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Les commentaires de jack Mandon



  • 2 votes
    jack Mandon jack Mandon 20 juillet 2017 11:53

    Hilarant !

    Entre l’humour décapant, débridé en cascade dans lequel vous vous vautrez avec délice et talent et l’humour noir en niqab, sur un autre clip du VIIIe siècle, oui les clips existaient déjà à cette époque, je comprends mieux la nécessité de cultiver la flexibilité. Heureusement que la nature est là pour me permettre de me recadrer et garder la confiance naïve des lendemains qui échapperont toujours aux facéties culturelles de l’humanité poubelle. Merci pour la distraction, le rire est la meilleure thérapie.



  • 1 vote
    jack Mandon jack Mandon 20 juillet 2017 04:24

    @ged252

    Septique, parce que ça sent mauvais, et pour me jouer du scepticisme ambiant.


    La clientèle des psy, en général est majoritairement féminine, artistique ou assimilée.

    La composante féminine de ces personnes, femmes ou hommes est fortement anima, yin.

    Pour cette raison, par exemple, Michel Onfray tribun martial, très engagé politiquement, n’entend rien à la psychanalyse. En bonne logique, il démolit Freud et Dolto et par la même occasion Jésus qu’il mythifie. Il eut été mieux avisé pour ce dernier de consulter les spécialistes juifs sur le Talmud. Ils auraient confirmé que Jésus était irrespectueux des choses mosaïques, qu’il était glouton et parfaitement infréquentable, il appelait Dieu papa quand le « saint livre » ne prononce point le nom de Dieu, on ne peut voir Dieu et survivre qu’ils disent les docteurs de la loi. Pour cette raison on le renvoya dans le royaume de son père. comme il était insoumis et insurrectionnel, il en revint. De plus, 2000 ans plus tard on se demande ce qu’il est devenu, c’est un emmerdeur sans doute pour un bon juif et même pour un goy moyen. Si j’étais musulman je serais en danger de mort. Des rigolos ceux là, d’ailleurs pas drôle du tout. Chacun pense, aime, agit selon son entendement et son caractère. Michel Onfray, je le trouve maladroit quand il ose parler d’art, de religion ou de spiritualité. Cela même en fait un athée mesquin, je le regrette car je respecte son courage politique et sa force de travail, je l’aime bien.

    Quant à la femme évoquée d’une manière parcellaire et décousue par les psychanalystes, ce n’était pas probant, voire même grossier. Tout à fait dans l’esprit de critique et non pas l’esprit critique.

    Je pense aussi à des femmes célèbres qui n’avaient cure de la psychanalyse, elles partageaient bien sur une composante masculine peu commune. (Animus, yang surdimensionné) Je pense à Marie Curie, 1er prix Nobel de physique de l’histoire, probablement, l’une des premières scientifiques. Bien entendu athée. Simone Weil, philosophe chrétienne, insurrectionnelle et mystique, un cas très particulier. Elle aurait pouffé de rire (s’esclaffant comme un soudard, son habitude) si on lui avait parlé psychanalyse. Louise Michel, communarde parisienne mondialement connue, militante anarchiste, enseignante frondeuse et courageuse. La psychanalyse ? Aux barricades !

    Rosa Luxembourg, d’origine russe, comme son nom ne le souligne pas. Marxiste, théoricienne, révolutionnaire très engagée jusqu’à la mort. La psychanalyse ? Une distraction bourgeoise.

    Toutes ces femmes d’exception, minoritaires, hélas, à l’Animus puissant, très yang n’avaient on le conçoit bien, rien à faire avec la psychanalyse ni avec les hommes d’ailleurs, sinon pour en faire des compagnons de lutte ou de réflexion pour reconstruire le monde.

    La psychanalyse s’adresse aux êtres, femmes ou hommes à la composante féminine, Anima, yin prépondérante. Question de sensibilité, de caractère, de culture évidemment.



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    jack Mandon jack Mandon 19 juillet 2017 17:01

    @ged252

    " Malgré tout ce que j’ai pu en dire, je ne sais toujours pas pourquoi mes patients guérissent".(Lacan)

    C’est honnête. La psychanalyse flirte avec l’irrationnel, l’art et le spirituel. C’est sans doute ce qui déconcerte les scientifiques convaincus. La confiance entre deux êtres humains, le prétendu malade et le prétendu soignant, c’est une alchimie qui prend des proportions inexplicables. En finalité, les substances sans effet, les placébos, sont souvent un élément essentiel pour les essais cliniques des médicaments.

    Vous avez raison les septiques, accordez votre confiance aux médicaments vous servirez pleinement le capitalisme de la société de l’avoir qui vous vassalise. Il faut surtout garder une confiance absolue au système de la crétinerie universitaire.
    .



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    jack Mandon jack Mandon 19 juillet 2017 16:36

    @yoananda

    Non, c’est la résultante



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    jack Mandon jack Mandon 19 juillet 2017 15:17

    @Pierre Laroche

    Expérimentez d’abord et vous comprendrez que vous faites preuve d’un certain sectarisme et surtout d’une ignorance fâcheuse.

    Nous avons tous des préjugés, les affects trônent dans notre pseudo-conscience. Nous commettons tous des erreurs de jugement.



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    jack Mandon jack Mandon 19 juillet 2017 15:11

    @yoananda

    @yoananda, Gollum et tous,

    A propos de l’être et de l’avoir, les deux composantes de l’âme humaine, la verticalité et l’horizontalité, je pense que Francis Cousin fait œuvre pédagogique.

    Quant au faire dont vous soulignez l’importance, il est la résultante des deux vecteurs ou composantes soulignées plus haut, l’être et l’avoir. Son éthique ou valeur intrinsèque varie selon l’importance projetée du vecteur vertical (l’être) et du vecteur horizontal, (l’avoir)

    Je crois que Francis Cousin a su mettre en lumière le caractère original de la pensée marxienne, ( non pas marxiste avec les supercheries meurtrières devenues) la plaçant à la portée de tous et contournant avec talent le travail mensonger des escrocs de notre société faussement démocratique. Vous avez vu récemment la résultante farce et attrape de l’élection macronique, une résultante qui frôle l’horizontalité du schéma proposé. Pure escroquerie ! Travail de financier à l’hémisphère droit de la taille d’un pois chiche. A l’hémisphère gauche dangereusement démesuré.

    Plus sérieusement, contrairement à Michel Onfray qui balance Freud, Dolto et Jésus dans la fosse commune du temps, Francis Cousin se fait extrêmement respectueux, tout en restant critique, ce qui va de soi, de nos racines culturelles et spirituelles.



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    jack Mandon jack Mandon 19 juillet 2017 09:18

    @yoananda, Gollum et tous,

    A propos de l’être et de l’avoir, les deux composantes de l’âme humaine, la verticalité et l’horizontalité, je pense que Francis Cousin fait œuvre pédagogique.

    Quant au faire dont vous soulignez l’importance, il est la résultante des deux vecteurs ou composantes soulignées plus haut, l’être et l’avoir. Son éthique ou valeur intrinsèque varie selon l’importance projetée du vecteur vertical (l’être) et du vecteur horizontal, (l’avoir)

    Je crois que Francis Cousin a su mettre en lumière le caractère original de la pensée marxienne, ( non pas marxiste avec les supercheries meurtrières devenues) la plaçant à la portée de tous et contournant avec talent le travail mensonger des escrocs de notre société faussement démocratique. Vous avez vu récemment la résultante farce et attrape de l’élection macronique, une résultante qui frôle l’horizontalité du schéma proposé. Pure escroquerie ! Travail de financier à l’hémisphère droit de la taille d’un pois chiche. A l’hémisphère gauche dangereusement démesuré.

    Plus sérieusement, contrairement à Michel Onfray qui balance Freud, Dolto et Jésus dans la fosse commune du temps, Francis Cousin se fait extrêmement respectueux, tout en restant critique, ce qui va de soi, de nos racines culturelles et spirituelles.




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    jack Mandon jack Mandon 18 juillet 2017 17:44

    @Gollum

    « Au soir de ma vie j’en suis venu à penser qu’il faut être bon partout sinon il y a déséquilibre. »

    C’est à dire que ce choix représente un retour au néolithique avant que le monde ne bascule dans la société de l’avoir, celle de l’état, de l’argent, de César ou de Moïse d’ailleurs, celui de la loi et non de la foi proposé par l’insurrectionnel Jésus et ses métaphores hautement philosophiques et tellement proches de l’homme libre. Modélisation absolue du Samaritain, de l’homme debout à l’écoute du monde et de l’autre. Le guerrier pacifique des amérindiens.

    A l’époque des chasseurs cueilleurs et des artistes rupestres, pas de spécialisation, mais une expression de complétude. Pas de loi, d’état, le sacral, le tout de l’être, l’ancêtre du sacré introduit par les religions qui vont fausser à travers le temps la relation privilégiée de l’homme au divin. Le monde est dans le divin et le divin est dans le monde.

    Les systèmes se sont appropriés la vie radicale, c’est à dire originelle, en asservissant l’homme.

    La solitude peut être un réflexe parmi d’autres pour revenir modestement au sources primordiales, d’autant qu’elle devient plénitude et joyeuse naturellement.



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    jack Mandon jack Mandon 18 juillet 2017 12:01

    @ged252

    Psychanalyse ou psychanalystes, vue de l’esprit, toujours intéressant pour la réflexion. Néanmoins, dans une vision radicale de la compréhension humaine, anté-socratique, (retour aux sources de la communauté de sous l’influence néolithique) le corps et l’esprit se vivent plus naturellement. Ce qui contraste avec les intervenants psychanalystes qui se prennent la tête.

    Souvenez vous du film "Danse avec les loups". Des amérindiens de la communauté de l’être sont confrontés à la société de l’avoir venu d’Europe. Les premiers sont habités par une connaissance naturelle innée, une hauteur de vue et une qualité de vie, les seconds, auxquels nous appartenons à travers la société de l’avoir, la culture et l’avènement du capital me paraissent quelque peu inquiétants. Quant à la psychanalyse à travers Dolto, j’en ai une opinion positive. Freud, oui bien sur, mais sans la verticalité et la spiritualité insufflée par C.G.Jung, cela est incomplet. 

    Francis Cousin et la complémentarité primordiale - Agoravox TV
     


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    jack Mandon jack Mandon 17 juillet 2017 23:43

    @Gollum

    Bonjour gollum,


    « Et j’arrivais à me demander s’il y avait quelque vérité entre cette distinction que nous faisons toujours entre l’art, qui n’est pas plus avancé qu’au temps d’Homère, et la science aux progrès continus. »

    PROUST, Le Coté de Guermantes ?



    De l’imaginaire poétique humain jaillissent des pensées libres quelques fois originales. Profondes et souvent indifférenciées chez les artistes, raisonnables chez les philosophes et les scientifiques. A l’hiver de ma vie et toujours au point zéro de la connaissance, je me sens plus enclin à déclamer à haute voix les poésies des autres au coeur de la nature en contemplant le soleil hugolien... « l’or du soir qui tombe » Les moments d’allégresse sont assez fréquents pour m’encourager au vivant. Je laisse donc aux scientifiques le soin d’expliquer ce qui me semble inexplicable et cultive les petites lueurs de mon imaginaire dans l’enthousiasme et la confiance de l’enfant sensible à l’harmonie de l’univers. En synthèse, pour ton article, je privilégie l’allégorie et laisse le soin aux gens sérieux le goût de la démonstration docte. Mon passage en théologie ne m’a pas convaincu pour la Genèse. En revanche, les Évangiles participent secrètement à éclairer mes moments de méditation.


    Content de savoir que tu vis toujours sur la planète terre, elle est intéressante disait le petit Prince de Saint-Ex...malgré les chasseurs.


    Amicalement.