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Interview de Peter Schiff par Doug Casey - Pourquoi acheter de l’or ?

En un peu moins de 30 minutes, Peter Schiff et Doug Casey abordent de nombreux aspects de la crise économique mondiale actuelle.
 

De l’augmentation imminente du cours de l’or à 5000 $ ( et au-delà, à l’ignorance des investisseurs de la réalité économique. Ils discutent aussi du futur proche des Etats-Unis comme entité politique et de la plus grande victime (de la dette US), la valeur du dollar. Selon Peter Schiff la taxation sur la classe moyenne américaine est inconcevable ne laissant qu’une seule voie pour le gouvernement - la taxe d’inflation. Posséder de l’or ou des actifs ne pouvant pas être imprimés par les banques centrales est donc le seul moyen de se protéger de cette taxe sur votre argent.

 


 

Le dernier livre de Doug Casey en anglais est disponible ici : https://www.caseyresearch.com/totally-incorrect?ppref=

Traduction par Emmanuel Biais de www.acheter-or.org

 

Tags : Economie Monnaie




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7 réactions à cet article    


  • 1 vote
    borowic borowic 2 mars 2013 11:38

    Je pense radicalement le contraire de ce type la.

    Pour que l or monte a 3000 4000 5000 il faut absolument que les grands hedge funds US s’y mettent. Or je pense qu ils ne le feront pas parce que ca n a aucun sens économique

    Je vais m en expliquer dans une video aussitôt. Cette obsession de l or est absurde.



    • 6 votes
      Daniel D. Daniel D. 2 mars 2013 15:45

      La vrai blague c’est que l’or papier vaut 10% de sa valeur vu que 90% de cet or est uniquement du papier, mais les napoleons valent eux 100% de leur valeurs mais sont indexé sur le cours du lingot papier...

      Ca sent le plumage de pigeon pour ceux qui vont acheter de l’or papier :)

      Daniel D.


    • vote
      Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 2 mars 2013 23:56

      J’écouterai cette explication avec intérêt, Borowic. Je pense que la montée infinie de l’or n’est pas possible pour des raisons systémiques mais je ne suis pas assez savant en ce domaine pour argumenter cette intuition. 


    • vote
      borowic borowic 3 mars 2013 03:49

      J’ai envoyé cet article sur le Boulevard Voltaire et sur Agoravox mais je n ai pas eu de réponse a présent.

      ------------------------

      Pourquoi je n’achète pas de l’or

      Dans la sinistrose ambiante, au demeurant parfaitement justifiée, il est assez fréquent d’entendre au comptoir d’un bistrot des gens ordinaires évoquer un sujet tout à fait improbable dans un tel lieu : Acheter de l’or, de l’or physique, lingots, pièces, bijoux, etc.….arguant qu’en cas d’une crise systémique globale seul l’or aurait encore de la valeur tandis que les monnaies ne vaudraient plus rien. Un banquier aurait dit à peu près la même chose dans son jargon, mettant en évidence le fait que les métaux précieux sont une assurance contre une hyperinflation monétaire.

       

      Pourtant malgré ces paroles de bons sens, l’un comme l’autre prendraient un bien grand risque d’en acheter. Voici pourquoi :

      Voyons d’abord le cas de la catastrophe totale et d’un avenir à la Mad Max si cher aux prophètes de la fin du Monde

      -  L’idée selon laquelle l’or serait alors la seule monnaie d’échange solide ne tient pas. L’or n’est plus et ne pourra plus être un instrument monétaire et pour au moins deux raisons. Premièrement à 56 dollars le gramme (soit 450 fois la pièce de 1 euro), l’or aujourd’hui est déjà beaucoup trop cher pour servir d’unité de compte. Imaginez payer une miche de pain en or ? Impossible. Dans cette perspective l’argent qui ne vaut que 1 dollar le gramme est beaucoup plus intéressant que l’or. Acheter de l’argent et vendre de l’or, serait déjà une stratégie plus sensée.

      -  Deuxièmement, l’or est facilement falsifiable, beaucoup plus qu’un billet de banque. Pour 99% de la population il serait impossible de différencier une vraie pièce d’or d’une fausse en alliage pauvre recouvert d’une feuille d’or. Une grande part de l’attrait séculaire de l’homme pour l’or était son inaltérabilité, mais les temps changent. Aujourd’hui et à raison, c’est bien plus le caractère difficilement falsifiable qui prime.

       

      Voyons ensuite l’or comme assurance contre l’inflation.

       

      A première vue l’idée d’un risque inflationniste majeur a du vrai. En choisissant de soutenir l’économie par la planche à billets les Banques Centrales ont commis la folie d’opter pour la fuite en avant. Si pour l’instant cela ne s’est pas traduit dans les prix à la consommation c’est parce que les liquidités n’ont pas été injectées directement au niveau du consommateur mais auprès des banques : les banques centrales – qui en principe ne devraient pas le faire ou tout simplement en n’ont pas le droit - souscrivent aux nouvelles émissions d’obligations d’Etat dont le produit en grande partie sert à rembourser la dette ancienne arrivée à échéance jusque-là détenue par les banques. Celles-ci, à leur tour soit remboursent leurs propre dette et la création monétaire se trouve neutralisée soit investissent dans des biens financiers – bourse et matières premières – avec en aval c’est incontestable un risque inflationniste.

       

      Mais en deuxième analyse rien ne justifie ces prédictions alarmistes de retour à l’inflation.

      Mon opinion est que la sortie de la crise ne prendra pas l’allure d’une hyperinflation mais au contraire d’une déflation généralisée. L’année 2008 nous en avait donné un avant-goût et l’évolution de l’économie japonaise aussi. La raison en est qu’un effondrement des bulles spéculatives (bourse et immobilier) donc de la valeur des actifs financiers est l’issue inéluctable de la crise et que ceci entrainera une destruction de monnaie incomparablement plus importante que ce que les Banques Centrales ont crée au cours des cinq dernières années. Pour donner un ordre de grandeur, depuis le début de la crise, les banques centrales ont gonflé leur bilan d’environ 4 trillons de dollars alors qu’une baisse généralisée des actifs financiers de 30% entraînerait une destruction monétaire d’au moins 30 trillions sans compter l’immobilier. Une deuxième raison est qu’il ne peut y avoir hyperinflation sans un effet cumulatif prix-salaires. Or de hausse des salaires il n’y en aura pas pour au moins deux raisons : l’interconnexion du marché du travail entre zones économiques très différentes et la présence d’une énorme masse de chômeurs. Ceux qui se référent aux exemples de la République de Weimar et de la Russie de Eltsine ont tort. Leur situation était totalement différente, indexation des salaires d’une fonction publique pléthorique, spéculation en faveur d’autres monnaies, pas de crise mondiale…etc. mais cela mériterait j’en conviens un long développement.

       

      Enfin une analyse plus fine de l’évolution récente du prix actuel de l’or devrait nous mettre en garde. L’or plafonne depuis bientôt deux ans en dessous de 1800$/once avec même une tendance à baisser vers 1500$ once. Là aussi pour des raisons facilement identifiables. Le prix des métaux précieux comme toutes les matières premières non agricoles est largement déterminé par le marché financier – contrats de futures – que par les échanges physiques. Sur ce marché les intervenants ne sont pas dans une optique de fin du monde loin de là mais de spéculation. Or en cas d’effondrement général du prix des actifs, actions et obligations les cours des métaux précieux suivraient la même voie. Pourquoi ? à cause de la nécessité de réaliser des plus-values latentes lorsqu’il y en a pour compenser les pertes sur les autres marchés. C’est exactement ce qu’il s’est produit en 2008 lorsque l’or avait plongé de 1000 à 750$ l’once en phase avec tous les marchés financiers. L’or aujourd’hui est surévalué, de 30% au minimum, et cette survaleur ne s’explique que par des anticipations d’inflation future irrationnelles.

      En conclusion, je considère l’or comme un actif spéculatif comme un autre qu’il faut acheter lorsqu’il est bas et vendre lorsqu’il est cher. Pendant des décennies l’or a été le plus mauvais placement qui soit (années 80 et 90), puis il a rattrapé son retard, aujourd’hui il est trop cher.

      En cas de crise majeure comme en 2008 la seule valeur qui devrait monter contre tous les actifs financiers, et cela n’a rien a voir avec la solidité de l’économie americaine, est le dollar. C’est normal puisque la plus grande partie de ces actifs est financée en dollars. C’est un juste retour de balancier.

       


    • vote
      Ketsa 3 mars 2013 16:18

      Ouaip, mais mon or je lai acheté a peu pres 3700 CHF les 100g debut 2010.
      Aujourd’hui ca en vaut 5000 environ.

      Et si j’avais écouté plus tot, le pire c’est que j’avais une fortune a investir debut 2000....


    • 1 vote
      borowic borowic 2 mars 2013 13:07

      si c est ca le scénario, il n y aura pas assez d or physique pour contenter 1% de la population mondiale, il n y aura plus de marche de l or et l or n aura pas de prix


    • 4 votes
      Famine(la grande) Famine 2 mars 2013 13:27

      Qui dit plus de marché dit marché noir. Qui dit marché noir dit très très cher. 



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