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Les commentaires de BA



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    BA 28 mars 2021 11:37

    En Ile-de-France, les services de réanimation vont trier les patients. Quel patient allons-nous laisser mourir ? Quel patient allons-nous sauver ?


    L’alerte de 41 directeurs de crise de l’AP-HP : "Nous serons contraints de faire un tri des patients"


    Dans le JDD, 41 médecins réanimateurs et urgentistes alertent sur la réalité du terrain, face à la dégradation de la situation sanitaire. Voici leur tribune :


    "L’épidémie de Covid-19 est de nouveau en progression constante dans toutes les Régions, et l’Île-de-France se retrouve malheureusement parmi les Régions en première ligne. Dans les quinze prochains jours, les contaminations ayant déjà eu lieu, nous avons une quasi-certitude sur le nombre de lits de soins critiques qui seront nécessaires et nous savons d’ores et déjà que nos capacités de prise en charge seront dépassées au terme de cette période.


    Il est trop tôt pour que la campagne de vaccination puisse améliorer significativement l’évolution de l’épidémie pendant cette période critique. Nous rappelons, s’il en était besoin, que la vaccination reste l’arme essentielle à moyen et long terme. Tous les indicateurs concordent pour affirmer que les mesures actuelles sont et seront insuffisantes pour inverser rapidement la courbe alarmante des contaminations.


    Dans un but d’information et d’alerte légitime de nos concitoyens, de nos futurs patients et de leurs familles, nous souhaitons expliquer de manière transparente la situation à laquelle nous allons devoir faire face et comment nous allons l’affronter. Dans cette situation de médecine de catastrophe où il y aura une discordance flagrante entre les besoins et les ressources disponibles, nous serons contraints de faire un tri des patients afin de sauver le plus de vies possibles. Ce tri concernera tous les patients, Covid et non Covid, en particulier pour l’accès des patients adultes aux soins critiques.


    Nous n’avons jamais connu une telle situation, même pendant les pires attentats subis ces dernières années. Avant d’en arriver à cette période douloureuse mais proche, nous mettrons tout en œuvre pour en retarder l’échéance en utilisant toutes les ressources humaines et matérielles disponibles, en procédant à des évacuations sanitaires au maximum des possibilités même si celles-ci se réduisent de jour en jour du fait même de la progression de l’épidémie dans toutes les autres Régions.


    Nous utiliserons toutes les solutions innovantes qui pourraient permettre de limiter l’évolution vers des formes graves et de réduire la durée des séjours en réanimation. Ce tri se fera avec l’objectif permanent de garantir la disponibilité des ressources en soins critiques de manière collective, équitable, et homogène sur l’ensemble de notre territoire.


    Le tri des patients a déjà commencé puisque des déprogrammations médicales et chirurgicales importantes nous ont déjà été imposées et que nous savons pertinemment que celles-ci sont associées à des pertes de chances et des non-accès aux soins pour certains patients. Ces déprogrammations vont devoir s’intensifier dans les jours qui viennent, n’épargnant bientôt plus que les urgences vitales. Depuis plusieurs jours, nous sommes déjà contraints de peser soigneusement les indications de certaines techniques de recours exceptionnel comme l’assistance circulatoire.


    Nous, médecins impliqués dans la prise en charge des victimes graves de la pandémie, affirmons que nous serons présents auprès de tous les patients et de leurs familles pour les prendre en charge quelles que soient les difficultés de nos conditions d’exercice car c’est notre mission. Nous savons pouvoir compter sur la mobilisation sans faille de l’ensemble des soignants quelle que soit leur lassitude et malgré des conditions d’exercice qu’ils n’imaginaient pas connaître un jour. Nous ne pouvons rester silencieux sans trahir le serment d’Hippocrate que nous avons fait un jour.


    Les signataires :


    Bruno Riou, directeur médical de crise (DMC) de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) , Frédéric Adnet, Alain Cariou, Marie-Pierre Dilly, Jacques Duranteau, Olivier Langeron, Jennifer Sobotka, DMC de groupe hospitalier (AP-HP), Élisabeth Balladur, Sébastien Beaune, Anne Bourgarit-Durand, Olivier Corcos, Bruno Crestani, Benjamin Davido, Pierre Deblois, Olivier Drunat, Albert Faye, Renato Fior, Pierre Frange, Hélène Goulet, Anne-Sophie Grancher, Bérangère Gruwez, Emmanuel Guérot, Magali Guichardon, Olivier Hanon, Nicolas Javaud, Nadia Ladjouzi, Thibault Lecarpentier, Jean-Laurent Le Quintrec, Galdric Orvoen, Éric Pautas, Benoît Plaud, Pierre-Alexis Raynal, Éric Revue, Véronique Simha, Brigitte Soudrie, Dominique Thabut, Samir Tine, Jean Vidal, DMC de site (AP-HP), Hawa Keita-Meyer, présidente de la Collégiale d’anesthésie-réanimation d’Île-de-France, Dominique Pateron, président de la Collégiale AP-HP des urgentistes, Antoine Vieillard-Baron, Président de la Collégiale de médecine intensive et réanimation d’Île-de-France.


    https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/exclusif-lalerte-de-41-medecins-face-a-la-crise-nous-serons-contraints-de-faire-un-tri-des-patients-4034448



  • 2 votes
    BA 27 mars 2021 23:53

    Samedi 27 mars 2021 :


    En Ile-de-France, les services de réanimation vont être obligés de trier les patients. Quel patient allons-nous laisser mourir ? Quel patient allons-nous sauver ?


    L’alerte de 41 directeurs de crise de l’AP-HP : "Nous serons contraints de faire un tri des patients"


    Dans le JDD, 41 médecins réanimateurs et urgentistes alertent sur la réalité du terrain, face à la dégradation de la situation sanitaire. Voici leur tribune :


    "L’épidémie de Covid-19 est de nouveau en progression constante dans toutes les Régions, et l’Île-de-France se retrouve malheureusement parmi les Régions en première ligne. Dans les quinze prochains jours, les contaminations ayant déjà eu lieu, nous avons une quasi-certitude sur le nombre de lits de soins critiques qui seront nécessaires et nous savons d’ores et déjà que nos capacités de prise en charge seront dépassées au terme de cette période.


    Il est trop tôt pour que la campagne de vaccination puisse améliorer significativement l’évolution de l’épidémie pendant cette période critique. Nous rappelons, s’il en était besoin, que la vaccination reste l’arme essentielle à moyen et long terme. Tous les indicateurs concordent pour affirmer que les mesures actuelles sont et seront insuffisantes pour inverser rapidement la courbe alarmante des contaminations.


    Dans un but d’information et d’alerte légitime de nos concitoyens, de nos futurs patients et de leurs familles, nous souhaitons expliquer de manière transparente la situation à laquelle nous allons devoir faire face et comment nous allons l’affronter. Dans cette situation de médecine de catastrophe où il y aura une discordance flagrante entre les besoins et les ressources disponibles, nous serons contraints de faire un tri des patients afin de sauver le plus de vies possibles. Ce tri concernera tous les patients, Covid et non Covid, en particulier pour l’accès des patients adultes aux soins critiques.


    Nous n’avons jamais connu une telle situation, même pendant les pires attentats subis ces dernières années. Avant d’en arriver à cette période douloureuse mais proche, nous mettrons tout en œuvre pour en retarder l’échéance en utilisant toutes les ressources humaines et matérielles disponibles, en procédant à des évacuations sanitaires au maximum des possibilités même si celles-ci se réduisent de jour en jour du fait même de la progression de l’épidémie dans toutes les autres Régions.


    Nous utiliserons toutes les solutions innovantes qui pourraient permettre de limiter l’évolution vers des formes graves et de réduire la durée des séjours en réanimation. Ce tri se fera avec l’objectif permanent de garantir la disponibilité des ressources en soins critiques de manière collective, équitable, et homogène sur l’ensemble de notre territoire.


    Le tri des patients a déjà commencé puisque des déprogrammations médicales et chirurgicales importantes nous ont déjà été imposées et que nous savons pertinemment que celles-ci sont associées à des pertes de chances et des non-accès aux soins pour certains patients. Ces déprogrammations vont devoir s’intensifier dans les jours qui viennent, n’épargnant bientôt plus que les urgences vitales. Depuis plusieurs jours, nous sommes déjà contraints de peser soigneusement les indications de certaines techniques de recours exceptionnel comme l’assistance circulatoire.


    Nous, médecins impliqués dans la prise en charge des victimes graves de la pandémie, affirmons que nous serons présents auprès de tous les patients et de leurs familles pour les prendre en charge quelles que soient les difficultés de nos conditions d’exercice car c’est notre mission. Nous savons pouvoir compter sur la mobilisation sans faille de l’ensemble des soignants quelle que soit leur lassitude et malgré des conditions d’exercice qu’ils n’imaginaient pas connaître un jour. Nous ne pouvons rester silencieux sans trahir le serment d’Hippocrate que nous avons fait un jour.


    Les signataires :


    Bruno Riou, directeur médical de crise (DMC) de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) , Frédéric Adnet, Alain Cariou, Marie-Pierre Dilly, Jacques Duranteau, Olivier Langeron, Jennifer Sobotka, DMC de groupe hospitalier (AP-HP), Élisabeth Balladur, Sébastien Beaune, Anne Bourgarit-Durand, Olivier Corcos, Bruno Crestani, Benjamin Davido, Pierre Deblois, Olivier Drunat, Albert Faye, Renato Fior, Pierre Frange, Hélène Goulet, Anne-Sophie Grancher, Bérangère Gruwez, Emmanuel Guérot, Magali Guichardon, Olivier Hanon, Nicolas Javaud, Nadia Ladjouzi, Thibault Lecarpentier, Jean-Laurent Le Quintrec, Galdric Orvoen, Éric Pautas, Benoît Plaud, Pierre-Alexis Raynal, Éric Revue, Véronique Simha, Brigitte Soudrie, Dominique Thabut, Samir Tine, Jean Vidal, DMC de site (AP-HP), Hawa Keita-Meyer, présidente de la Collégiale d’anesthésie-réanimation d’Île-de-France, Dominique Pateron, président de la Collégiale AP-HP des urgentistes, Antoine Vieillard-Baron, Président de la Collégiale de médecine intensive et réanimation d’Île-de-France.


    https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/exclusif-lalerte-de-41-medecins-face-a-la-crise-nous-serons-contraints-de-faire-un-tri-des-patients-4034448



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    BA 27 mars 2021 17:53

    L’INSEE donne le nombre de morts en France, quelle que soit la cause de la mort.


    En 2020, il y a eu 55 427 morts de plus qu’en 2019.


    En 2020, il y a eu 59 235 morts de plus qu’en 2018.


    En 2020, il y a eu 65 498 morts de plus que sur la période 2015-2019.


    L’INSEE écrit cette phrase très importante : « Entre le 1er janvier et le 31 décembre, 668 883 décès sont survenus en 2020, contre 613 456 en 2019, 609 648 en 2018, et 603 385 en moyenne en 2015-2019 au cours de la même période. »


    https://www.insee.fr/fr/statistiques/4931039?sommaire=4487854



  • 1 vote
    BA 27 mars 2021 10:17

    Emmanuel Macron a pris une décision catastrophique le 29 janvier 2021. Il a pris des mauvaises décisions depuis le début de l’épidémie.


    Emmanuel Macron, c’est "Monsieur 100 000 morts."


    Covid-19 : bientôt 100 000 morts en France, et l’indifférence s’installe.


    C’est une sorte de mystère. Depuis le début du mois de décembre 2020, l’épidémie de Covid-19, qui s’était un peu calmée, est repartie de plus belle, en particulier en région parisienne. En trois mois et demi, le nombre de nouveaux cas recensés sur sept jours y est passé de 100 à 560 pour 100 000 habitants. Au fil des semaines, tous les seuils d’alerte ont été franchis. L’Ile-de-France est devenue la région où le virus circule le plus activement. Les hôpitaux sont saturés. Les services de réanimation débordent. Les morts s’accumulent. Bientôt près de 100 000 morts dans l’ensemble du pays depuis l’apparition du virus, selon les chiffres officiels.


    Et pourtant, rien ne se passe, ou si peu. Le dos au mur, Jean Castex a fini par annoncer, jeudi 18 mars, de nouvelles mesures de freinage dans les 16 départements les plus touchés, dont toute l’Ile-de-France et les Hauts-de-France. Trois départements ont été ajoutés mercredi 24 mars. Mais à peine le premier ministre avait-il achevé sa déclaration au ton grave que les Français réalisaient à quel point le tour de vis était en réalité modeste.


    Cette fois-ci, pas de « confinement », mot récusé par le gouvernement. Pas de télétravail obligatoire, pas de fermeture des écoles ni des lycées, pas d’obligation de rester chez soi, pas d’attestation nécessaire pour sortir dans la plupart des cas, ni de limitation de durée. Le couvre-feu est au contraire retardé d’une heure.


    Au bout du compte, ce « confinement aéré » aboutit essentiellement à réduire les déplacements entre régions et à fermer des magasins supplémentaires. Relativement peu, en réalité, puisque les coiffeurs, les fleuristes, les chocolatiers, les libraires et les vendeurs de voitures ont été considérés comme de « première nécessité » et autorisés à rester ouverts. Résultat : le trafic automobile dans Paris, bon indicateur de l’activité, n’a reculé que d’environ 5 % par rapport à la période précédente. Freinage limité, donc.


    Le gouvernement revendique lui-même cette « approche pragmatique », qui entend lutter contre le Covid-19 tout en évitant de trop peser sur l’économie et le moral des Français. Plutôt que de vouloir éradiquer l’épidémie, comme le premier confinement y était pratiquement parvenu, et comme de nombreux scientifiques le réclamaient, l’exécutif accepte depuis des mois de laisser circuler le virus. Misant sur une future vaccination de masse, il refuse les mesures trop dures, ne suit pas les recommandations du conseil scientifique, et ne muscle – mollement – son dispositif qu’en dernier recours, lorsque l’épidémie commence à échapper à tout contrôle.


    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/25/covid-19-les-morts-s-accumulent-l-indifference-s-installe_6074385_3232.html



  • 1 vote
    BA 27 mars 2021 10:16

    Emmanuel Macron a pris une décision catastrophique le 29 janvier 2021. Il a pris des mauvaises décisions depuis le début de l’épidémie.


    Emmanuel Macron, c’est "Monsieur 100 000 morts."


    Covid-19 : bientôt 100 000 morts en France, et l’indifférence s’installe.


    C’est une sorte de mystère. Depuis le début du mois de décembre 2020, l’épidémie de Covid-19, qui s’était un peu calmée, est repartie de plus belle, en particulier en région parisienne. En trois mois et demi, le nombre de nouveaux cas recensés sur sept jours y est passé de 100 à 560 pour 100 000 habitants. Au fil des semaines, tous les seuils d’alerte ont été franchis. L’Ile-de-France est devenue la région où le virus circule le plus activement. Les hôpitaux sont saturés. Les services de réanimation débordent. Les morts s’accumulent. Bientôt près de 100 000 morts dans l’ensemble du pays depuis l’apparition du virus, selon les chiffres officiels.


    Et pourtant, rien ne se passe, ou si peu. Le dos au mur, Jean Castex a fini par annoncer, jeudi 18 mars, de nouvelles mesures de freinage dans les 16 départements les plus touchés, dont toute l’Ile-de-France et les Hauts-de-France. Trois départements ont été ajoutés mercredi 24 mars. Mais à peine le premier ministre avait-il achevé sa déclaration au ton grave que les Français réalisaient à quel point le tour de vis était en réalité modeste.


    Cette fois-ci, pas de « confinement », mot récusé par le gouvernement. Pas de télétravail obligatoire, pas de fermeture des écoles ni des lycées, pas d’obligation de rester chez soi, pas d’attestation nécessaire pour sortir dans la plupart des cas, ni de limitation de durée. Le couvre-feu est au contraire retardé d’une heure.


    Au bout du compte, ce « confinement aéré » aboutit essentiellement à réduire les déplacements entre régions et à fermer des magasins supplémentaires. Relativement peu, en réalité, puisque les coiffeurs, les fleuristes, les chocolatiers, les libraires et les vendeurs de voitures ont été considérés comme de « première nécessité » et autorisés à rester ouverts. Résultat : le trafic automobile dans Paris, bon indicateur de l’activité, n’a reculé que d’environ 5 % par rapport à la période précédente. Freinage limité, donc.


    Le gouvernement revendique lui-même cette « approche pragmatique », qui entend lutter contre le Covid-19 tout en évitant de trop peser sur l’économie et le moral des Français. Plutôt que de vouloir éradiquer l’épidémie, comme le premier confinement y était pratiquement parvenu, et comme de nombreux scientifiques le réclamaient, l’exécutif accepte depuis des mois de laisser circuler le virus. Misant sur une future vaccination de masse, il refuse les mesures trop dures, ne suit pas les recommandations du conseil scientifique, et ne muscle – mollement – son dispositif qu’en dernier recours, lorsque l’épidémie commence à échapper à tout contrôle.


    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/25/covid-19-les-morts-s-accumulent-l-indifference-s-installe_6074385_3232.html



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    BA 27 mars 2021 10:13

    L’INSEE donne le nombre de morts en France, quelle que soit la cause de la mort.


    En 2020, il y a eu 55 427 morts de plus qu’en 2019.


    En 2020, il y a eu 59 235 morts de plus qu’en 2018.


    En 2020, il y a eu 65 498 morts de plus que sur la période 2015-2019.


    L’INSEE écrit cette phrase très importante : « Entre le 1er janvier et le 31 décembre, 668 883 décès sont survenus en 2020, contre 613 456 en 2019, 609 648 en 2018, et 603 385 en moyenne en 2015-2019 au cours de la même période. »


    https://www.insee.fr/fr/statistiques/4931039?sommaire=4487854



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    BA 26 mars 2021 08:37

    L’épidémie de coronavirus a fait 2 755 210 morts.

    Etats-Unis  : 546 822 morts

    Brésil  : 303 462 morts

    Mexique  : 200 211 morts

    Inde  : 160 949 morts

    Royaume-Uni  : 126 684 morts

    Italie  : 106 799 morts

    Russie  : 95 010 morts

    France  : 93 535 morts


    Source  :


    https://coronavirus.jhu.edu/map.html






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    BA 26 mars 2021 08:36

    L’épidémie de coronavirus a fait 2 755 210 morts.

    Etats-Unis  : 546 822 morts

    Brésil  : 303 462 morts

    Mexique  : 200 211 morts

    Inde  : 160 949 morts

    Royaume-Uni  : 126 684 morts

    Italie  : 106 799 morts

    Russie  : 95 010 morts

    France  : 93 535 morts


    Source  :


    https://coronavirus.jhu.edu/map.html






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    BA 24 mars 2021 15:55

    Mercredi 24 mars 2021 :


    En Ile-de-France, c’est la panique dans les hôpitaux.


    Île-de-France : les réanimations saturées, de nombreuses déprogrammations dans les hôpitaux.


    En Ile-de-France, le niveau d’occupation des services de réanimation a déjà dépassé celui de la deuxième vague. L’Agence régionale de santé demande donc aux hôpitaux de faire encore des efforts supplémentaires.


    Pas moins de 1.348 malades sont actuellement en soins critiques, ce mardi 23 mars au soir. Et ils seront probablement plus de 1.500 d’ici la fin de la semaine, estime l’ARS.


    « Les chiffres de ce mardi, qu’il s’agisse des entrées en réanimation ou en hospitalisation conventionnelle, sont particulièrement élevés. Nous n’avions pas connu un nombre d’entrées aussi haut en 24 heures depuis la première vague », a souligné Martin Hirsch, le président de l’AP-HP dans un message à ses équipes ce mercredi 24 mars.


    En conséquence, il a été demandé ce mardi aux établissements de se préparer à augmenter le nombre de places disponibles en soins critiques, jusqu’à 2.200 lits. Et pour libérer de la place et des soignants, de nouvelles opérations de chirurgie vont devoir être annulées.


    « Il faut se mettre en ordre de marche pour préparer une éventuelle très forte vague. On déprogramme des opérations pour redéployer du personnel et des structures afin d’armer des lits de réanimation », a expliqué ce mercredi sur CNEWS le Pr Jean-Louis Téboul, chef du service réanimation de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.


    Ainsi, de 40 % de déprogrammations ordonnées depuis le 8 mars, ce niveau pourrait bientôt atteindre 80 %, selon le directeur général de l’ARS Aurélien Rousseau. C’est le « palier 4 » du plan de bataille de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France face au virus. Celui-ci avait été activé lors de la première vague, qui avait vu les hôpitaux de la région accueillir jusqu’à 2.668 personnes en soins critiques, au pic du 8 avril 2020. Mais à cette période, il n’y avait quasiment pas de patients hors Covid.


    Lors de la deuxième vague, ce chiffre n’était monté « que » jusqu’à 1.138, le 12 novembre. Le « palier 3 » avait été enclenché, prévoyant jusqu’à 60 % de déprogrammations d’opérations. En sachant qu’en temps normal, la région parisienne dispose d’environ 1.100 lits de réanimation.


    « Le nombre d’hospitalisations pour Covid augmente de plus en plus vite en Ile-de-France. Nous ne tiendrons pas longtemps à ce rythme ou pire si il continue de s’accélérer. Je ne vois pas d’autres options qu’un vrai confinement », s’est inquiété Rémi Salomon, président de la commission médicale de l’APHP.


    De quoi interroger sur l’efficacité du confinement annoncé jeudi par Jean Castex. « Ces mesures restrictives de freinage sont au final relativement légères. Il y a un assez fort consensus dans la communauté scientifique sur le fait qu’elles ne seront pas suffisantes », a anticipé sur CNEWS le Pr Jean-Louis Téboul, chef du service réanimation de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.


    Sans oublier que les déprogrammations d’opérations peuvent avoir des conséquences très lourdes sur la santé des malades. « A terme, cela entraîne un risque de sur-hospitalisation et de sur-mortalité. Mieux vaut retirer un polype en prévention que soigner un cancer », avait souligné à Cnews le docteur Etienne Fourquet, président du Syndicat des anesthésistes-réanimateurs.


    Quant à l’autre solution envisagée, le transfert « massif » de patients vers le reste de la France, le nombre d’évacuations sanitaires ne semble pas suffisamment élevé pour donner de l’air aux hôpitaux de la région parisienne.


    https://www.cnews.fr/videos/france/2021-03-24/ile-de-france-les-reanimations-saturees-de-nombreuses-deprogrammations-dans



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    BA 23 mars 2021 20:29

    Mardi 23 mars 2021 :


    Covid-19 : les chiffres qui montrent que la situation sanitaire se dégrade un peu partout en France.


    Outre les 16 départements soumis à de nouvelles mesures restrictives depuis samedi dernier, la situation sanitaire dans l’ensemble du pays se rapproche, voire dépasse les seuils d’alerte.


    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/cartes-covid-19-la-situation-sanitaire-se-degrade-un-peu-partout-en-france_4344087.html



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    BA 19 mars 2021 08:29

    On dirait l’Exode, en juin 1940. Quand la France s’effondre, les Parisiens fuient vers le sud ou vers la Bretagne. C’est une ambiance d’effondrement. C’est une ambiance de fin de règne.

    Reconfinement : les trains et avions pris d’assaut pour rejoindre les régions épargnées.

    Dès les annonces du troisième confinement dans 16 départements ce jeudi soir, les trains en direction de Bretagne et du Pays basque affichaient complets sur le site de la SNCF. Les prix de certains vols Air France, en direction de la Corse par exemple, se sont aussi envolés.

    https://www.leparisien.fr/economie/reconfinement-les-trains-et-avions-pris-dassaut-pour-rejoindre-les-regions-epargnees-18-03-2021-MOQT3WKCWBH7ZLMER2AXCT6DFM.php



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    BA 7 mars 2021 14:48

    Et si, demain, Nicolas Sarkozy apportait la droite sur un plateau à Emmanuel Macron ? Les deux hommes, qui depuis trois ans nourrissent des relations complexes, entre attirance réciproque, tactique, méfiance, et intérêts bien compris, se sont longuement téléphoné lundi, après la condamnation de l’ancien président à trois ans de prison, dont un ferme, dans l’affaire des écoutes. Ce n’était bien sûr pas le moment d’aborder l’hypothèse d’un accord politique entre eux. Mais celle-ci n’est plus taboue.


    Sarkozy lui-même lui a donné corps. Quand Le Figaro l’interroge, mercredi, sur un possible soutien au chef de l’État à la présidentielle, il élude, refuse pour l’heure de "soutenir un candidat plutôt qu’un autre", promet qu’il se prononcera le moment venu "en toute transparence avec [s]a famille politique". Mais il n’exclut rien. Le fondateur des Républicains acte ainsi explicitement que son choix ne se limitera pas aux seuls prétendants de sa famille politique, LR ou ex-LR. Un coup de tonnerre pour la droite. Et une gifle pour ceux qui rêvent de lui succéder à l’Élysée, de Xavier Bertrand à Valérie Pécresse en passant par Bruno Retailleau.


    "Le soutien à Macron fait partie de ses hypothèses, très clairement, confirme un poids lourd LR. Il n’écarte rien." Ce scénario, Nicolas Sarkozy l’a évoqué devant plusieurs de ses interlocuteurs. "Il considère que Macron est en grand danger et que, avec la crise économique et sociale qui vient, même sa qualification au second tour est aléatoire", précise cet élu. Dans ce cas, "si Macron veut se sauver, il faudra qu’il se détermine", a lâché Sarkozy devant un de ses visiteurs. Comprendre : qu’il propose de bâtir une coalition LR-LREM avant le premier tour de la présidentielle, avec un Premier ministre de droite à Matignon.


    "Ce n’est pas l’option que Sarkozy privilégie, nuance un ami. Au fond de lui, il ne sait pas aujourd’hui pour qui il va prendre position." Si l’ex-président n’exclut pas d’adouber, le jour venu, un champion de droite, il doute de la capacité de l’un d’eux à s’imposer. "Parmi les candidats possibles, il n’y en a aucun qu’il respecte vraiment, qui soit proche de lui, souligne un de ses proches. Au fond, il n’a peut-être pas envie que quelqu’un à droite lui succède…" Lors d’un tête-à-tête avec le président de la Région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, en janvier, Sarkozy a d’ailleurs fixé la barre à atteindre pour incarner à ses yeux une option crédible : 18% d’intentions de vote à l’automne.


    Ce responsable en est convaincu : "Sarkozy soutiendra le candidat de droite s’il peut gagner, mais pas une candidature de témoignage." Quitte à trahir son camp ? Un proche de Xavier Bertrand hausse les épaules : "Il nous expliquera alors que la droite est morte si elle n’est pas au second tour de la présidentielle une nouvelle fois, et qu’il la sauve en la mettant à Matignon." Mais "s’il fait ça, il tue le parti qu’il a créé", prévient un cadre LR qui rappelle que, déjà, "il n’avait pas donné de consignes de vote lors des européennes" de mai 2019. Celles-ci s’étaient soldées par la déroute de la liste LR conduite par François-Xavier Bellamy.


    "Il ne faut pas exclure que Sarkozy nous fasse une Estrosi puissance 1.000", soupire un député LR. Car l’alliance entre la droite et la Macronie a déjà ses partisans au sein de LR, dont le maire de Nice. Celui-ci avait plaidé en septembre pour "un accord avec Macron afin qu’il soit notre candidat commun à la présidentielle". L’idée avait provoqué un tollé.


    Puis le maire LR de Toulon, Hubert Falco, s’y était rallié à son tour. Si la droite reste encalminée dans les sondages à la fin de l’année, cette proposition gagnerait vite de nouveaux soutiens. Surtout dans les rangs de députés inquiets pour leur réélection. "Dans ce cas, ce sera l’hémorragie, et sans garrot", pronostique un ex-ministre. "Si on est trop loin du second tour et qu’on court le risque d’un duel entre la gauche et Le Pen, on va regarder", confirme un député LR.


    Les ambitieux tentés de tourner très vite la page de l’ex-président savent désormais qu’il leur faudra aussi s’imposer à ses yeux. "Sa parole sera décisive, que chacun en soit bien conscient, prévient son ami Brice Hortefeux. Il y aura la sienne et celle des sarkozystes qui la démultiplieront." "Ce ne sera jamais suffisant pour Sarkozy, rétorque un soutien de Bertrand. De toute façon, si un candidat est dépendant du fait qu’il lève ou baisse le pouce, c’est qu’il n’est pas qualifié pour être président."


    Une chose est certaine : si le scénario d’un retour de Sarkozy en 2022 a disparu avec sa condamnation, l’ex-président vient de signifier à son camp, comme à Macron, qu’il faudra quand même compter avec lui.


    https://www.lejdd.fr/Politique/presidentielle-2022-pourquoi-sarkozy-nexclut-pas-de-soutenir-macron-4029690




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    BA 28 février 2021 11:05

    Dimanche 28 février 2021 :


    Covid-19 : la France pourrait enregistrer plus de 50.000 cas à la mi-mars, selon l’Institut Pasteur de Lille.


    Les courbes de Philippe Amouyel et Luc Dauchet, professeur et maître de conférences en santé publique au CHU de Lille, laissent craindre une forte reprise épidémique en mars. 


    A la lecture de leurs nouvelles projections, que le JDD publie en exclusivité, la conclusion de Philippe Amouyel et Luc Dauchet, professeur et maître de conférences en santé publique au CHU de Lille (Nord), laisse craindre le pire  : "La courbe s’est décalée dans le temps mais on retrouve toujours la même. Ça remonte."


    Comprendre  : on a gagné un peu de temps sur le virus, mais pas assez pour éviter une nouvelle vague. 


    "Au 15 février, on pouvait penser que ça passerait et on n’a d’ailleurs pas bien compris pourquoi ça a baissé, reconnaît Philippe Amouyel, dont la précédente projection, publiée dans le JDD le 7 février, prévoyait une augmentation des cas il y a deux semaines, ce qui ne s’est pas produit. Mais il n’y a finalement pas tant de différence entre ce qui s’est passé et ce qu’on avait projeté. Il y a eu le même effet au mois de septembre avant la deuxième vague  : une baisse puis une augmentation."


    Après la baisse relative de la mi-février, la courbe des contaminations a repris son ascension avec une augmentation de 8%, la semaine du 15 au 21 février, par rapport à la semaine d’avant, d’après les données de Santé publique France. Et ces derniers jours, les infections ont même atteint un pic à plus de 30.000 cas, une première depuis novembre.


    Et d’après les projections de Philippe Amouyel et de Luc Dauchet, si la courbe poursuit sa course, au 20 mars, la France pourrait enregistrer plus de 50.000 nouveaux cas de Covid-19.


    En cause entre autres, l’augmentation des variants, notamment du britannique, déjà majoritaire dans près d’un tiers des départements. A cette même date, les variants auront d’ailleurs quasiment remplacé la souche originelle.


    "Même à 20.000 contaminations par jour, c’était beaucoup en chiffre absolu, sachant que mi-décembre l’objectif était de retomber à 5.000 cas, rappelle Philippe Amouyel. Ça permet au virus de se multiplier et donne plus de chances de générer des variants."


    Dès lors, le pari d’éviter un reconfinement est-il raté ? "On a gagné du temps sur le moment où on n’aura pas d’autre choix que le confinement, pense Luc Dauchet. Mais plus on agit tôt, mieux c’est."


    "A Dunkerque, le maire a lancé une alarme début février en demandant des mesures un peu plus restrictives, complète le Pr Amouyel. A ce moment-là, ça avait encore une chance de fonctionner. Mais là, ce n’est plus possible."


    Le spécialiste nuance toutefois  : "Le pari aurait pu payer, mais il aurait fallu des mesures supplémentaires. Car c’est intéressant de retarder le confinement si on arrive à faire la jonction avec la vaccination. En Bretagne, par exemple, ça pourrait marcher."


    Aussi, selon eux, il ne faut pas baisser la garde dans les Régions où le taux d’incidence est inférieur, comme l’ont demandé certains élus locaux, bretons notamment. D’autant que, d’après les modélisations de l’Institut Pasteur publiées mercredi, sans de nouvelles restrictions, le rythme de la vaccination ne sera pas suffisant pour éviter un niveau d’hospitalisations supérieur au pic de la première vague.


    https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/covid-19-la-france-pourrait-enregistrer-plus-de-50000-cas-a-la-mi-mars-selon-linstitut-pasteur-de-lille-4028111



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    BA 28 février 2021 11:05

    Dimanche 28 février 2021 :


    Covid-19 : la France pourrait enregistrer plus de 50.000 cas à la mi-mars, selon l’Institut Pasteur de Lille.


    Les courbes de Philippe Amouyel et Luc Dauchet, professeur et maître de conférences en santé publique au CHU de Lille, laissent craindre une forte reprise épidémique en mars. 


    A la lecture de leurs nouvelles projections, que le JDD publie en exclusivité, la conclusion de Philippe Amouyel et Luc Dauchet, professeur et maître de conférences en santé publique au CHU de Lille (Nord), laisse craindre le pire  : "La courbe s’est décalée dans le temps mais on retrouve toujours la même. Ça remonte."


    Comprendre  : on a gagné un peu de temps sur le virus, mais pas assez pour éviter une nouvelle vague. 


    "Au 15 février, on pouvait penser que ça passerait et on n’a d’ailleurs pas bien compris pourquoi ça a baissé, reconnaît Philippe Amouyel, dont la précédente projection, publiée dans le JDD le 7 février, prévoyait une augmentation des cas il y a deux semaines, ce qui ne s’est pas produit. Mais il n’y a finalement pas tant de différence entre ce qui s’est passé et ce qu’on avait projeté. Il y a eu le même effet au mois de septembre avant la deuxième vague  : une baisse puis une augmentation."


    Après la baisse relative de la mi-février, la courbe des contaminations a repris son ascension avec une augmentation de 8%, la semaine du 15 au 21 février, par rapport à la semaine d’avant, d’après les données de Santé publique France. Et ces derniers jours, les infections ont même atteint un pic à plus de 30.000 cas, une première depuis novembre.


    Et d’après les projections de Philippe Amouyel et de Luc Dauchet, si la courbe poursuit sa course, au 20 mars, la France pourrait enregistrer plus de 50.000 nouveaux cas de Covid-19.


    En cause entre autres, l’augmentation des variants, notamment du britannique, déjà majoritaire dans près d’un tiers des départements. A cette même date, les variants auront d’ailleurs quasiment remplacé la souche originelle.


    "Même à 20.000 contaminations par jour, c’était beaucoup en chiffre absolu, sachant que mi-décembre l’objectif était de retomber à 5.000 cas, rappelle Philippe Amouyel. Ça permet au virus de se multiplier et donne plus de chances de générer des variants."


    Dès lors, le pari d’éviter un reconfinement est-il raté ? "On a gagné du temps sur le moment où on n’aura pas d’autre choix que le confinement, pense Luc Dauchet. Mais plus on agit tôt, mieux c’est."


    "A Dunkerque, le maire a lancé une alarme début février en demandant des mesures un peu plus restrictives, complète le Pr Amouyel. A ce moment-là, ça avait encore une chance de fonctionner. Mais là, ce n’est plus possible."


    Le spécialiste nuance toutefois  : "Le pari aurait pu payer, mais il aurait fallu des mesures supplémentaires. Car c’est intéressant de retarder le confinement si on arrive à faire la jonction avec la vaccination. En Bretagne, par exemple, ça pourrait marcher."


    Aussi, selon eux, il ne faut pas baisser la garde dans les Régions où le taux d’incidence est inférieur, comme l’ont demandé certains élus locaux, bretons notamment. D’autant que, d’après les modélisations de l’Institut Pasteur publiées mercredi, sans de nouvelles restrictions, le rythme de la vaccination ne sera pas suffisant pour éviter un niveau d’hospitalisations supérieur au pic de la première vague.


    https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/covid-19-la-france-pourrait-enregistrer-plus-de-50000-cas-a-la-mi-mars-selon-linstitut-pasteur-de-lille-4028111



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    BA 25 février 2021 21:11

    La mairie de Paris va proposer au gouvernement un confinement de trois semaines dans la capitale afin "d’avoir la perspective de tout rouvrir" à son issue, y compris bars, restaurants et lieux culturels, a affirmé le premier adjoint Emmanuel Grégoire jeudi sur franceinfo.

    Plutôt qu’un confinement le week-end, une mesure "très contraignante sur le plan de l’impact sociétal et assez peu efficace sur le plan sanitaire", le premier adjoint préfère "un confinement tout court" à Paris, de façon à "vraiment redonner de l’oxygène et avoir la perspective dans trois semaines de tout rouvrir", tout en conservant des mesures de protection sanitaire.

    "On ne peut pas s’imposer de vivre dans une semi-prison pendant des mois. Il faut maintenant prendre des décisions courageuses", a déclaré l’adjoint de la maire PS Anne Hidalgo après l’annonce par le Premier ministre Jean Castex de la mise sous "surveillance renforcée" de Paris, comme 19 autres départements, face à la remontée épidémique.

    https://www.lci.fr/sante/en-direct-covid-19-coronavirus-epidemie-pandemie-la-mairie-de-paris-va-proposer-un-confinement-de-paris-pour-trois-semaines-2179174.html



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    BA 14 février 2021 12:37

    Dimanche 14 février 2021 :


    L’Union Européenne ne protège pas.


    L’Union Européenne protège de rien.


    C’est la nation qui protège.


    Ce sont les frontières nationales qui protègent.


    Covid-19 : l’Allemagne ferme ses frontières pour contenir les très contagieux variants.


    11h45. L’Allemagne ferme ses frontières pour contenir les très contagieux variants.


    Au poste-frontière de Kiefersfelden entre l’Allemagne et l’Autriche les passages se font désormais au compte-goutte. Masque sur le visage, des policiers emmitouflés dans d’épais anoraks jaunes et bonnets face aux températures polaires filtrent la circulation.


    Berlin a en grande partie fermé ce dimanche ses frontières avec la République tchèque et le Tyrol autrichien pour tenter de contenir la diffusion des très contagieux variants du coronavirus, provoquant des frictions avec l’Union européenne.


    Seuls autorisés à passer : les Allemands, les personnes résidant dans le pays ainsi que les frontaliers et professions jugées stratégiques, comme le transport de marchandises, sous condition de pouvoir présenter un test PCR négatif très récent au coronavirus.


    https://www.leparisien.fr/societe/sante/direct-covid-19-plus-de-800000-morts-en-europe-nouveau-foyer-en-nouvelle-zelande-14-02-2021-PZUAJ5BIHVDEPBMHP7EMH5DACM.php



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    BA 13 février 2021 18:38

    Le docteur Khalifé Khalifé est le chef du service de cardiologie du Centre hospitalier régional (CHR) de Metz-Thionville depuis 1986. Il déclare que le département de la Moselle vient de voir apparaître « un variant mosellan pur, qui a muté. »


    Khalifé Khalifé, 1er adjoint au maire de Metz et président du conseil de surveillance du CHR Metz-Thionville : "La probabilité aujourd’hui est celle d’un variant mosellan pur, qui a muté."


    "Quantitativement, ça n’est pas pire qu’ailleurs, on est même à moins de 8% de contamination. C’est surtout le variant qui pose problème. Pourquoi plus ici qu’ailleurs ? On n’a pas de réponse. La probabilité aujourd’hui est celle d’un variant mosellan pur, qui a muté. Il peut ressembler à un variant connu. Mais pour en être sûr, il faut faire des séquençages, une étude globale qui va mettre quelques jours. Il faut surtout que les labos fassent cette étude et qu’on creuse cet aspect-là."


    Quant aux décisions gouvernementales : "On a demandé la fermeture des écoles une semaine plus tôt, c’était une précaution raisonnable. Je ne sais pas pourquoi on prend des risques inutiles. Je reste persuadé que le vaccin ne va rien régler avant trois mois."


    https://www.republicain-lorrain.fr/sante/2021/02/13/variants-covid-19-2-000-personnes-supplementaires-vaccinees-ce-week-end-en-moselle



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    BA 12 février 2021 14:53

    Vendredi 12 février 2021 :


    Olivier Véran a prononcé la phrase la plus importante de la journée : « Il semblerait que ces variants soient capables de passer à travers la protection du vaccin. »


    Source :


    300 cas de variants brésilien et sud-africain en Moselle : le maire de Metz demande un confinement strict.


    Au cours de sa conférence de presse faisant le point la situation épidémique, Olivier Véran a alerté sur la présence de ces deux variants, sur le territoire national et tout particulièrement dans le département de la Moselle. 


    À titre de comparaison, le ministre a rappelé que "la proportion des contaminations aux variants sud africains ou brésiliens serait de l’ordre de 4 à 5% à l’échelle du pays, alors que 20 à 25% des personnes contaminées seraient porteuses du variant britannique."


    Une proportion bien plus faible donc, voire nulle dans certains départements. Mais en Moselle, le nombre de cas commence à augmenter de façon préoccupante et le gouvernement admet ne pas avoir d’explication quant à cette forte présence si localisée.


    "En Moselle, la situation est plus inquiétante. Nous avons identifié plus de 300 cas de contaminations présentant des variants sud africain et brésilien. La Moselle est aussi un département où l’incidence est très élevée. "


    La présence de ces deux variants doit en effet être tout particulièrement scrutée parce que les médecins et scientifiques les connaissent moins bien. Potentiellement très contagieux, comme le variant anglais, ce sont des variants "pour lesquels nous possédons moins de données", a reconnu Olivier Véran.


    "Il semblerait que ces variants soient capables de passer à travers la protection du vaccin", a-t-il encore averti. 


    Dans le département de la Moselle, l’arsenal pour détecter les clusters a donc été déployé à grand renfort du séquençage et des tests PCR : "Pour traquer ces variants, nous avons déployé de nombreux moyens. Premier moyen : le séquençage. Les PCR multiplex sont la deuxième méthode de diagnostic, ils ont vocation à remplacer les PCR pour savoir directement quel variant est en cause dans chaque cas de contamination", a annoncé Olivier Véran. 


    Le ministre de la Santé a également annoncé qu’il se déplacerait dès ce vendredi dans le département. "Il nous faut être prêts à agir évidemment, si la situation devait le nécessiter, afin de protéger la population dans un territoire qui a déjà payé un lourd tribut à la pandémie."


    Après les propos du ministre, le maire de Metz, François Grosdidier (LR), s’est exprimé au micro d’Europe 1. Face à la situation inquiétante dans son département, il estime qu’il faut "un reconfinement vrai, fort comme en mars-avril".


    Pour lui, il doit s’agir d’un confinement similaire au premier que la France a connu, mais localisé à l’échelle des zones les plus touchées. Ainsi, il souhaite que cette mesure concerne "les scolaires et tous les salariés dont la présence sur le lieu de travail n’est pas vitale".


    https://www.midilibre.fr/2021/02/12/coronavirus-situation-inquietante-en-moselle-avec-300-cas-de-variants-bresilien-et-sud-africain-detectes-9368847.php



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    BA 12 février 2021 14:52

    Vendredi 12 février 2021 :


    Olivier Véran a prononcé la phrase la plus importante de la journée : « Il semblerait que ces variants soient capables de passer à travers la protection du vaccin. »


    Source :


    300 cas de variants brésilien et sud-africain en Moselle : le maire de Metz demande un confinement strict.


    Au cours de sa conférence de presse faisant le point la situation épidémique, Olivier Véran a alerté sur la présence de ces deux variants, sur le territoire national et tout particulièrement dans le département de la Moselle. 


    À titre de comparaison, le ministre a rappelé que "la proportion des contaminations aux variants sud africains ou brésiliens serait de l’ordre de 4 à 5% à l’échelle du pays, alors que 20 à 25% des personnes contaminées seraient porteuses du variant britannique."


    Une proportion bien plus faible donc, voire nulle dans certains départements. Mais en Moselle, le nombre de cas commence à augmenter de façon préoccupante et le gouvernement admet ne pas avoir d’explication quant à cette forte présence si localisée.


    "En Moselle, la situation est plus inquiétante. Nous avons identifié plus de 300 cas de contaminations présentant des variants sud africain et brésilien. La Moselle est aussi un département où l’incidence est très élevée. "


    La présence de ces deux variants doit en effet être tout particulièrement scrutée parce que les médecins et scientifiques les connaissent moins bien. Potentiellement très contagieux, comme le variant anglais, ce sont des variants "pour lesquels nous possédons moins de données", a reconnu Olivier Véran.


    "Il semblerait que ces variants soient capables de passer à travers la protection du vaccin", a-t-il encore averti. 


    Dans le département de la Moselle, l’arsenal pour détecter les clusters a donc été déployé à grand renfort du séquençage et des tests PCR : "Pour traquer ces variants, nous avons déployé de nombreux moyens. Premier moyen : le séquençage. Les PCR multiplex sont la deuxième méthode de diagnostic, ils ont vocation à remplacer les PCR pour savoir directement quel variant est en cause dans chaque cas de contamination", a annoncé Olivier Véran. 


    Le ministre de la Santé a également annoncé qu’il se déplacerait dès ce vendredi dans le département. "Il nous faut être prêts à agir évidemment, si la situation devait le nécessiter, afin de protéger la population dans un territoire qui a déjà payé un lourd tribut à la pandémie."


    Après les propos du ministre, le maire de Metz, François Grosdidier (LR), s’est exprimé au micro d’Europe 1. Face à la situation inquiétante dans son département, il estime qu’il faut "un reconfinement vrai, fort comme en mars-avril".


    Pour lui, il doit s’agir d’un confinement similaire au premier que la France a connu, mais localisé à l’échelle des zones les plus touchées. Ainsi, il souhaite que cette mesure concerne "les scolaires et tous les salariés dont la présence sur le lieu de travail n’est pas vitale".


    https://www.midilibre.fr/2021/02/12/coronavirus-situation-inquietante-en-moselle-avec-300-cas-de-variants-bresilien-et-sud-africain-detectes-9368847.php



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    BA 28 janvier 2021 16:06

    Jeudi 28 janvier 2021 :


    En 2020, les Etats du monde entier ont été obligés de soutenir leur économie : ces plans de soutien ont atteint un total de 14 000 milliards de dollars ! En clair : toute l’économie mondiale repose sur une gigantesque bulle de dette. Et cette bulle de dette va continuer à gonfler.


    Covid-19 : la dette mondiale proche de 100 % du PIB, alerte le FMI.


    La crise sanitaire et l’impact économique massif ont fait exploser les déficits publics dans tous les pays.


    La pandémie de Covid a mis sous pression les finances publiques. Les États ont dû dépenser massivement pour gérer la crise sanitaire et limiter l’impact désastreux sur l’économie, sur les revenus des entreprises et des ménages. Les plans de soutien ont atteint l’an dernier le montant record de 14000 milliards de dollars, indique jeudi le FMI (Fonds monétaire international) dans son rapport de stabilité financière, soit 2200 milliards de plus depuis la dernière évaluation d’octobre.


    La recrudescence du virus ces dernières semaines a entraîné de nouvelles mesures de restrictions et nécessité la prolongation des aides. Ce fut le cas en Europe pour la France, l’Espagne, la Grande-Bretagne et l’Allemagne ainsi qu’au Canada et aux États-Unis, où le Congrès a approuvé un nouveau soutien en décembre équivalent à 4,3% du PIB, qui s’ajoutait aux plans du printemps représentant 14,8% du PIB.


    Le cumul des dépenses et l’effondrement des recettes publiques ont fait exploser la dette publique mondiale à un niveau record de 98% du PIB, évalue le Fonds monétaire, bien au-delà du seuil atteint pendant la crise financière de 2009. C’est dans les économies développées qu’elle est la plus importante, à 122,7%, devant les pays émergents et à revenus intermédiaires (63,3%) puis le monde à faible revenu (48,5%).


    La crise a logiquement provoqué une envolée du déficit public mondial, de 3,8% du PIB en 2019 à 11,8%. Les pays les plus riches, disposant d’une marge de manœuvre financière plus importante, ont vu leur déficit se creuser à 13,3% contre 3,3% en 2019. Comparé à 10,3% pour les émergents et 5,7% pour les pays à faible revenu.


    Le FMI note que la détérioration des finances publiques pour les économies développées vient pour moitié de la baisse des revenus et des dépenses supplémentaires alors que dans les pays pauvres cela vient surtout de la baisse d’activité économique. Les États-Unis et le Canada battent des records de déficit, à respectivement à 17,5% et 20% du PIB. Alors qu’Ottawa affichait un excédent budgétaire en 2019.


    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/covid-19-la-dette-mondiale-proche-de-100-du-pib-alerte-le-fmi-20210128