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Olivier Delamarche : Un énième quantitative easing, pourquoi faire...

Le 15 septembre, les quantitative easing dans le monde ont été le thème abordé par Olivier Delamarche dans Intégrale Placements, avec Cédric Decoeur, sur BFM Business.

 

L’(in)intérêt du QE selon Olivier Delamarche :

 

Partie 1 :

 

Partie 2 :

 

Tags : Economie International Dette Finance Olivier Delamarche




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8 réactions à cet article    


  • vote
    Aldo Berman Aldo Berman 15 septembre 2014 21:37

    C’est quoi le quantitative easing ?

    Un petit texte explicatif aurait été le bienvenu ;)

    • 1 vote
      Haze Haze 15 septembre 2014 22:09

      C’est ce qu’on appelle plus communément une tournée de planche à billet ou QE.


    • vote
      Joe Chip Joe Chip 16 septembre 2014 03:18

      En gros c’est quand une banque centrale rachète de la dette ou du crédit en imprimant de la monnaie.


    • 1 vote
      Joe Chip Joe Chip 16 septembre 2014 03:19

      En "imprimant" électroniquement de la monnaie...


    • vote
      Aldo Berman Aldo Berman 16 septembre 2014 12:46

      Merci, c’est plus clair comme ça ! ;)


    • 54 votes
      démosthène 16 septembre 2014 17:46

       
      Houlààà...
       
      Nan nan, Aldo...
       
      C’est tellement pas clair du tout que c’est même totalement incohérent.
       
      Tu as 2 ’ types ’ de ’ planche à billet ’.
       
      Tu as le type de planche à billet qui dévalorise l’amas capitalistique pour financer les institutions publiques ( comme c’était le cas en France entre 1958 et le 3 janvier 1973...)
      Ce type de planche à billet consistait, littéralement, à créer jusqu’à 3% du PIB en monnaie pour financer les institutions publiques.
      A cette époque-là, lorsque l’état se trouvait en ’ déficit ’ ( rentrées fiscales - dépenses ), il pouvait utiliser cette ’ planche à billet ’.
      Cette planche à billet est littéralement le cauchemar du capitalisme.
      Ben oui, si tu crées 3% de ton PIB en richesses sans passer par la case endettement, non seulement tu ne fournis pas au capital ses ’ intérêts ’, mais en plus tu dévalorises les intérêts engrangés sur les richesse créées.
       
      Attends, je te la refait.
      Prenons un PIB de 100 ( peu importe la monnaie et le montant, 100 étant un nombre plus facile à travailler )
       
      Sur ce PIB de 100, 20 est le montant préempté par la capital sous forme de dividendes et autres intérêts financiers ( si si, et même plus en réalité toutes proportions respectées... )
       
      Et toi, tu décides, parce que tu es un état social, ( quelqu’un pour nous décrire ce que peut être un état non-social ? ) et que c’est inscrit dans la loi, de créer 3 de richesses pour financer les besoins des institutions.
       
      Mais cela ne convient pas à ceux qui ont préempté 20, car en créant 3, tu dévalorises ce qu’ils ont préempté sur l’économie réelle...
       
      Pas de 3, non...
       
      De 0,6 ( 3 / 5 )
       
      C’est cela, la planche à billet telle qu’il était possible pour l’état Français de l’employer jusqu’au 3 janvier 1973.

      Elle est employée dans encore pas mal de pays qui ont soit foutu la finance internationale à la porte pour financer leurs institutions en se passant des agios, soit avaient compris dès le début ce que les agios sont.
       
      ------
       
      Maintenant, beaucoup plus pernicieux, pour ne pas dire vicieux, la ’ planche à billet ’ étasunienne désigné par le fumeux ’ QE ’ par les éconodramatocs de plateaux :
       
      Premièrement, l’institution étasunienne nommée ’ FED ’ n’est pas publique.
      Elle ne l’est plus depuis que ses fonds APPARTIENNENT intégralement à des banques privées au sein des différents états étasuniens.
      Je te laisse t’instruire par toi-même concernant les ’ conditions ’ qui ont menées à cette privatisation de la ’ FED ’.
       
      Pour bien comprendre ce que fait la ’ FED ’ avec ses ’ QE ’, il faut d’abord examiner les revenus fiscaux et les dépenses publiques étasuniens.
       
      Le plus important concerne la ’ vendabilité ’ des ’ QE ’.
      Ces ’ QE, qui ne sont que des obligations monétaires ( et non des obligations-or... ) ne peuvent pas être ’ achetées ’ par qui que ce soit d’autre que les ’ institutionnels ’.
       
      Kézako qu’un ’ institutionnel ’ ?
       
      Banques prétendument ’ publiques ’ et organismes financiers nationaux. ( pour les organismes financiers internationaux, personne n’en veut, de leur ’ QE ’, tu vas bientôt comprendre pourquoi. )
       
      Le pire réside dans le fait que si leurs ’ QE ’ étaient mises sur le marché en actions achetables par la population, cette forme de ’ planche à billet ’ aurait un semblant d’action de dévalorisation de l’amas capitalistique qui vampirise l’économie réelle, ce qui profiterait, même très peu, à l’économie réelle.
       
      Là, tu dois normalement te dire que le raisonnement est schizophrène.
       
      Il en est très loin, pourtant.
       
      C’est justement là que se situe tout le cynisme des ’ QE ’.
       
      Attention, c’est tellement simple que toute logique résiste au concept dans un premier temps :
       
      L’ amas capitalistique étasunien se dévalorise en émettant des ’ QE ’, qu’il rachète lui-même.
       
      Fou ?
       
      Pas du tout, non, tout au contraire.
       
      Pour comprendre, il faut se demander à quoi servent les ’ QE ’ ainsi émises.
       
      Elles servent à ’ compléter ’ le manque à percevoir de l’état en taxes et impôts.
       
      Là, tu devrais normalement demander en quoi cela différencie la planche à billet ’ à la Française ’ des ’ QE ’ étasuniens.
       
      Ils préfèreront toujours dévaloriser leur amas capitalistique national de moins de 0,01 %, plutôt que de dévaloriser les richesses ponctionnées sur l’économie réelle de 0,6 %
       
      Je vais finir avec un truc que tu n’as peut-être pas vu.
      Sais-tu qu’aujourd’hui, la Chine et la Russie ont décidé de se passer du $US pour leurs échanges commerciaux ?
      Et ils ont même commencé avec un petit contrat de 400 milliards d’équivalence en $US.
       
      Pourquoi ?
       
      Ben ils ne sont pas fous non plus.
      Pourquoi passer par une monnaie qui se déprécie elle même à coup de 74 milliards par mois ( début 2014, je n’ai pas suivit les autres émission de ’ QE ’ depuis, inutile... ) à travers les ’ QE ’ ?

      Les pays d’ Amérique du sud sont en passe de faire de même, avec une parité monétaire entre leurs différentes monnaies.

      L’ Europe a déjà fait la sienne.
      ( oui il y a un gigantesque problème, qui ne tient pas à la monnaie elle-même, mais au MES/TSCG ’ ratifié ’ lors du congrès de versailles, en 2009, à la fois par ceux qui ont voté pour ( députés ET sénateurs ) ET par ceux qui se sont abstenus de voter contre la ratification de cette trahison. )

      A quoi en sont réduits les éconodramatocs de plateau comme dgomez et autre dozes ?
       
      A tenter de te faire croire que les ’ QE ’ sont une plaie, mais pas comme elles le sont en réalité.
      Pour eux, les ’ QE ’ ne sont perçues que comme des ’ aides publiques ’.
      Pour eux, il faudrait tout simplement que toute institution publique disparaisse du paysage étasunien.
       
      Les ’ QE ’ ne sont en réalité que des oboles faites au peuple étasunien pour ’ éviter ’ une insurrection populaire tout ce qu’il y aurait de plus légitime.
        
      Pour doze, dgomez, yohann et autres spartaguguss, il est tout simplement impossible de faire autre chose que de défendre les ’ marchés ’.
       
      Alors même que les ’ marchés ’ vampirisent l’économie réelle en laissant toujours moins à se partager par ceux qui les créent, ces richesses.
       


    • vote
      Aldo Berman Aldo Berman 17 septembre 2014 02:55
      Bel effort de réponse, merci.
      Le serpent monétaire se mordrait-il la queue ? :)

    • 52 votes
      démosthène 17 septembre 2014 10:49

       
      Le ’ serpent monétaire ’ n’a pas vraiment de signification en tant que tel.
      La monnaie n’est qu’une valeur d’équivalence pour des échanges de biens.
      Le problème surgit dès que des intérêts sur l’argent sont exigés pour disposer d’argent ’ prêté ’...
      La notion même de ’ prêt ’, amalgamée au mot crédit est aussi perverse que le sont les notions d’épargne et investissement.

      Je vais essayer de t’expliquer ça :
      Lorsque tu prélèves une partie des richesses créées par l’économie réelle par le biais d’ intérêts, même si tu taxes ces intérêts, ces intérêts ne vont faire que s’accumuler.
       
      Aujourd’hui, à force d’accumuler des intérêts et de vampiriser l’économie réelle, l’amas capitalistique représente plus de 6,6 fois le PIB mondial.
      Il est détenu par moins de 12 millions de personnes pour 7 milliards d’être inhumains.
      L’essence même du capitalisme est de grossir toujours plus, pour se prémunir de ceux qui pourraient grossir plus que lui et l’absorber.
       
      Ce faisant, il préempte toujours plus de richesses créées pour garantir sa ’ croissance ’.
      Voilà la seule et unique réalité concernant la ’ croissance ’ telle qu’elle t’es rabâchée par tous les merdiacrates et presque tous les politicards.
       
      L’ ouroboros capitalistique étasunien se mord effectivement la queue aux states, d’où sa volonté de ’ s’étendre ’ à la planète, pour ponctionner toujours plus sur l’économie réelle.
       
      Les ’ accords ’ négociés secrètement par les ’ commissaires ’ de l’ UE depuis plus de 3 ans maintenant ( plus de 115 ’ réunions ’ secrètes à ce jour ) dans le but de mettre en place le fumeux ’ marché transatlantique ’ n’ont d’autre but que permettre à l’amas capitalistique étasunien de rapatrier les quelques 1 200 milliards de $US, qui ’ dorment ’ dans des pays dont la fiscalité est plus avantageuse qu’aux states, sans passer par la case impôts actuellement à 20% aux states.
      Sans oublier bien sur les nombreuses possibilités de financiarisation telles que les assurances médicales qui vont remplacer l’actuelle sécurité sociale, les retraites par capitalisation qui vont remplacer les retraites par répartition, et bien sur toute forme d’institution publique, le tout à l’échelle de l’ UE.
       
      Le pire dans tout cela n’est même pas qu’ils réussissent à imposer ces ’ réformes ’ à l’ UE, non, le pire est que si un seul pays membre s’isole des autres dans l’espoir de se sortir de l’emprise financière, ce pays subira ce que subissent tous les pays qui l’ont fait avant de finalement s’allier à d’autres pays ( bloc Amérique du sud/centrale, B.R.I.C., entre autres à venir. )
       
      La seule issue pour l’ UE est de rejeter en bloc toute inféodation financière concernant sa politique monétaire.
      Autrement dit, de dénoncer le MES/TSCG et de remplacer l’actuelle B.C.E. par une banque publique européenne qui au lieu d’endetter les contribuables européens pour prêter aux banques privées à moins de 0,5 %, avant que celles-ci ne ’ revendent ’ à ces même pays à un taux entre 3 et 7 %, cette banque publique européenne prêterait directement aux états au tau d’endettement.
       
      L’idéal serait bien sur de commencer par dévaloriser de 100 % l’amas capitalistique mondial, afin que les richesses créées puissent être partagées par ceux qui les créent, mais cela ne pourra se produire que lorsque l’ ouroboros capitalistique aura concentré les richesses créées et préemptera les richesses à venir au point de ne même plus pouvoir ’ croître ’.
       
      L’homme n’étant qu’un animal à l’instinct grégaire, tant qu’il restera un homme qui préférera tuer son voisin pour lui prendre ce qu’il a plutôt que de partager, le capitalisme perdurera.
       



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dgomez


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