Ici on parle des gens qui adhèrent à la thèse de Naomi Klein, pas de tous les gens en désaccord avec lui. Moi même je ne suis pas fan de Friedman sur certains sujets (épistémologie, monétarisme).
Quels propos abjects ?
**Et quand ça merde, les libéraux demandent à l’Etat de les renflouer... **
** C’est sûr que si c’est en allemand, ça n’a forcément aucune valeur. Je dirais plutôt : c’est tout ce que vous avez trouvé ? Critiquer la langue dans laquelle a été publiée l’interview ?**
Cette interview relève de l’anecdote. Si la pensée de Friedman avait inspiré le mouvement néoconservateur pour leur politique étrangère et plus spécifiquement la guerre d’Iraq on en aurait trouvé des preuves partout, à commencer dans ses livres ou des ITW dans sa propre langue.
**Le libéralisme prône le retrait de toute régulation étatique du marché. Les seules régulations du marché étant étatiques, il prône donc le retrait de toute régulation du marché.**
Non le marché est un système d’ajustement permanent, il est régulé par le libre choix des acteurs et la responsabilité que chacun porte de ses actes. Lorsque l’Etat intervient il dérégule le marché en supprimant la liberté (réglementations) ou en supprimant la responsabilité (collectivisation des risques).
Oh au passage, Norberg a réduit la réponse de Klein en miette et elle n’a jamais daigné répondre.
**Non, vous d’abord. A quel page est-ce que Naomi Klein prétend que Friedman a soutenu la guerre en Irak ?**
Friedman : A clear no. US President Bush only wanted war because anything else would have threatened the freedom and the prosperity of the USA.**
Friedman : J’ai toujours eu des doutes à propos de cette guerre mais je ne suis jamais parvenu à une décision définitive. Elle était plus proche d’être justifiée que d’autres interventions étrangères plus récentes, et pourtant j’étais persuadé que l’argument majeur utilisé pour la soutenir était fallacieux."
Source : http://reason.com/archives/1995/06/01/best-of-both-worlds/6
Voici ce qu’il disait au WSJ en 2006 :
"Ce qui a tué le parti Républicain ce n’est pas les dépenses, c’est l’Iraq. Quand c’est arrivé j’étais opposé à l’intervention en Irak depuis le début. Je pense que c’était une erreur, pour la simple raison que je crois pas que les USA doivent être impliqués dans une agression." "Mrs. Friedman – tendant une oreille – était alors dans un sombre silence. Milton : "hé ? quoi ?" Rose :"Ce n’était pas une agression !" Milton (exaspéré) : "C’était une agression. Bien sûr que c’en était une."
Source : http://www.antiwar.com/blog/2006/11/16/milton-friedman-rip/
Bilan : Milton Friedman n’était pas aussi farouchement anti-interventionniste que la plupart des libertariens, mais il était clairement opposé aux guerres d’agression. A la lecture de ces itw on peut supposer qu’il était partisan d’une étude au cas par cas (cas de légitime-défense) et il a possiblement hésité au début de la guerre en Irak. Mais le dépeindre comme l’idéologue belliciste dont Klein a besoin pour faire fonctionner sa thèse est une malhonnêteté crasse.
Ce que j’observe pour ma part c’est que certains ici supportent l’invective à sens unique, évidemment quand elle va dans le sens de leurs conceptions politiques.
C’est dommage, j’ai vraiment cru qu’on allait enfin savoir où et quand Friedman avait soutenu la guerre en Irak.
Diffuser de fausses informations pour servir son idéologie=propagande
Certainement pas tous, mais beaucoup parmi les groupies de Naomi Klein.
Et dès que vous avez fait ça vous me ferez profiter du travail universitaire de Naomi Klein pour sourcer le soutien de Friedman à la guerre en Irak. Pour commencer.
Et vous vous êtes un ultra-idiot.
Il n’y a rien de pire que les arguments ad hominem, en plus ça vise à côté puisque sans raconter le détail de ma vie je suis également diplômé, j’ai galéré, je galère encore et je connais par coeur le Paul Employ de mon quartier. Et vous n’êtes même pas capable d’envisager qu’on puisse en toute honnêteté être d’un avis différent du votre.
"La loi de la cupidité" n’est pas une assertion prescriptive mais descriptive. Je définis la politique différemment de vous : il s’agit de l’initiation de la contrainte. Offrez le pouvoir politique à un groupe d’individus et ils s’en serviront pour satisfaire leurs propres intérêts. Une forte décentralisation du pouvoir politique est toujours préférable au centralisme car elle permet d’instaurer la compétition entre institutions mais si les conflits ne sont pas réglés par la négociation ils peuvent être avantageusement réglés par des institutions non monopolistiques. Puisque vous prenez l’ancien régime comme modèle sachez que qu’elles furent souvent la norme : tribunaux des marchands, des nobles, de l’église, juristes, écoles de juristes. Aujourd’hui la plupart des litiges commerciaux sont réglés par des tribunaux privés.
Pour ma part je suis effectivement opposé au constructivisme européen. C’est un propos du journaliste auquel je ne m’associe pas.
de quoi tu parles ? tu craques.
moi c’est le niveau de votre argumentation qui me fait froid dans le dos.
"n’a jamais travaillé dans le privé."
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération