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Accueil du site > Actualités > Economie > La Grève de la Croissance - Nicolas Doze

La Grève de la Croissance - Nicolas Doze

La pression fiscale en 2013 tue la confiance, elle est allée beaucoup trop loin.
Tout le monde s’est mis en grève, les ménages font la grève de la consommation, les entrepreneurs déstockent et font la grève des embauches et les financiers font la grève de l’investissement.
Seule une baisse de la dépense publique permettra de faire cesser la grève :

 

 

La Grève : Atlas Shrugged de Ayn Rand :
http://www.amazon.fr/La-Gr%C3%A8ve-Shrugged-Ayn-Rand/dp/2251444173

Tags : Fiscalité




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14 réactions à cet article    


  • 12 votes
    L'Andalou L’Andalou 17 avril 2013 14:41

    La croissance, la croissance, la croissance...
    Ils n’ont que ce mot à la bouche.
    Tous les pays du monde sont en panne économiquement.
    N’avez-vous pas vu que la Chine est en train de caler sévèrement ?
    Il serait peut-être temps de penser à un autre mode de vie, et non plus à la croissance.
    Je vais citer Michéa qui dit à ses élèves de lycée :
    "Etes-vous pour l’augmentation ?
    -Mais monsieur, l’augmentation de quoi ? lui répondirent les élèves."
    Voilà, notre programme c’est la croissance, autrement dit l’augmentation...
    Augmentation de quoi ?


    • 8 votes
      maQiavel machiavel1983 17 avril 2013 14:55

      La croissance est une religion , il faut une vraie révolution collective des consciences pour s’ en émanciper mais même si on y arrive ça va prendre du temps ... trop de temps ... les catastrophes écologiques auront surement déjà eu raison d’ une partie de l’ humanité et de la planète !


    • 8 votes
      edwig 17 avril 2013 15:12

      La "croissance" c’est l’accélérateur d’un camion de marchandise sans volant.
      L’augmentation c’est donc, augmenter sa vitesse.


    • 10 votes
      Bender Bender 17 avril 2013 19:54

      Ils sont pour l’augmentation du matérialisme, de la superficialité, de l’individualisme, de la pollution ; en un mot... de la connerie !


    • 8 votes
      maQiavel machiavel1983 17 avril 2013 14:51

      En vérité il n’ y a rien à faire pour relancer la croissance , vous pouvez baisser les dépenses publiques , faire au contraire du Keynesianisme , du monétarisme laxiste comme c’ est le cas actuellement , le système est saturé, c’ est finit. C’ est global , la France n’ est qu’ un îlot dans tout ça !

      Donc une masse de dette irrécouvrable et pas de croissances pour les payer ... il ne reste plus que la guerre pour rentabiliser le capital , ça a bien fonctionné il y’ a 75 ans ... au prix de 60 millions de morts , mais bon on sait que du point de vue du système les vies humaines ne sont que des variables d’ ajustement !
      Bonne journée. smiley

      • 6 votes
        L'Andalou L’Andalou 17 avril 2013 15:01

        Oui, c’est malheureusement la guerre qui nous pend au nez.


      • 7 votes
        Ozi Marenlapine 17 avril 2013 17:13

        Et même une guerre n’y changera rien, car à la différence du milieu du 20ème siècle, les matières premières aujourd’hui se tarissent, les 30 glorieuses ont bénéficié d’une énergie abondante et peu cher qui explique en grande partie le boom de croissance après guerre...
        .
        Du coup, même les veilles recettes ne marcheront plus....
        Comme le souligne machiavel, à part une révolution collective des consciences et un changement en profondeur du système, il n’y aura pas d’autres alternatives...


      • 2 votes
        QaviQeQuarQo davideduardo 17 avril 2013 20:15

        Je suis pour utiliser encore un peu le keynésianisme, qui a fait ses preuve comme étant le modele productiviste le plus viable et surtout le plus humain socialement, du moins , bien moins injuste que le liberalisme et plus humain que le communisme.


        Nous avons encore besoin, un temps, de productivisme : pour lancer la transition écologique (oui je sais de qui est l idée, mais melenchon n a pas que de mauvaises idées)
        nous avons besoins d énormément de recherche axée sur les nouvelles énergies, le recyclage, les maisons autonomes, les quartiers autonomes energétiquement,.....
        le tout bien sur via une relance keynesienne et une politique de grand travaux/recherche.

        Tout cela sans quoi, la décroissance ne sera qu un retour malthusien aux sciences et aux savoirs médiévaux.

      • 4 votes
        lancelot 17 avril 2013 15:22

        Doze parle d une chose essentielle : la confiance
        Celle ci a été totalement rompue, ce gouvernement n ayant fait que se contredire et mentir depuis 12 mois , aux menages et aux entreprises mais aussi au FMI et a Bruxelles.
        Pire il a traité les entreprises comme des pariahs . Du jamais vu dans un pays occidental, meme sous le gouvernement Mauroy.
        .
        Confiance,capital,travail,les 3 moteurs de la production . La confiance est brisée,le capital bridé ( qui dans le monde democratique a part nous taxons jusqu a 60 % le capital ??) , le travail deconsidéré ( 35 h, assurances chomage peu incitatives..)
        .
        "100 ans d échec de la gauche francaise, va t elle recommencer ? "titre un bouquin que je conseille de lire .
        Pour l’instant elle le fait. Le socialisme francais préfère emmener le pays dans sa chute plutot que de s amender.
        .
        Le pays est plus fonctionnarisé et bureaucrate que jamais,la sphère publique a tout étouffé et envahit,la fiscalité atteint des sommets jamais atteints,les depenses publiques n en parlons pas.
        N ayons pas peur des mots : c est quasiment du communisme light, sous aspect humain

        .


        • 4 votes
          QaviQeQuarQo davideduardo 17 avril 2013 20:22

          la confiance, encore un concept libéral fumeux....


          baisser les impots et taxes sur les investisseurs et les rentiers ca ne marche pas, ils ont deja essayé milles fois.
          Les niches fiscales de sarkozy montrent que dans les domaines ou les taxes diminuaient les entreprises n embauchaient pas plus, ni n investissaient.

          Ca fait bien longtemps que tout ce petit monde prefere investir dans les produits financiers, plutot que dans l économie réelle.

          Leurs économies grace aux baisses de taxes n iront donc pas dans l investissement ou la conso , mais gonfler la bulle.
          Je prefere donc continuer a voir cette argent dans les poches de l état.

        • 1 vote
          borowic borowic 17 avril 2013 16:58

          Bien sur qu il faudrait inventer une société qui s affranchisse de la croissance mais bon ce n est pas pour demain. A court terme le retour a la croissance est une utopie. Les gens dépensent de moins en moins et cela va aller de mal en pis puisque leurs revenus vont aussi diminuer inexorablement.



          La seule chose a faire - hélas réalisable uniquement par un pouvoir dictatorial - c’est un énorme effet de bascule de la richesse au détriment des nantis en faveur de la classe moyenne, en clair ce qu’avait fait la Revolution Francaise en 1790 avec les biens du clerge, la spoliation pure et simple.

          Je vous rappelle R (revenu)=E(epargne)+C(consommation)

          Si R ne bouge pas le seul moyen d augmenter c est de puiser dans E




          • 3 votes
            BlackMatter 17 avril 2013 19:57

            Espérons quand même qu’on puisse se passer d’un pouvoir "dictatorial"... N’est ce pas, Monsieur Borowic ?


          • 1 vote
            Loki Loki 17 avril 2013 23:15

            La fin d’une civilisation en direct live sous nos yeux, et je ne me permettrais pas de contredire Paul Jorion sur ce point de vue, qui est somme toute, dans la logique même de ce système glouton outrancier.
            .

            CAPITALISME, SCIENCE ET HUMANITÉ, Jacques Testart – Paul Jorion, à Morlaix, le 9 avril 2013 à 20h30 .
            http://www.pauljorion.com/blog/?p=51912

            • vote
              Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 18 avril 2013 21:01

              La croissance pousse à la destruction de la planète,
              la croissance ne fait pas du travail (depuis 1970 le PIB a doublé et parallèlement le chômage n’a fait qu’augmenter)
              et après on parle de croissance à obtenir ?
              Quelle farce.
              .
              Qui veut d’une arme pour se tirer une balle dans la tête ?
              .
              Vive la suite, vivre la civilisation post-monétaire.



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