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La créativité humaine contre la COP21

Présentation d’Alexandre Noury nous invitant à découvrir ce qu’est réellement la créativité humaine et pourquoi certains cherchent à l’enterrer au profit d’une pensée "écologiste" qui fait l’apologie du retour au passé.

 

 

Tags : Société Démocratie Loisirs Agriculture COP21




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5 réactions à cet article    


  • 4 votes
    michel-charles 6 janvier 2016 10:22

    COP21 = La messe des pollueurs de la planète...venus dire MERDE aux peuples.. !


    • 1 vote
      Duke77 Duke77 6 janvier 2016 11:39

      Merci a l’auteur, introduction intéressante mais on reste sur sa faim.... A quand la suite ?

      Pour l’heure, 2 remarques : Concernant les terres infertiles de la Marne et l’impossibilité de faire du bio, notre ami va un peu vite. D’abord, que la terre qui a été culivée pendant des années en agriculture conventionnelle (donc intensive et mono-espèce), ne soit pas apte à accueillir une culture bio, c’est normal. L’aspect fondamental quand on étudie la question, c’est la disparition de l’humus, des micro-organismes jusqu’au vers de terre du fait des traitements chimiques. Vous pouvez tous le constater, quand un agriculteur retourne son terrain (j’en ai un juste en face de chez moi), il n’y a plus aucun oiseau pour venir picorer les bestioles remontées en surface par l’effet mécanique. Quand je passe le motoculteur dans mes 20m2 de potager, les oiseaux y font un va et vient incessant et je ne compte pas le nombre de lombric que j’essaie d’épargner lorsque les lames de ma machine retournent la terre. La différence entre ces 2 parcelles situées à 50 mètres l’une de l’autre (excepté leur dimension) ? La mienne ne subit pas l’arrosage de produit dérivés du pétrole pour tuer les nuisibles et le seul engrais que j’utilise est naturel et avec modération limitant le deséquilibre du Ph de mon sol. Pour qui a fait un peu d’aquariophilie, la stabilité du Ph autour d’une valeur assez neutre (7) est primordiale pour la survie de tout l’écosystème, des bactéries et micro-organismes aux bestioles que l’on voit à l’oeil nu. Morale de l’histoire, les terres agricoles conventionnelles sont rincées, c’est du carton en fait comparable à l’hydroponique, la terre ne sert plus que de support mécanique. Sans apports des produits chimiques de l’agriculteur, rien ne peut y pousser que ce soit dans la marne comme dans d’autres régions où la terre fut jadis fertile. Alors évidemment, arrêter tout apport chimique du jour au lendemain et y planter ses tomates, ça ne donne rien. Je donnerai un zero pointé au gars dont il est question dans la video et qui a tenté cette expérience bio avec autant de maladresse. L’agriculture biologique demande autant de connaissances (si ce n’est plus) que l’agriculture chimique. Tout comme cette dernière elle implique de comprendre des mécanismes fondamentaux et subtils. Pour retrouver sa vitalité, un terrain agricole arrosé copieusement de pesticides et d’engrais chimiques demande des années, et en plus il faut ensemencer de déchets végétaux ou laisser les mauvaises herbes se décomposer pour donner le temps à la micro faune de repeupler la couche supérieure de la terre. Il faut avant cela que la zone se rince des produits biocides accumulés etc. Bref, ce n’est pas rentable rapidement et c’est bien cela le principal obstacle au bio pour nos agriculteurs endettés et dont la trésorerie fond comme peau de chagrin du fait du coût des produits phytosnitaires et des charges imposées par l’Etat. L’autre point important de l’agriculture bio est la coopération inter-espèces qui permet de planter des espèces différentes dans le même champ côte à côte comme solution anti-parasitaire entre autres fonctions. Certaines plantes éloignant les insectes indésirables d’autre plus vulnérables etc. Cette collaboration fonctionne parfaitement et est utilisée depuis longtemps dans certains pays d’amérique du sud. Je vous laisse chercher les documentaires disponibles sur le net. Mais là encore elle demande à repenser complètement les techniques et outils de production, nécessitant un lourd investissement pour les agriculteurs conventionnels équipés pour la monoculture. Encore une fois, il faut de la trésorerie et accepter de faire sérieusement baisser ses bénéfices pendant quelques années. C’est pourquoi les agriculteurs les plus agés ne sont pas du tout réceptifs en général...

      Bref, y a de l’idée chez Solidarité et Progrès mais j’aurais aimé avoir la suite pour savoir si ce type veut nous faire croire que le rendement bio est mauvais par rapport au conventionnel, ce qui n’est absolument pas le cas. D’ailleurs le meilleur contre exemple récent est la culture de tomates en milieu hostile (arridité extrême) par M Poot sans arrosage si ce n’est au plantage et avec des rendements bien supérieurs aux techniques conventionnelles (20kgs par pied !!!). http://m.youtube.com/watch?v=CCSCCp2kLVE


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        bergerlotois 6 janvier 2016 14:18

        Une religion de plus : le dogme du progrès.

        Et comme avec tous les dogmes, on a droit à tous les raccourcis.
        Le progrès matériel a-t-il été un vecteur de progrès humain ? Ca reste à voir.
        La base démonstrative du discours est l’agriculture intensive (dans la Marne) et le nucléaire, Deux domaines dans lesquels il me paraît possible d’émettre de grosses réserves. Si l’avenir c’est plus d’atome et plus de pesticides, franchement, ça ne me fait pas rêver.
        Encore une logique de croissance sans fin desservie par une pseudo "créativité humaine"qui au bout du compte n’offre pas aux individus la matière nécessaire à leur propre réalisation. Si débarder du bois avec un âne procure du plaisir à celui qui le fait, et lui permet d’assouvir ses besoins, je ne vois rien de rétrograde ou de risible là dedans.


        • 1 vote
          sls0 sls0 6 janvier 2016 22:11

          Le progrès matériel a-t-il été un vecteur de progrès humain ?

          Oui, quand on voit l’évolution de la population c’est indéniable.

          Est-ce que ça a été fait avec intelligence ?
          Je serai moins catégorique, les progrès étaient visibles mains les problèmes engendrés n’étaient pas vus ou ignorés, pour ceux qui se rappelle de l’époque, les méfaits n’étaient vraiment pas à l’ordre du jour, c’était le silence radio, la mode c’était la table en formica qui était plus hygiénique.
          Je réside dans un pays en voie de développement, c’est nous il y a 50 ans de ce point de vue. L’électricité le principal c’est d’en avoir, les méfaits de la production c’est pas trop important, c’est surtout de l’hydraulique donc pas trop de problème. Il est plus facile de parler de régime l’estomac plein qu’avec la faim.
          C’est au environ des années 70 que ça commencé à faire tilt pour certains. Maintenant c’est sûr que le progrès à moins la côte, l’être humain le juste milieu il connait pas c’est souvent les extrêmes.

          La Marne c’est l’argile et le fumier qui ont modifié la donne, c’est pas avec des seaux que ça c’est fait mais avec des camions et tracteurs. Le coté pouilleux c’était dû au déboisement au néolithique, le vent et la pluie ont enlevé le loess. L’histoire du retour à l’écologique catastrophique j’y croit pas de trop, c’est le substrat que l’on a modifié, les engrais ce doit être comme ailleurs, on doit savoir s’en passer si on a un cerveau.

          Si on est ici à discuter, c’est dû au progrès, je ne parle pas du progrès technique de la communication mais du progrès qui a fait passer le paysan qui travaillait 60-70 h/semaine pour nourrir 7 personnes en moyenne et qui n’avait certainement pas le temps d’apprendre et de se cultiver à nous qui avons du temps libre, une éducation et les moyens d’acheter un ordinateur.

          Le progrès, il en faut mais pas anarchique, un retour vers la sobriété est possible aussi mais pas anarchique. Pourquoi toujours des extrêmes ?

          Je suppose que le message que voulait faire passer Noury ressemble un peu à ce que j’ai écrit, il devrait apprendre à faire passer un message, c’est assez confus.

          Pour rebondir sur l’âne, je connais un fille qui fait du débardage avec ses chevaux, elle gagne sa vie, elle intervient où le cheval est rentable, où c’est pas rentable elle laisse la place au tracteur, si on serait d’accord de payer notre bois 3 fois plus cher, on pourrait se passer de tracteurs. Est on d’accord pour payer 3 fois plus ?
          Ca tombe bien le cheval a une puissance d’un cv, c’est 200-250 gr de combustible à l’heure dans un moteur. Un homme c’est équivalent à 40-60 gr de combustible à l’heure.
          Le cheval je le paie 3€ et l’homme 0,6-0,7€ pour sa journée c’est pas trop le modèle fordiste auquel on s’est habitué.
          Le fordisme c’est le pauvre salarié qui devient moins pauvre ce qui lui permet de racheter sa production. On le vit depuis un siècle, ça marche bien tant qu’il n’y a pas un problème de ressources.
          Le déclin des ressources fait que l’on devra changer de modèle, le retour au paysan qui nourrit ses 7 personnes c’est pas le modèle le plus attirant, il doit avoir un juste milieu.
          C’est certain que le progrès assez entropique que l’on a connu est appelé à disparaitre, je préfère un progrès plus sensé à la vie de paysan de 1820.


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            pbjardin 8 janvier 2016 11:34

            et pendant ce temps TOTAL et d’autres travaillent tranquillement en soutérain dans les écoles françaises ! On se demande si le gouvernement français veut encore défendre l’écologie. http://www.activeau.fr/Blog.asp?ItmID=18836&Title=TOTAL%2Dintervient%2Ddans%2Dles%2Decoles%2Davec%2Dla%2Dbenediction%2Ddu%2Dministere%2Dde%2Dl%2Deducation%2D#Comments



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