicidaire.

     

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

     

    Dimanche, votons pour que la France sorte de l’Union Européenne :

     

    http://www.upr.fr/wp-content/uploads/2014/05/Profession-de-foi-UPR-EP2014-France-metro.pdf



  • 6 votes
    BA 21 mai 2014 11:53
    Pour les élections européennes, Alain Lamassoure est la tête de liste UMP en Ile-de-France.

    Mardi 20 mai 2014, sur France 3 Ile-de-France, Alain Lamassoure a prononcé cette phrase ahurissante :

    "Il y a 27 pays qui vont bien en Europe, c’est-à-dire tous nos partenaires."


    Lisez ces phrases scandaleuses d’Alain Lamassoure :

    "Il y a 27 pays qui vont bien en Europe, c’est-à-dire tous nos partenaires. L’Europe n’a jamais proclamé des politiques d’austérité. L’Europe a donné un certain nombre de conseils de bonne gestion à l’ensemble de ses membres. Et il se trouve que tous les pays qui ont suivi le plus tôt possible ces conseils se trouvent aujourd’hui en bonne position. Il y a des pays qui n’ont jamais eu à connaître l’austérité : toute l’Europe du Nord, et l’Allemagne, qui tournent aujourd’hui à 2 ou 3% de croissance par an. Il y a des pays qui ont fait des folies et qui ont jeté l’argent par les fenêtres et que l’Europe a sauvés grâce à sa solidarité : c’est les pays méditerranéens, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande du Nord."


  • 2 votes
    BA 16 mai 2014 16:08

    Dans l’Organisation des Nations Unies, 197 nations sont représentées.

     

    Quand nous regardons ces 197 nations, que voyons-nous ?

     

    - Nous voyons 28 nations qui ont construit une union : l’Union Européenne.

     

    - Mais sur tous les autres continents, nous voyons 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leurs lois nationales, 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leurs frontières nationales, 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leur monnaie nationale, etc, etc.

     

    Bref : nous voyons 169 nations qui sont souverainistes.

     

    Partout ailleurs, sur tous les autres continents, 169 nations sont souverainistes.

     

    En Europe, nous sommes l’exception : il n’y a que nous, en Europe, qui ne sommes pas souverainistes.

     

    Les européistes sont comme les 28 neuneus qui sont montés dans un bus, et leur bus s’est engagé à contre-sens sur l’autoroute !

     

    A l’intérieur du bus "Union Européenne", les 28 neuneus n’arrêtent pas de rigoler. Les 28 neuneus disent en rigolant : "Regardez tous ces idiots : ils se sont tous engagés à contre-sens sur l’autoroute  !"

     

    Les 28 neuneus ne devraient pas autant rigoler.

     

    Nous savons comment finissent les véhicules qui s’engagent à contre-sens sur l’autoroute.




  • 7 votes
    BA 6 mai 2014 17:02

    Le syndicat des patrons français (le CNPF, puis son successeur le MEDEF) a toujours été pour le « oui » à tous les traités européens.

     

    L’ancien président du syndicat des patrons français, Georges Villiers, était pour le « oui » au traité de Rome en 1957.

     

    Ensuite, son successeur, François Perigot, était pour le « oui » au traité de Maastricht en 1992.

     

    Ensuite, son successeur, Jean Gandois, était pour le « oui » au traité d’Amsterdam en 1997.

     

    Ensuite, son successeur, président du MEDEF, Ernest-Antoine Seillière de Laborde, était pour le « oui » au traité établissant une Constitution européenne en 2005.

     

    Ensuite, son successeur, Laurence Parisot, était pour le « oui » au traité de Lisbonne en 2008.

     

    Mardi 14 février 2012 :

     

    Le Medef s’invite dans la campagne présidentielle : un programme tourné vers l’Europe... et un âge de la retraite encore plus élevé.

     

    Laurence Parisot est entrée mardi dans le débat présidentiel en présentant les priorités du Medef pour le prochain quinquennat.

     

    Pour le Medef, la « top priorité » c’est le fédéralisme européen pour créer les « Etats-Unis d’Europe », a-t-elle dit, estimant que « tout protectionnisme, toute tentative de protectionnisme serait un désastre ».

     

    http://politique.lavoixdunord.fr/Election-presidentielle-2012/2012/02/14/article_le-medef-s-invite-dans-la-campagne-presidentielle.shtml

     

    Ceux qui veulent rester dans l’Union Européenne sont les idiots utiles du grand patronat.

     

    Ceux qui veulent le fédéralisme en Europe sont les idiots utiles du grand patronat.

     

    Et le plus triste, c’est qu’ils n’ont même pas conscience d’être les idiots utiles du grand patronat.



  • 1 vote
    BA 1er mai 2014 11:27
    Naomi Oreskes est historienne des sciences et professeur à l’université de Harvard.

    Erik M. Conway est historien à la Nasa. Il y étudie les interactions entre les politiques nationales, la recherche scientifique et les mutations technologiques.

    A la rentrée 2013, les deux auteurs publient un article dans le prestigieux journal du MIT, Daedalus. Devant le retentissement provoqué par la thèse qu’ils défendent et l’angle choisi pour l’exposer, ils étoffent leur texte pour commettre ce qui s’avère être un essai vif et brillant, qui se veut coup de semonce et livre d’alerte sur l’avenir même de notre civilisation. 

    "L’effondrement de la civilisation occidentale" , publié en langue française le 30 avril 2014, édition LLL Les Liens qui Libèrent, 13,90 euros.


    Deux des plus grands intellectuels aux U.S.A. se posent dans cet essai de prospective la question suivante : pourquoi restons-nous inactifs, alors que nous disposons d’informations scientifiques robustes sur le changement climatique et que nous savons quels terribles événements vont suivre ? 

    Nous sommes en 2093, avènement de l’ "Age de la Pénombre", et les deux historiens futurs se retournent sur leur passé - qui est notre présent et notre avenir (possible). Tout avait pourtant bien commencé avec la création du GIEC en 1988. Mais rapidement le "déni" se répand en faisant valoir l’incertitude des données scientifiques. Les effets du changement climatique s’intensifient, et en 2023, l’année de l’ "été perpétuel", il y a 500 000 morts et 500 milliards de dollars de perte. 

    La frénésie pour les énergies fossiles amène les dirigeants à saisir les notes scientifiques sur la fuite de pétrole Bp en 2011. Puis la loi dite de "négation de la hausse du niveau de la mer" est adoptée par certains états. Mais rien n’y fait. La nature se déchaine sans que les mesures nécessaires ne soient prises. 

    Pendant l’été 2041, des vagues de chaleur sans précédent détruisent les récoltes. Panique, émeutes, migration de masse, hausse explosive des populations d’insectes, épidémies. L’ordre social s’effondre dans les années 2050 et les gouvernants, acquis à l’idéologie néolibérale, se retrouvent désarmés devant la nécessité d’une intervention massive de l’Etat... 

    En imaginant la situation vers laquelle l’humanité s’oriente si rien n’est fait, les auteurs démontrent magistralement le double piège dans lesquels la civilisation occidentale est en train de tomber. Deux idéologies inhibantes dominent : le positivisme et le fondamentalisme de marché. Quand les effets du Grand Effondrement se sont fait sentir, les démocraties n’ont d’abord pas voulu, puis pas pu faire face à la crise. Se trouvant dénué de l’infrastructure et de la capacité organisationnelle pour lutter. 

    Foisonnant d’érudition, fruit d’un travail de prospective scientifique rigoureux, cet essai veut tenter de lutter contre les obscurantismes intéressés afin d’éviter à l’humanité ce que les auteurs nomment "l’Age de la pénombre".


  • 7 votes
    BA 9 avril 2014 21:47
    Bernard Maris vient de comprendre.

    L’économiste Bernard Maris vient de publier une chronique explosive dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo, mercredi 9 avril 2014, page 6 :

    "Je vire ma cuti.

    J’ai voté oui à Maastricht, oui au traité constitutionnel. Aujourd’hui, je pense qu’il faut quitter la zone euro."

    Lisez la suite à la page 6 de Charlie Hebdo.

    Bernard Maris dans Wikipedia :

    Diplômé de Sciences Po Toulouse en 1968, Bernard Maris obtient ensuite un doctorat en sciences économiques à l’université Toulouse-I en 1975 avec la thèse intitulée « La distribution personnelle des revenus : une approche théorique dans le cadre de la croissance équilibrée », préparée sous la direction de Jean Vincens. 

    Maître-assistant (puis maître de conférences à partir de 1984) à l’université Toulouse-I, il devient professeur des universités par concours d’agrégation (science économique générale) en septembre 1994 à l’Institut d’études politiques de Toulouse.

    Il est actuellement professeur des universités à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII. 



  • 5 votes
    BA 9 avril 2014 04:34

    La Révolution française n’est pas terminée.

     

    Mardi 8 avril 2014 :

     

    Banques françaises : les salaires des patrons en forte hausse en 2013.

     

    Jean-Laurent Bonnafé (BNP Paribas) : 3 440 375 euros.

    Augmentation de 8,1 % par rapport à 2012.

     

    Frédéric Oudéa (Société Générale) : 2 711 995 euros.

    Augmentation de 8,5 % par rapport à 2012.

     

    Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) : 2 140 439 euros.

    Augmentation de 38,8 %. Je dis bien : augmentation de 38,8 %.

     

    Laurent Mignon (Natixis) : 1 766 120 euros.

    Augmentation de 14,8 %.

     

    François Pérol (BPCE) : 1 446 286 euros.

    Augmentation de 29,4 %. Je dis bien : augmentation de 29,4 %.

     

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203430862642-banques-francaises-les-salaires-des-patrons-en-forte-hausse-663164.php

     

    En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
    En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
    En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
    En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
    En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.
    En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
    En 2006-2007, les Restos du Cœur ont distribué 81 700 000 repas.

    En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 de repas.

    En 2008-2009, les Restos du Cœur ont distribué 100 000 000 de repas.

    En 2009-2010, les Restos du Cœur ont distribué 103 000 000 de repas.

    En 2010-2011, les Restos du Cœur ont distribué 107 000 000 de repas.

    En 2011-2012, les Restos du Cœur ont distribué 115 000 000 de repas.

    En 2012-2013, les Restos du Cœur ont distribué 130 000 000 de repas.

     

    C’est pas bientôt fini ?

     

    C’est la question que les Restos du Coeur se posent en voyant le chiffre effrayant du million de personnes accueillies franchi cet hiver.

     

    http://www.restosducoeur.org/content/bilan-de-la-29e-campagne



  • 10 votes
    BA 15 mars 2014 15:49

    15 mars 1944 : le programme du CNR.

     

    70 ans après, souvenons-nous…

     

    http://www.les-crises.fr/15-mars-1944-cnr/

     

    Admiration sans borne pour le programme du CNR, plus que jamais d’actualité.

     

    Nous savons ce qui va se passer tout au long du XXIème siècle.

     

    Nous savons quelles sont les quatre étapes que nous allons suivre tout au long du XXIème siècle :

     

    1- Effondrement.

     

    2- Ensuite, révolte.

     

    3- Ensuite, libération de la France.

     

    4- Ensuite, épuration.

     

    L’Histoire est un éternel recommencement.



  • 3 votes
    BA 9 mars 2014 11:17

    Le cadre maximal de la solidarité est le cadre national.

     

    La solidarité supranationale, ça n’existe pas.

     

    Il n’y a aucune solidarité entre les pays européens.

     

    La zone euro va exploser. La seule question est : "Quand ?"

     

    Jeudi 6 mars 2014 :

     

    La Grèce exige des réparations de guerre de l’Allemagne.

     

    http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/03/06/la-grece-exige-des-reparations-de-guerre-de-l-allemagne_4378951_4350146.html



  • 2 votes
    BA 25 février 2014 11:54
    L’euro rejoindra le florin d’Autriche-Hongrie, la couronne de Tchécoslovaquie, le dinar de Yougoslavie, le rouble de l’URSS, etc, dans le grand cimetière des monnaies plurinationales.

    Même les plus acharnés partisans de l’euro commencent à comprendre ce que nous devons préparer :

    Nous devons préparer l’après-euro.

    Même Jean-Marc Vittori vient de le comprendre !

    Même Jean-Marc Vittori !

    Mieux vaut tard que jamais.

    Mardi 25 février 2014 :

    Se préparer à l’après-euro.

    La zone euro semble traverser des eaux plus calmes. Mais aucun de ses problèmes n’est réglé. Sur fond de croissance lente, le statu quo ne peut pas s’éterniser : il faudra approfondir ou démanteler. Or l’adhésion faiblit. 

    Il est des messages que l’on ne délivre pas avec joie : l’euro a moins d’une chance sur deux de survivre. Il est donc temps de songer à l’après-euro. 

    Le message peut sembler paradoxal. La monnaie commune paraît aujourd’hui sauvée. Après la plus grave crise de sa jeune histoire, les indicateurs se remettent au vert. L’activité est repartie fin 2013, plus fort qu’on ne le croyait. L’Etat emprunte à 3,5 % en Espagne comme en Italie, pratiquement deux fois moins cher qu’il y a deux ans. L’euro approche de 1,40 dollar, son change le plus élevé depuis 2011. Mais, au fond, rien n’est réglé. La zone euro reste enfermée dans un cercle vicieux. La dette des particuliers, des entreprises, des Etats restera trop lourde dans les années à venir face à une croissance trop lente pour rembourser sans peine et une inflation trop faible pour éroder la montagne.

    Il faut donc profiter du répit actuel pour se préparer à la suite des événements. La croissance trop lente réveille les vieux démons. En Italie, en Autriche, en Allemagne, en Finlande, en France, bien sûr, des partis politiques très différents les uns des autres prospèrent sur une idée commune : la vie serait plus belle sans l’euro - et au-delà, sans l’Europe. Ils vont sans doute obtenir un succès éclatant aux élections européennes de juin. Selon les pointages des experts de Deutsche Bank sur le prochain Parlement européen, un député sur six, voire un sur quatre, appartiendra à la mouvance anti-européenne.

    Ce vote-condamnation prend racine dans un chassé-croisé de souvenirs. D’abord, la génération de la guerre s’efface, et avec elle le sentiment d’une impérieuse nécessité : l’entente entre pays voisins. Ce n’est pas faire injure à Helmut Schmidt et à Valéry Giscard d’Estaing de dire que l’essentiel de leur oeuvre est désormais derrière eux.

    Ensuite, la génération de la crise s’affirme, et avec elle la mémoire d’une cruelle évidence : l’Europe en a été la béance. Ce sont les nations qui ont sauvé banques et industries. Les dirigeants de la Commission ont disparu de la scène pendant le drame. Après, ils ont réapparu en une étrange trinité, avec le FMI et la Banque centrale européenne (la troïka), donnant des conseils d’étouffement qu’il a fallu ensuite inverser pour sauver ce qui pouvait l’être. Difficile de faire mieux pour donner corps à l’idée d’une Europe contre les peuples. Une idée de surcroît alimentée par les gouvernants nationaux, qui partent sans cesse «  en guerre contre Bruxelles » - en France à propos des OGM ou de la réforme bancaire, pour prendre des exemples récents

    La langueur persistante de la croissance fera le reste, dans un continent où un actif sur huit est au chômage. La Banque centrale européenne, dont le président, Mario Draghi, a pourtant promis qu’elle ferait «  ce qu’il faudra » pour sauver la monnaie commune, n’y pourra pas grand-chose. Non seulement la politique monétaire n’est pas un outil très efficace pour doper l’activité, mais, de plus, le très subtil arrêt rendu début février par la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe lui coupe les ailes.

    Dans cette drôle d’Union monétaire sans solidarité budgétaire, le statu quo ne peut pas s’éterniser. Il faudra choisir entre l’approfondissement … ou le démantèlement. 

    En attendant, les tensions vont fatalement monter. Au fil des mois, l’idée d’une « sortie de l’euro » va gagner du terrain. Mais l’euro n’est pas un club ou un pub d’où l’on sort à volonté. Le départ d’un pays fera exploser la monnaie unique. Maints économistes ont certes imaginé des systèmes séduisants sur le papier - les euros sud et nord du professeur du CNAM Christian Saint-Etienne, les sorties temporaires proposées par le président de l’institut allemand IFO Hans-Werner Sinn. Sauf que… ces systèmes ne tiendraient pas une journée sur les marchés financiers, où des centaines de milliards seraient aussitôt placés pour gagner de l’argent sur le prochain mouvement. Là aussi, un autre souvenir semble s’être estompé : celui des tempêtes monétaires qui ont soufflé sur l’Europe jusqu’au début des années 1990.

    Dans cette rupture, la France pourrait hélas jouer les premiers rôles. Un tiers de ses habitants souhaitent désormais le retour au franc. La tentation du repli y apparaît partout. Jusqu’à… la Française des Jeux , qui a renationalisé début février l’Euro Millions ! A chaque tirage du Loto européen, elle promet «  un millionnaire garanti en France ». 

    Plus profondément, l’économie du pays a longtemps été droguée aux dévaluations qui compensaient sa dérive des salaires et des prix - un problème toujours pas résolu. Et les gouvernants de gauche - comme auparavant ceux de droite - enchaînent les « chocs » sans jamais parvenir à retrouver le chemin de la croissance. 

    Christopher Pissarides a mis les pieds dans le plat le mois dernier. Ce prix Nobel d’économie 2010, qui avait été l’un des rares Britanniques partisans de l’entrée du Royaume-Uni dans l’euro, a dit tout haut dans le quotidien « The Telegraph » ce que nombre d’experts pensent tout bas à Paris : « [En cas d’échec de vraies réformes en France], je serais très inquiet de ce qui arriverait à l’euro. »

    L’éclatement de l’euro aurait des conséquences incalculables. Il remettrait en question la construction communautaire entamée il y a maintenant plus de soixante ans. Ce n’est heureusement pas une certitude. Il faut revenir ici au latin, à un vieil adage paraphrasé après un appel lancé sur Twitter par votre serviteur. Le précis Merlin Caesar propose : «  Si vis euro, para mortem ejus. » - « Si tu veux l’euro, prépare sa mort. » 

    Le moins orthodoxe Monteno avance : «  Si vis euro, para chaos. » 

    Jean-Marc Vittori.



  • 4 votes
    BA 16 février 2014 06:27

    Samedi 15 février 2014 :

     

    Un sondage explosif :

     

    Question de l’institut de sondage Ifop :

     

    "Vous personnellement, êtes-vous favorable ou opposé à ce que la France remette en cause les accords de Schengen et restreigne les conditions de circulation et d’installation des citoyens européens sur son territoire ?"

     

    Personnes âgées de 18 à 24 ans : 60 % de favorables.

    25 à 34 ans : 54 % de favorables.

    35 à 49 ans : 62 % de favorables.

    50 à 64 ans : 59 % de favorables.

    65 ans et plus : 57 % de favorables.

    Total : 59 % de favorables.

     

    L’Europe sous le choc : 59% des Français favorables à une restriction des conditions de circulation et d’installation des Européens dans le cadre des accords de Schengen.

     

    Les Français se disent majoritairement favorables à une limitation de la circulation des immigrés européens en France, et donc à une remise en cause du traité de Schengen. C’est un des piliers de la construction européenne qui est ainsi contesté par l’opinion publique.

     

    http://www.atlantico.fr/decryptage/59-francais-favorables-restriction-conditions-circulation-et-installation-europeens-dans-cadre-accords-schengen-jerome-fourquet-982672.html?page=0,0



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    BA 25 janvier 2014 06:57
    Au Royaume-Uni, les LibDems sont un parti libéral, classé à droite. Les LibDems sont un parti favorable à la construction européenne.

    Le Parti Travailliste est un parti classé à gauche, et il est lui-aussi favorable à la construction européenne.

    Coup de tonnerre ! Les LibDems et le Parti Travailliste viennent de faire alliance à la Chambre des Lords pour empêcher l’organisation d’un référendum sur l’Union Européenne !

    C’est encore un coup d’Etat anti-démocratique.

    C’est le dernier exemple en date qui confirme que la construction européenne est anti-démocratique.

    La construction européenne s’éloigne de plus en plus de la démocratie.

    La construction européenne se rapproche de plus en plus de la dictature.

    Samedi 25 janvier 2014 :

     Coup de frein pour le projet britannique de référendum sur l’UE.

    Le texte prévoyant l’organisation d’un référendum sur une sortie de l’UE du Royaume-Uni d’ici à 2017 est menacé de ne jamais voir le jour. La Chambre des Lords a décidé de le renvoyer devant la chambre basse du Parlement.

    Les conservateurs ont accusé leur partenaire de coalition les LibDems et l’opposition travailliste de vouloir "tuer" le projet de loi soutenu par le Premier ministre David Cameron. Les deux partis sont opposés au référendum.

    Après avoir franchi le 10 janvier son premier obstacle à la chambre haute du Parlement britannique, le texte a subi vendredi un spectaculaire coup de frein. Une majorité de 87 Lords a demandé, au cours d’un débat houleux, d’amender la question posée par le référendum (Pensez-vous que le Royaume-Uni doit rester membre de l’Union européenne ?).

    Le parlementaire conservateur Bill Cash a d’ores et déjà estimé que le projet de loi était "mort", regrettant la guérilla menée par les travaillistes et les libéraux-démocrates. "Même s’ils n’osent pas l’admettre, ils ne pensent pas que le peuple britannique doit avoir son mot à dire", a également fustigé Lord Hill, leader des Tories à la chambre haute.



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    BA 5 janvier 2014 10:29
    Dimanche 5 janvier 2014 :

    Les prêts des banques européennes au secteur privé sont en bleu :


    Ce graphique montre que le LTRO est un échec total : les banques européennes prêtent de moins en moins au secteur privé.

    En Europe, les prêts au secteur privé s’effondrent.

    L’économie réelle n’a pas du tout profité des 1019 milliards d’euros du LTRO.

    En réalité, que font les banques des 1019 milliards d’euros que leur a prêtés la BCE en décembre 2011 et en février 2012 ?

    Réponse : chaque banque préfère prêter à son Etat. 

    Italie :

    En 2007, les banques privées italiennes détenaient 12 % du PIB en obligations de l’Etat italien.

    Fin 2013, les banques italiennes détiennent 28 % du PIB en obligations de l’Etat italien !

    Espagne :

    En 2007, les banques privées espagnoles détenaient 7 % du PIB en obligations de l’Etat espagnol.

    Fin 2013, les banques espagnoles détiennent 30 % du PIB en obligations de l’Etat espagnol !

    Sans le vouloir, la BCE a créé de colossales bulles obligataires en Europe.

    Et ces bulles obligataires deviennent de plus en plus gigantesques.

    Regardez les graphiques 3a et 3b :




  • 1 vote
    BA 8 décembre 2013 21:06

    Etats-Unis  :

     

    La banque centrale des Etats-Unis achète chaque mois 85 milliards de dollars d’obligations :

     

    - 45 milliards de dollars d’obligations de l’Etat US

     

    - 40 milliards de dollars de titres adossés à des crédits hypothécaires immobiliers.

     

    En 2006, le total des actifs de la Fed était d’environ 800 milliards de dollars.

     

    En 2013, le total des actifs de la Fed est d’environ 3750 milliards de dollars !

     

    http://criseusa.blog.lemonde.fr/files/2013/10/Poli-FED-QE.jpg

     

    Japon :

     

    La banque centrale du Japon (BoJ) achète chaque mois 7000 milliards de yens d’obligations de l’Etat japonais.

     

    « La BoJ alimente un spectaculaire programme d’assouplissement quantitatif. Chaque mois, elle achète sur le marché pour 7.000 milliards de yens d’obligations d’Etat nippones.  »

     

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203157810431-le-japon-emporte-sa-premiere-bataille-contre-la-deflation-633478.php

     

    Europe :

     

    La banque centrale européenne a agi directement, et aussi indirectement.

     

    - Directement : la BCE a racheté 241 milliards d’euros d’obligations des Etats européens périphériques.

     

    - Indirectement : la BCE a prêté aux banques privées européennes 1019 milliards d’euros. Durée du prêt : 3 ans. Taux d’intérêt : 1 %.

     

    Avec cet argent, les banques privées européennes n’ont pas prêté au secteur privé, mais en revanche elles ont acheté des centaines de milliards d’euros d’obligations d’Etat.

    Les banques privées espagnoles ont acheté des centaines de milliards d’obligations de l’Etat espagnol.

    Les banques privées italiennes ont acheté des centaines de milliards d’obligations de l’Etat italien.

    Etc.

     

    « Les banques bénéficiaires de cette manne l’ont toutefois utilisée principalement pour acheter des obligations d’Etat, a expliqué M. Draghi, et les fonds n’ont pas nécessairement alimenté l’économie. »

     

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/12/05/comme-prevu-la-bce-laisse-ses-taux-inchanges_3526260_3234.html

     

    Conclusion  :

     

    La banque centrale des Etats-Unis, la banque centrale du Japon, la banque centrale européenne sont devenues folles.

     

    Elles ont créé des gigantesques bulles obligataires.

     

    Quand ces gigantesques bulles obligataires éclateront, tous ces pays connaîtront un effondrement économique et financier.