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Le faux débat blanc/noir

C’est ce que l’on pourrait se demander. Sur le plateau du grand journal, émission populaire (avec le niveau intellectuel correspondant), Mlle De Caunes prône le principe du "black power". 

De manière involontaire elle les stigmatise en séparant les "noirs" des "blancs" (elle parle de musique noire) et en essayant de défendre une certaine communauté noire (qui existe tout autant que la communauté blanche...) ; une défense qui est à mon goût de type colonial (le blanc puissant défend le pauvre noir faible et inculte)

Le chanteur Seal rétorque de façon brillante qu’il n’aime pas l’appellation "black power" et donne une vraie leçon sur l’égalité : aucune stigmatisation, "il n’y a ni de musique blanche ni de musique noire", "il ne faut pas célébrer le black power", "les gens n’ont pas voté pour Obama car il était noir, mais pour ses idées" etc. Bien dit !

Lio donne aussi son avis, mais de façon quelque peu confuse et sans trop argumenter...

Tags : Musique Télévision Racisme




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7 réactions à cet article    


  • 4 votes
    jean pestedufion jean pestedufion 20 novembre 2010 09:37

     Seal devrait se pencher plus souvent sur les livres d’histoire, c’est Lynch qui a eu l’idée maciavélique de differencier les noirs pour mieux les controler,


    • 11 votes
      nexus 20 novembre 2010 10:29

      encore un commentaire Hors sujet.
      Seal dit simplement qu’il faut alller de l’avant.

      On est en 2010 et on est encore à parler de musique black... proprement hallucinant...
      C’est clair que cette stigmatisation, même inconsciente, est tout à fait révélatrice du fait que le racisme est encore bien présent. Il faudra encore du temps avant que chacun ne "voie" plus la couleur de la peau...


    • 1 vote
      jean pestedufion jean pestedufion 21 novembre 2010 11:12

      Messieurs,

      Je vous salue ici sur les rives du fleuve James en cette année mille sept cent et douze de notre Seigneur. D’abord, je vous remercie, messieurs de la colonie de la Virginie, de me faire venir ici. Je suis là pour vous aider à résoudre certains de vos problèmes avec les esclaves. Votre invitation m’est parvenue sur ma modeste plantation des Antilles où j’ai expérimenté certaines des plus nouvelles et toujours les plus anciennes méthodes de contrôle des esclaves.

      La Rome Antique nous envierait si mon programme était mis en application. Tandis que notre bateau naviguait vers le Sud sur le fleuve James, baptisé en honneur de notre illustre roi dont nous chérissons la version de la Bible, j’en ai suffisamment vu pour conclure que votre problème n’est pas unique. Tandis qu’à Rome on crucifiait des corps en quantité le long des routes, vous employez ici l’arbre et la corde à l’occasion. J’ai respiré la puanteur du corps d’un esclave mort accroché à un arbre quelques kilomètres en arrière.

      Par ces pendaisons non seulement vous perdez une précieuse marchandise, mais vous causez également des soulèvements, vos esclaves s’échappent, vos récoltes sont parfois laissées dans les champs trop longtemps pour en tirer un maximum de profit, vous vous exposez aux incendies occasionnels, vos animaux sont tués.

      Messieurs, vous connaissez vos problèmes : je n’ai pas besoin d’élaborer là-dessus. Je ne suis pas ici pour énumérer vos problèmes, je suis ici pour vous présenter une méthode pour les résoudre. Dans mon sac, j’ai une méthode infaillible pour commander vos esclaves noirs. Je garantis à chacun d’entre vous qui soit installé correctement qu’elle lui permettra de contrôler les esclaves pendant au moins 300 années.

      Ma méthode est simple. N’importe quel membre de votre famille ou vos contremaîtres peuvent l’utiliser. J’ai noté un certain nombre de différences parmi les esclaves : et je prends ces différences et je les amplifie. J’emploie la crainte, méfiance, et l’envie pour contrôler. Ces méthodes ont fonctionné dans ma modeste plantation aux Antilles et elles fonctionneront dans tout le Sud. Prenez cette simple petite liste de différences, et pensez à elles. En première position sur ma liste l’"âge", mais il est là seulement parce qu’il commence par "A" ; la seconde est "la couleur" ou les nuances de teinte, il y aussi l’intelligence, la taille, le sexe, la dimension des plantations, le statut sur la plantation, l’attitude des propriétaires, si l’esclave vit dans la vallée, sur la colline, à l’Est, à l’Ouest, au Nord, au Sud, s’il a les cheveux fins, les cheveux crépus, s’il est grand ou petit.

      Maintenant que vous avez une liste de différences, je vous donnerai un plan d’action - mais avant cela je vous assure que la méfiance est plus forte que la confiance et l’envie est plus forte que l’adulation, le respect, ou l’admiration. L’esclave noir après réception de cet endoctrinement sera maintenu et s’auto- réapprovisionnera et s’auto- régénérera pour des centaines d’années, peut-être milliers.

      N’oubliez pas que vous devez monter le vieux mâle noir contre le jeune mâle noir, et le jeune mâle noir contre le vieux mâle noir. Vous devez employer les esclaves foncés de peau contre les esclaves clairs de peau et les esclaves clairs de peau contre les esclaves foncés de peau. Vous devez employer la femelle contre le mâle, et le mâle contre la femelle. Vous devez également faire en sorte que vos domestiques blancs et les contremaîtres se méfient de tous les noirs, mais il est nécessaire que vos esclaves nous fassent confiance et dépendent de nous. Ils doivent nous aimer, nous respecter et ne faire confiance qu’à nous.

      Messieurs, ces kits sont vos clefs pour le contrôle. Employez-les. Faites vos épouses et vos enfants les employer, ne manquez jamais une occasion. S’ils sont utilisés intensément pendant une année, les esclaves, eux-mêmes, resteront perpétuellement méfiants. Merci, Messieurs

      LYNCH


    • 3 votes
      Yvance77 Yvance77 20 novembre 2010 12:35

      Nexus,
      C’est votre propos qui est hallucinant. Oui il y a eu, et il y a encore une musique, musicalité noire, tout comme, il y a les rythmes : japonais, chinois, arabe etc ... faites d’instruments, de gammes spécifiques, de tons, de croches demi-croches etc ... De dire cela n’est en rien raciste, c’est même conserver des racines, une histoire etc ... Le blues par ex. à son histoire, sa sonorité, sa couleur et j’adore. La musique des blanc du reste est étroitement mélée à celle des noirs et il n’y a pas à en avoir honte, ien au contraire. Alors merde maintenant, si l’on ne peut même plus prononcer le mot noir ou va t’on ?
      Cette bien pensence de merde me gonfle de plus en plus !


      • 1 vote
        GlobZOsiris 20 novembre 2010 23:26

        Merci de réveiller les français qui sont depuis plusieurs décennies plongées dans un marasme communautariste infâme.


        • 6 votes
          Eusebe 21 novembre 2010 13:16

          Qu’elles sont tête à claques Lio et De Caunes...
          C’est assez jubilatoire de voir Seal leur expliquer qu’elles sont complètement à côté de la plaque.


          • 1 vote
            Hijack ... Hijack 21 novembre 2010 23:21

            Je pense que Seal a raison, à présent ... bien sûr, dans les années 50/60 on pouvait à juste titre dire musique noire ... les meilleurs étaient blacks et il n’y avait pas photo, tant en qualité, qu’en quantité.
            Ensuite (je fais bref et ne cite que les plus significatifs...) ... il y avait bcp de blancs qui ont servi à propulser cette musique dite black ... Elvis tout d’abord ... qui a cassé le premier mur ... ensuite il y a eu les Rolling Stones ... (mais également R.Steward + R.S et les Faces, les Cream - dont Clapton ....Eric Burdon, Stevie Winwood etc ...jusqu’à ... Led Zep.) (j’en ai oublié des dizaines)
            Ensuite ça se calme ...
            De nos jours, il y a plus de blancs qui chantent la musique Soul que de blacks ...
            On sait évidement par qui ils sont influencés ...

            Obama, certes il a été élu en grande partie pour ses dites qualités ... mais qualités qui lui font défaut au final ... au lieu de marquer de son nom en relief l’histoire de l’Amérique, il ne va laisser qu’une tâche ... Je pensais qu’il allait rehausser le statut de noirs dans les mentalités... mais il fait le contraire par son comportement ...en effet, beaucoup l’appellent dorénavant : Ô Bwana ... ce qui doit ravir les néocons jusqu’au KKK  !

            Au fait ... que vient faire Lio la dedans ...un split ??? Même s’il ne la connaît pas, Seal a dû se demander "qu’est-ce que c’est que ce truc ??? " mais il est sympa, il ne lui a rien dit ... lol.



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