Il explique bien le problème que pose l’Euro.
A partir du moment où la monnaie d’un pays est surévaluée par rapport à celle d’un autre, toutes ses productions coûtent beaucoup trop chères pour qu’il puisse en vendre, y compris à l’intérieur. Cela fait donc mécaniquement augmenter les importations et diminuer les exportations. Par conséquent, cela détruit le système économique de ce pays, ce qui crée du chômage.C’est vraiment un mécanisme économique de base.
Déjà qu’on peut se demander, si, à l’entrée de l’Euro, le taux de change entre le franc et le mark était équitable, mais vu la divergence des économies des deux pays entre-temps, je ne vois pas pourquoi se traîner avec un taux de change des années 1980 : l’Allemagne, c’est 180 milliards d’euros d’excédent, la France 60 milliard de pertes...
Mais c’est encore pire.
La parité de l’Euro étant ajustée selon l’offre et la demande, et donc la balance commerciale dans les faits, les excédents commerciaux Allemands tendent à faire augmenter l’Euro, car l’Allemagne a de fait une monnaie sous-évaluée.
Or, la France est en déficit commercial. Cela signifie donc que sa monnaie est sur-évaluée.
L’Euro est sous-évalué pour l’Allemagne.
L’Euro est sur-évalué pour la France.
La présence de la France dans l’Euro maintient un Euro trop bas pour l’Allemagne.
La présence de l’Allemagne dans l’Euro maintient un Euro trop haut pour la France.
Donc, le maintient dans l’Euro, c’est la faillite économique assurée sur à peu près tout les plans en France, et donc une explosion du chômage telle qu’il est illusoire de croire que les prestations sociales pourront l’encaisser.
Rester dans l’Euro, c’est la paupérisation programmée du peuple français.
Au moins, voilà notre président prévenu. Il ne peut plus ignorer ce fait économique.
Rester dans l’Euro, c’est appauvrir le peuple.
Nous verrons bien s’il préfère l’Euro ou le peuple.
A si demander si la démocratie, ce n’est pas en fait le pouvoir de l’Euro, par l’Euro, pour l’Euro.