@JL
"le renversement de ce qui a été inversé, ou l’inversion de ce qui a été renversé, ne ramène pas nécessairement à l’original."
Le but n’est pas de revenir exactement à l’original, Nietzsche à développer le sujet.
Je connais peu la mythologie abrahamique mais il me semble qu’elle n’est pas concernée pas le problème d’inversion des valeurs (c’est surtout les évangiles le problème, si je me rappel bien).
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Je connais pas beaucoup Spinoza mais ce que j’en connais est intéressant, par contre Freud (j’ai écrit un article sur lui) c’est juste un manipulateur cocaïné qui pour détruire la spiritualité était près à tout.
Non seulement il voulait fait croire que tout était sexuel et donc nier le côté spirituel de l’être humain en s’appuyant sur un seul mythe (celui qui parle de notre coté animal) ; mais en plus il ne l’a pas bien interprété.
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A la même époque Jung l’a bien compris :
"L’animal, qui est dans l’homme sa psyché instinctuelle, peut devenir dangereux lorsqu’il n’est pas reconnu et
intégré à la vie de l’individu. L’acceptation de l’âme animale est la
condition de l’unification de l’individu et la plénitude de son
épanouissement." Jung
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Et récemment Claude de Warren l’a entièrement interprété et expliqué :
"Le mythe d’Œdipe et les guerres de Thèbes illustrent le processus de
purification des centres d’énergie pour rendre le corps transparent aux
forces divines." Claude de Warren
Je déconseille l’interprétation des mythologies à ceux qui n’ont pas fini l’œuvre au blanc (étape 4 du processus d’individuation) car on manque d’intuition et de capacité à accepter les choses telle quelles sont, et être trop conscient de notre évolution psychologique fortifie l’égo.