Jeudi 21 août 2014 :
Turbulences aériennes accrues, épisodes polaires et caniculaires toujours plus extrêmes, vagues géantes dans les océans : les spécialistes mondiaux du climat ont brossé un tableau apocalyptique de la météorologie des prochaines décennies lors d’un congrès international qui s’est conclu jeudi 21 août à Montréal (Canada).
A l’initiative de l’Organisation météorologique mondiale, agence des Nations unies, un millier de scientifiques ont débattu autour du thème "la météo, quel avenir ?" à l’occasion de cette première conférence mondiale sur la météorologie. Près de dix ans après l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto qui visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la question n’est plus de savoir si le réchauffement de la Terre va avoir lieu. "Il est irréversible et la population mondiale continue d’augmenter, il faut que l’on s’adapte", observe Jennifer Vanos, de l’université Texas Tech.
Davantage d’épisodes climatiques extrêmes.La première décennie du XXIe siècle a vu la température moyenne de la surface de la planète augmenter de 0,47 °C. Or une hausse de 1 °C génère 7% de vapeur d’eau en plus dans l’atmosphère, et comme l’évaporation est le moteur de la circulation des flux, une accélération des phénomènes météorologiques extrêmes est à prévoir. D’autant que les scénarios retenus par la communauté scientifique privilégient une hausse de 2 °C de la température moyenne à la surface de la Terre d’ici 2050.
"Les nuages vont se former plus facilement, plus rapidement et les pluies vont être plus fortes", engendrant notamment davantage d’inondations soudaines, note Simon Wang, de l’université Utah State. D’une manière générale, relève ce chercheur américain, la hausse des températures va avoir "un effet d’amplification sur le climat tel qu’on le connaît actuellement". Les épisodes de grand froid, tel le vortex polaire qui s’est abattu cet hiver sur une grande partie de l’Amérique du Nord, seront plus marqués, plus extrêmes, tout comme les vagues de chaleur et les périodes de sécheresse, ajoute-t-il.
"D’ici 2050, deux fois plus de temps en vol dans des turbulences"Le défi pour les météorologues est donc désormais d’inclure la "force additionnelle" créée par le réchauffement climatique dans des modèles de prévision toujours plus complexes, explique Simon Wang. Pour ce faire, les météorologues des prochaines décennies auront besoin d’ordinateurs surpuissants, actuellement extrêmement peu nombreux.
Météorologue à l’université britannique de Reading, Paul Williams a par exemple dû recourir au superordinateur de l’université américaine de Princeton, l’un des plus puissants au monde, pour étudier les impacts du réchauffement climatique sur les jet streams, ces courants d’airs rapides situés à une dizaine de kilomètres d’altitude, où les avions de ligne évoluent.
Après des semaines de calculs, son verdict est sans appel : "Le changement climatique donne plus de force à ces courants. (...) D’ici 2050, vous passerez deux fois plus de temps en vol dans des turbulences." Tout en notant qu’actuellement, en moyenne, seulement 1% du temps de vol des avions commerciaux subit des turbulences, Paul Williams souligne que si la concentration de dioxyde de carbone augmente de façon exponentielle dans les prochaines années, "on ne sait pas comment les avions vont réagir" à ces masses d’air très agitées.
L’élévation du niveau des mers pourrait atteindre 6 mètres.Et pas question de se rabattre sur le transport maritime pour voyager en toute quiétude : il faut en effet s’attendre à des vagues monstrueuses dans les océans. "Les compagnies de transport maritime rencontrent toujours plus de vagues énormes", dont certaines font 40 mètres de hauteur, alors qu’auparavant une hauteur de 20 mètres était exceptionnelle, dit Simon Wang, de l’université Utah State. "Ce n’est que le début du changement climatique, car les océans auront beaucoup plus d’impact en libérant davantage de chaleur et davantage de vapeur", avertit-il.
D’autant que l’épaisse calotte glaciaire du Groenland a commencé à fondre et pourrait à terme – « pas avant le siècle prochain » – engendrer une hausse moyenne de six mètres du niveau des océans, rappelle Eric Brun, chercheur chez Météo France et auteur d’une récente étude sur le sujet. Face à tant de bouleversements, Jennifer Vanos, biométéorologue à l’université Texas Tech, estime qu’il y a urgence à modifier l’urbanisme des villes et les modes de vie en fonction de cette nouvelle réalité, afin de tenter de protéger les populations.
Mardi 22 juillet, Eurostat publie les chiffres de la dette publique du premier trimestre 2014.
Dans l’Union Européenne, neuf pays sont en faillite.
1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,801 milliards d’euros, soit 174,1% du PIB.
2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2120,143 milliards d’euros, soit 135,6 % du PIB.
3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 220,696 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.
4- Irlande : dette publique de 202,920 milliards d’euros, soit 123,7 % du PIB.
5- Chypre : dette publique de 18,206 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB.
6- Belgique : dette publique de 404,248 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB.
7- Espagne : dette publique de 989,925 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB.
8- France : dette publique de 1985,918 milliards d’euros, soit 96,6 % du PIB.
9- Royaume-Uni : dette publique de 1486,878 milliards de livres sterling, soit 91,1 % du PIB.
La question est :
“QUAND ces neuf pays vont-ils se déclarer en défaut de paiement ?”
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072014-AP/FR/2-22072014-AP-FR.PDF
En 1815, la Sainte-Alliance, c’était quoi ?
La Sainte-Alliance est formée le 26 septembre 1815 à Paris par trois monarchies européennes victorieuses de l’empire napoléonien héritier de la France révolutionnaire, dans le but de maintenir la paix dans un premier temps, puis de se protéger mutuellement d’éventuelles révolutions. Sous l’impulsion de Metternich (congrès de Troppau en 1820, congrès de Laybach en 1821) et de son affirmation d’un « droit d’intervention si la situation intérieure d’un État menace la paix de ses voisins », elle devient une alliance contre-révolutionnaire, réprimant les insurrections et les aspirations nationales contraires au maintien de l’ordre de Vienne.
(Article Wikipedia)
En 2014, la Sainte-Alliance, c’est quoi ?
C’est l’alliance de trois groupes politiques qui ont le pouvoir au Parlement Européen :
les conservateurs du PPE (droite)
les socialistes du S&D (gauche)
les libéraux de l’ADLE
Le Parlement européen issu des élections du 25 mai, qui se réunit aujourd’hui à Strasbourg pour sa session constitutive, a, en effet, mis en place un véritable « cordon sanitaire » destiné à isoler les europhobes et à les priver de tous postes de responsabilité. Pour ce faire, les conservateurs du PPE, les socialistes du S&D (socialistes et démocrates) et les libéraux de l’ADLE, trois groupes pro-européens, ont scellé une Sainte Alliance valable pour la durée de la législature (2014-2019).
En 2014, la Sainte-Alliance exerce le pouvoir au Parlement Européen.
Comme en 1815, la Sainte-Alliance est contre-révolutionnaire, elle combat les aspirations nationales et démocratiques, elle combat le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Comme en 1815, les patriotes doivent faire la guerre à la Sainte-Alliance.
Elle doit être combattue, et détruite.
La France au XXI ème siècle : le
scénario "Guerre Civile Espagnole"
Quel
est le paysage politique ?
Dans
le camp des élites pro-européennes :
- Le
Parti Socialiste : le clan Hollande, contre le clan Valls. Discrédité.
-
L’UMP : le clan Sarkozy, contre le clan Copé, contre le clan Fillon, contre le
clan Juppé. Discrédité.
-
L’Alternative (UDI + Modem) : le clan Jégo, contre le clan Bayrou. Discrédité.
-
Europe Ecologie Les Verts : trop de clans, je n’arrive pas à faire une liste
complète, j’ai mal à la tête, c’est un bordel indescriptible. Discrédité.
Dans
le camp d’en face :
- Le
Front National : 24,95 % aux élections européennes. Un sondage IFOP montre que
si le vote était obligatoire, 24 % des abstentionnistes voteraient FN. En clair
: le FN dispose d’une très importante armée de réserve, qui, pour le moment, ne
vote pas.
http://www.valeursactuelles.com/abstentionnistes-fn-t%C3%AAte
- Le
Front de Gauche : 6,34 % aux élections européennes. Jean-Luc Melenchon a
parfaitement décrit la dynamique historique en faveur du Front National :
"Aux
conditions actuelles, parce qu’elle est en dynamique, rien ne peut plus barrer
la route de madame Le Pen. Mieux : le fruit va lui tomber tout droit dans la
bouche. Toute la décomposition en cours du champ politique, ou bien alimente
directement son fond, ou bien emporte sans combat les digues qui s’y
opposeraient. La physique de l’Histoire n’a d’ailleurs jamais fonctionné
autrement. Les grands mouvements comme les petits ne sont pas linéaires. Ils
suivent des lignes de croissance ou décroissance saccadées où des pics
succèdent à des paliers. Les prochains condiments qui vont alimenter le suivant
pic sont en place. D’un côté l’implosion de l’UMP, libérant de vastes pans de
sympathisants de tous niveaux, de l’autre la débilité de l’équipe au pouvoir et
de ses supplétifs entretenant tous les ingrédients d’une implosion autrement
plus dangereuse : celle de l’Etat. Que les auto-flagellant se rassurent, je ne
nous oublie pas dans ce tableau. Notre score à l’orée du nouveau cycle
politique ne nous permet pas d’être l’alternative dans le chaos qui s’avance."
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/05/30/pendant-que-la-poussiere-retombe/
-
Debout la République : 3,82 % aux élections européennes.
-
Lutte Ouvrière : 1 %
- UPR
(Union Populaire Républicaine) : 0,41 %
- NPA
(Nouveau Parti Anticapitaliste) : 0,30 %
Conclusion
:
Depuis mai 1974, les
partis pro-européens dirigent la France. Ils n’ont réussi qu’une seule chose :
remettre en selle les fachos.
Aujourd’hui, la
dynamique est en faveur du FN. Son armée de réserve d’abstentionnistes est très
importante.
Pour
la France, le scénario le plus probable est un scénario de type "Guerre
Civile Espagnole", comme entre 1933 et 1936.
Si ce
scénario-catastrophe se réalise, la France connaîtra une guerre civile entre :
- les
Républicains
- et
les Nationalistes.
L’idée européenne est morte.
Lisez cet article :
Européennes : plus de 140 députés europhobes pourraient siéger au Parlement.
Tour d’Europe des performances des extrêmes dans les pays de l’Union européenne :
1- Les pays où les extrêmes arrivent en tête :
- En France, selon les derniers chiffes du ministère de l’Intérieur, le Front national obtiendrait un score historique de 24,96 % des suffrages, devançant largement l’UMP ( 20,80%). Le FN décrocherait avec ce score 24 sièges sur les 74 accordés à la France. Le PS arrive en troisième position avec près de 14 % des voix, son pire score à une élection européenne depuis 1994. Avec 9,90% des voix, l’alliance des centristes (UDI-Modem) passerait devant Europe Ecologie-Les Verts (8,82%), qui dégringole par rapport à son score de 2009 (16,28%). Le Front de gauche obtiendrait 6,34%.
- Au Royaume-Uni, l’Ukip europhobe de Nigel Farage est largement en tête, devant les trois partis traditionnels après dépouillement dimanche soir des résultats dans 8 des 12 régions, avec un score historique de 27,5%. A ce stade, l’Ukip compterait 24 sièges, devant les conservateurs 18 (23,9%), et le Labour 18 (25,4)%. « L’Ukip va gagner ces élections, et oui, ce sera un séisme parce que jamais auparavant dans l’histoire de la politique britannique un parti rebelle n’est sorti vainqueur d’une élection nationale », a déclaré son chef Nigel Farage.
- Au Danemark, l’extrême droite (Parti du peuple danois) devancerait les sociaux démocrates et le centre droit avec près de 27% des voix, contre respectivement 20,5% et 17,2%.
- En Grèce, pays très durement touché par l’austérité, le parti de la gauche radicale Syriza d’Alexis Tsipras est arrivé en tête, en avance sur la Nouvelle-Démocratie (droite, au pouvoir). Il obtiendrait six sièges, contre cinq à Nouvelle démocratie. Le parti néonazi Aube dorée obtiendrait entre 9% et 10% des voix et pourrait envoyer trois élus à Strasbourg
2- Les pays où les extrêmes font une percée ou progressent :
- En Allemagne, le parti anti-euro AFD, créé au printemps 2013, réalise un score de 6,5% qui lui permet de faire son entrée au parlement européen. Mais les conservateurs de la CDU/CSU restent largement en tête, crédités de 35,3% des voix (29 sièges), devant les sociaux démocrates qui amélioreraient leur score à 27,3% (contre 20,8% en 2009) et 27 sièges. Le parti néo-nazi NPD, avec 1% des voix, pourrait entrer au Parlement puisque l’Allemagne ne fixe plus de seuil minimal pour obtenir un siège.
- En Italie, le Mouvement Cinq étoiles de l’ex-comique Beppe Grillo est crédité de 22,4% des suffrages selon les premières estimations, derrière le Parti Démocrate du Premier ministre Matteo Renzi (41,4%) et devant le Forza Italia de Silvio Berlusconi (15,7%). La Ligue du nord, alliée en Europe du Front National, obtiendrait 6,1%.
- En Autriche, le parti d’extrême droite FPÖ progresse nettement et arrive en troisième position, avec 20,5% des suffrages, en hausse de plus de cinq points par rapport à 2009, derrière les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates au pouvoir. Ce parti espère constituer un groupe notamment avec le Front national.
- En Pologne, un petit parti europhobe, le Congrès de la nouvelle droite (KNP), a obtenu 7,2% des voix et pourrait envoyer quatre députés au Parlement européen.
- En Suède, les nationalistes (Démocrates suédois) arrivent en sixième position, mais avec 7% des suffrages selon les premières estimations, ils feraient leur entrée au Parlement européen pour la première fois.
- En Finlande, les Vrais Finlandais arrivent en troisième position (13%) selon les sondages à la sortie des bureaux de vote et obtiendraient ainsi trois sièges au Parlement européen, un de plus qu’en 2009.
- En Hongrie, l’extrême droite ultra nationaliste du Jobbik arriverait en deuxième position derrière le parti conservateur du dirigeant Viktor Orban avec 15% des suffrages et obtiendrait trois sièges au Parlement européen.
- En Espagne, le Parti Populaire (droite) au pouvoir et le PSOE (gauche) cèderaient respectivement 8 et 9 sièges. Cela profite à l’extrême-gauche, issue du mouvement des Indignés. Podemos, né de la mouvance des indignés, entre au Parlement européen avec cinq sièges.
3- Les pays où les extrêmes sont en échec :
- Aux Pays-Bas, en revanche, le parti anti-islam PVV a subi un échec aux Pays-Bas, en n’obtenant que 12% des voix contre près de 18% il y a cinq ans.
- En Belgique, le parti ultranationaliste flamand Vlaams Belang tomberait sous le seuil d’éligibilité des 5% (4,7%) et disparaîtrait du Parlement européen, souffrant de la concurrence des nationalistes de Bart De Wever, président du parti N-VA (Alliance néoflamande).
- La Roumanie semblait de son côté se singulariser, avec une très large victoire de l’alliance de centre gauche créditée de 41% des voix. Le parti d’extrême droite Romania Mare (PRM), en chute libre depuis plusieurs années, a obtenu environ 2,5% des voix, privant son chef historique Corneliu Vadim Tudor du siège qu’il détient actuellement à Bruxelles.
Les Citroën C3 ne seront plus produites en France, à Poissy. Les Citroën C3 seront produites à Trnava, en Slovaquie.
Conséquence : le nombre de CDI à Poissy passera de 5 800 à 3 000. Le site de Poissy va ainsi subir 2 800 suppressions d’emplois.
Union Européenne : quel est le coût horaire du travail ?
1- Suède : 43 euros.
2- Belgique : 41,20 euros.
3- Danemark : 39,80 euros.
4- Luxembourg : 35,60 euros.
5- France : 35 euros.
En bas du tableau :
22- Slovaquie : 8,80 euros.
23- Hongrie : 7,80 euros.
24- Pologne : 7,40 euros.
25- Lettonie : 6,50 euros.
26- Lituanie : 6,20 euros.
27- Roumanie : 4,70 euros.
28- Bulgarie : 3,70 euros.
http://www.leparisien.fr/images/2014/05/12/3834859_presse-papiers-1.jpg
Pourquoi ces délocalisations vers l’Europe de l’est ?
Parce qu’en France, le coût horaire du travail est de 35 euros, tandis qu’en Slovaquie le coût horaire du travail n’est que de 8,80 euros.
L’Union Européenne, c’est un grand marché intérieur, sans aucune frontière, dans lequel 28 nations sont en compétition les unes contre les autres.
L’Union Européenne, c’est 28 nations qui sont condamnées à baisser toujours plus les salaires de leurs ouvriers pour attirer les entreprises sur leur territoire.
L’Union Européenne, c’est 28 nations qui font une course sans fin vers les salaires bas, vers les salaires les plus bas, vers les salaires toujours plus bas.
L’Union Européenne, c’est un mécanisme suicidaire.
L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.
Dimanche, votons pour que la France sorte de l’Union Européenne :
http://www.upr.fr/wp-content/uploads/2014/05/Profession-de-foi-UPR-EP2014-France-metro.pdf
Dans l’Organisation des Nations Unies, 197 nations sont représentées.
Quand nous regardons ces 197 nations, que voyons-nous ?
- Nous voyons 28 nations qui ont construit une union : l’Union Européenne.
- Mais sur tous les autres continents, nous voyons 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leurs lois nationales, 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leurs frontières nationales, 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leur monnaie nationale, etc, etc.
Bref : nous voyons 169 nations qui sont souverainistes.
Partout ailleurs, sur tous les autres continents, 169 nations sont souverainistes.
En Europe, nous sommes l’exception : il n’y a que nous, en Europe, qui ne sommes pas souverainistes.
Les européistes sont comme les 28 neuneus qui sont montés dans un bus, et leur bus s’est engagé à contre-sens sur l’autoroute !
A l’intérieur du bus "Union Européenne", les 28 neuneus n’arrêtent pas de rigoler. Les 28 neuneus disent en rigolant : "Regardez tous ces idiots : ils se sont tous engagés à contre-sens sur l’autoroute !"
Les 28 neuneus ne devraient pas autant rigoler.
Nous savons comment finissent les véhicules qui s’engagent à contre-sens sur l’autoroute.
Le syndicat des patrons français (le CNPF, puis son successeur le MEDEF) a toujours été pour le « oui » à tous les traités européens.
L’ancien président du syndicat des patrons français, Georges Villiers, était pour le « oui » au traité de Rome en 1957.
Ensuite, son successeur, François Perigot, était pour le « oui » au traité de Maastricht en 1992.
Ensuite, son successeur, Jean Gandois, était pour le « oui » au traité d’Amsterdam en 1997.
Ensuite, son successeur, président du MEDEF, Ernest-Antoine Seillière de Laborde, était pour le « oui » au traité établissant une Constitution européenne en 2005.
Ensuite, son successeur, Laurence Parisot, était pour le « oui » au traité de Lisbonne en 2008.
Mardi 14 février 2012 :
Le Medef s’invite dans la campagne présidentielle : un programme tourné vers l’Europe... et un âge de la retraite encore plus élevé.
Laurence Parisot est entrée mardi dans le débat présidentiel en présentant les priorités du Medef pour le prochain quinquennat.
Pour le Medef, la « top priorité » c’est le fédéralisme européen pour créer les « Etats-Unis d’Europe », a-t-elle dit, estimant que « tout protectionnisme, toute tentative de protectionnisme serait un désastre ».
Ceux qui veulent rester dans l’Union Européenne sont les idiots utiles du grand patronat.
Ceux qui veulent le fédéralisme en Europe sont les idiots utiles du grand patronat.
Et le plus triste, c’est qu’ils n’ont même pas conscience d’être les idiots utiles du grand patronat.
La Révolution française n’est pas terminée.
Mardi 8 avril 2014 :
Banques françaises : les salaires des patrons en forte hausse en 2013.
Jean-Laurent Bonnafé (BNP Paribas) : 3 440 375 euros.
Augmentation de 8,1 % par rapport à 2012.
Frédéric Oudéa (Société Générale) : 2 711 995 euros.
Augmentation de 8,5 % par rapport à 2012.
Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) : 2 140 439 euros.
Augmentation de 38,8 %. Je dis bien : augmentation de 38,8 %.
Laurent Mignon (Natixis) : 1 766 120 euros.
Augmentation de 14,8 %.
François Pérol (BPCE) : 1 446 286 euros.
Augmentation de 29,4 %. Je dis bien : augmentation de 29,4 %.
En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.
En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
En 2006-2007, les Restos du Cœur ont distribué 81 700 000 repas.
En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 de repas.
En 2008-2009, les Restos du Cœur ont distribué 100 000 000 de repas.
En 2009-2010, les Restos du Cœur ont distribué 103 000 000 de repas.
En 2010-2011, les Restos du Cœur ont distribué 107 000 000 de repas.
En 2011-2012, les Restos du Cœur ont distribué 115 000 000 de repas.
En 2012-2013, les Restos du Cœur ont distribué 130 000 000 de repas.
C’est pas bientôt fini ?
C’est la question que les Restos du Coeur se posent en voyant le chiffre effrayant du million de personnes accueillies franchi cet hiver.
http://www.restosducoeur.org/content/bilan-de-la-29e-campagne
15 mars 1944 : le programme du CNR.
70 ans après, souvenons-nous…
http://www.les-crises.fr/15-mars-1944-cnr/
Admiration sans borne pour le programme du CNR, plus que jamais d’actualité.
Nous savons ce qui va se passer tout au long du XXIème siècle.
Nous savons quelles sont les quatre étapes que nous allons suivre tout au long du XXIème siècle :
1- Effondrement.
2- Ensuite, révolte.
3- Ensuite, libération de la France.
4- Ensuite, épuration.
L’Histoire est un éternel recommencement.
Le cadre maximal de la solidarité est le cadre national.
La solidarité supranationale, ça n’existe pas.
Il n’y a aucune solidarité entre les pays européens.
La zone euro va exploser. La seule question est : "Quand ?"
Jeudi 6 mars 2014 :
La Grèce exige des réparations de guerre de l’Allemagne.
Samedi 15 février 2014 :
Un sondage explosif :
Question de l’institut de sondage Ifop :
"Vous personnellement, êtes-vous favorable ou opposé à ce que la France remette en cause les accords de Schengen et restreigne les conditions de circulation et d’installation des citoyens européens sur son territoire ?"
Personnes âgées de 18 à 24 ans : 60 % de favorables.
25 à 34 ans : 54 % de favorables.
35 à 49 ans : 62 % de favorables.
50 à 64 ans : 59 % de favorables.
65 ans et plus : 57 % de favorables.
Total : 59 % de favorables.
L’Europe sous le choc : 59% des Français favorables à une restriction des conditions de circulation et d’installation des Européens dans le cadre des accords de Schengen.
Les Français se disent majoritairement favorables à une limitation de la circulation des immigrés européens en France, et donc à une remise en cause du traité de Schengen. C’est un des piliers de la construction européenne qui est ainsi contesté par l’opinion publique.
Etats-Unis :
La banque centrale des Etats-Unis achète chaque mois 85 milliards de dollars d’obligations :
- 45 milliards de dollars d’obligations de l’Etat US
- 40 milliards de dollars de titres adossés à des crédits hypothécaires immobiliers.
En 2006, le total des actifs de la Fed était d’environ 800 milliards de dollars.
En 2013, le total des actifs de la Fed est d’environ 3750 milliards de dollars !
http://criseusa.blog.lemonde.fr/files/2013/10/Poli-FED-QE.jpg
Japon :
La banque centrale du Japon (BoJ) achète chaque mois 7000 milliards de yens d’obligations de l’Etat japonais.
« La BoJ alimente un spectaculaire programme d’assouplissement quantitatif. Chaque mois, elle achète sur le marché pour 7.000 milliards de yens d’obligations d’Etat nippones. »
Europe :
La banque centrale européenne a agi directement, et aussi indirectement.
- Directement : la BCE a racheté 241 milliards d’euros d’obligations des Etats européens périphériques.
- Indirectement : la BCE a prêté aux banques privées européennes 1019 milliards d’euros. Durée du prêt : 3 ans. Taux d’intérêt : 1 %.
Avec cet argent, les banques privées européennes n’ont pas prêté au secteur privé, mais en revanche elles ont acheté des centaines de milliards d’euros d’obligations d’Etat.
Les banques privées espagnoles ont acheté des centaines de milliards d’obligations de l’Etat espagnol.
Les banques privées italiennes ont acheté des centaines de milliards d’obligations de l’Etat italien.
Etc.
« Les banques bénéficiaires de cette manne l’ont toutefois utilisée principalement pour acheter des obligations d’Etat, a expliqué M. Draghi, et les fonds n’ont pas nécessairement alimenté l’économie. »
Conclusion :
La banque centrale des Etats-Unis, la banque centrale du Japon, la banque centrale européenne sont devenues folles.
Elles ont créé des gigantesques bulles obligataires.
Quand ces gigantesques bulles obligataires éclateront, tous ces pays connaîtront un effondrement économique et financier.
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